mardi 27 décembre 2005

Transports en commun

Il est parfois des événements qui vous font regretter de ne pas avoir pris les transports en commun. On loue la liberté offerte par les voitures. Quand un grain de sable se glisse dans l'engrenage, il se grippe. Lorsqu'on le lubrifie trop, c'est la même chose. Explications.

Ainsi alors que je me rendais dans ma région d'origine, en voiture, quelle ne fut pas ma surprise de constater que l'autoroute que j'emprunte habituellement était fermée à la circulation. Ce sont vous me direz des choses qui arrivent. D'autant qu'une trentaine de kilomètres auparavant un message signalait la fermeture de l'autoroute. Un accident ? Aucune annonce dans ce sens à la radio n'avait interrompu notre programme musical. Des travaux ? Pas en cette période de l'année, le froid ne le permettant pas. Un grève d'une certaine catégorie de personnes ? Même chose, rien sur les ondes.

C'est donc dans l'ignorance que je me suis retrouvé sur une route que je n'avais pas empruntée depuis des années. Depuis que l'autoroute avait été construite en fait. Les nationales ont leur charme, quelle que soit la campagne traversée. Celle-ci était sous le soleil en cette veille de Noël. Le problème est que je n'étais pas seul. Loin de là ! Des dizaines, ces centaines de personnes étaient devant et derrière moi. A un tel point qu'il m'aura fallu pratiquement 45 minutes pour traverser des petites villes telles que Wormhout, rouler au pas pendant 30 minutes avant d'atteindre le feu rouge de tel autre village. Au grand étonnement des habitants du cru qui ont mis des heures à rentrer chez eux !

C'est en lisant le quotidien régional le lendemain que j'apprendrai qu'un camion citerne a perdu sur 40 kilomètres quelques 800 kilogrammes d'huile de colza. Les gendarmes venus à la rescousse de personnes ayant dérapé ont eu quelques difficultés à s'arrêter. Subodorant une anomalie ils ont décidé par précaution de fermer l'accès à l'autoroute. La fermeture durera une semaine environ, le temps de trouver le détergent qui va bien et de nettoyer des hectares d'asphalte.

En dehors du fait de me faire redécouvrir une campagne que je n'avais plus traversée depuis des lustres, j'ai pu constater la mise en place rapide d'un nouveau moyen de locomotion en commun que j'ai pu immotaliser ci-dessous. Rassurez-vous, j'ai pu arriver à temps à l'église dans la dune et surtout avant le Père Noël !

En voiture mon Capitaine !

En voiture mon Capitaine !

jeudi 22 décembre 2005

Noyeux Joël à tous !

Après le jour le plus court de l'année, un petit dessin qui vaut mieux qu'un long discours.

Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année.

Un joyeux Noël et une bonne et heureuse année avec sa kyrielle de bons voeux relatifs à la santé, l'amour, le travail, l'argent ! ... Et le blog ?

Maurice

Noyeux Joël mon Capitaine !

Noyeux Joël mon Capitaine !

lundi 5 décembre 2005

Du bon et du moins bon

Aujourd'hui lundi, comme c'est précisé dans le titre, j'ai eu droit à du bon et du moins bon.

Le bon ? Sous la forme des hommes en bleu et jaune. Vous vous en souvenez, je souriais à les voir courrir le lundi matin lorsqu'ils s'apercevaient que le train court ne s'arrêtait pas en tête de quai. La leçon à répétition a finalement porté ses fruits. Ils attendent maintenant leur train là où il faut. Cela me fait franchement plaisir pour eux. Par contre il faudra que je trouve autre chose à me mettre sous la dent.

Le moins bon ?

Aujourd'hui sur le réseau Est de la SNCF ça a merdé un max comme on dit. Vous me pardonnerez l'expression, mais c'est ce qu'on ressenti les centaines, les milliers de voyageurs qui se sont vu attendre un train sans cesse retardé, puis retardé encore, puis supprimé, puis le suivant retardé et retardé encore... On aura pourtant vu passer des rames vides dans les deux sens, des trains comme on n'avait jamais vu auparavant et pourtant le Maurice en aura vu passer des trains ! Et des annonces du style "Attention au passage d'un train sans arrêt. Eloignez vous de la bordure du quai s'il vous plaît". Et rien ne passe. et il ne se passe rien, sauf peut-être un train fantôme ?

Bref ce matin c'était 3/4 d'heure de retard. Je préfère ne pas penser au temps supplémentaire que j'aurais pu passer dans mon lit ce matin. Mais on ne sait jamais par avance ce qui nous attend.

Ne voyageant pas seul ce matin j'ai laissé mes compagnons s'assoir et j'ai ainsi faire mon premier voyage debout au départ de chez moi. Ca ne m'était encore jamais arrivé !

Enfin ce soir c'est le RER A qui s'est retrouvé bloqué suite à un accident grave de voyageur. J'ai par le passé donné une traduction de ce genre de message. Ayant été prévenu par avance j'ai pu me rabattre sur un train en direction de la Gare Saint Lazare. Il ne fallait pas que je loupe mon cours de freeskate. Passionnant, non ?

lundi 28 novembre 2005

Grosses doudounes

Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas la peine de vous exciter pour rien. Ce n'est pas à ça que je pense bien qu'effectivement je pourrais me laisser aller à une description de ce genre. Laissons donc tranquille la Tante Charlotte. Dans un autre registre un essai plutôt réussi a déjà été fait par Pierre Perret. S'il y en a que ça tente...

Ce dont je vais vous dire quelques mots maintenant m'a été suggéré par Shantti. en dehors de créations et de réalisations remarquables en broderie et couture, elle tient un blog. Sans plus attendre voici le lien indispensable : Shantti

Donc ces jours-ci tout le monde aura ressenti les effets du net refroidissment des températures. Les voyageurs dans les trains de banlieue en particulier doivent être équipés contre les grands froids afin que l'attente sur le quai exposé à tous les vents soit supportable. En plus des défenses naturelles plus ou moins développées, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui auront endossé un épais manteau d'hiver (une doudoune par exemple).

On se retrouve très vite plus à l'étroit que d'habitude à cause de ceux ou celles qui ne veulent pas se défaire de leurs gros manteaux. Les voitures sont chauffées et pour la plupart des voyageurs, la durée du voyage varie de 20 à 35 minutes environ. Il est tout à fait possible de retirer son manteau. Le problème c'est qu'il n'y a pas de porte-manteaux. Il faut donc le conserver sur les genoux. Avec pour les uns la sacoche entre les jambes, pour les autres le sac à main sur les genoux, le fameux deuxième sac à main sur les genoux, le livre ou le magazine, tout cela fait que le voyage ne sera pas des plus confortables.

D'autant que certains et surtout certaines sont plus frileux que les autres (pourtant à les voir...) et conservent leur manteau. Alors effectivement Shantti on a moins de place et on se retrouve encore plus en contact avec son voisin ou sa voisine.

Demain ou plus tard je vous parlerais des nez qui coulent.

samedi 26 novembre 2005

En attendant Maurice

En attendant Maurice

En attendant Maurice

dimanche 20 novembre 2005

Escalade protectionniste

Etant donné le succès indéniable rencontré par ce blog d'excellente qualité, je suis de plus en plus la cible de spammeurs indésirables qui sous des apparences vilement flagorneuses disent tout et n'importe quoi.

Je ne pouvais pas laisser la situation se dégrader ainsi. Il me fallait donc réagir. Il en va de la crédibilité et du sérieux de ce blog.

C'est pourquoi j'ai décidé de rajouter une étape lors de l'envoi d'un commentaire. Il vous sera dorénavant demandé de saisir la suite de lettres qui vous sera proposée de façon aléatoire. N'en cherchez pas la signification, vous perdrez votre temps. C'est du plus bel effet étant donné que les lettres sont volontairement déformées. Ne vous précipitez pas chez votre ophtalmo.

J'espère que vous comprendrez et admettrez la justesse de ma risposte. Il en va également de votre confort.

Au plaisir de vous lire.

Maurice

ps : pour les blogger.com, si vous souhaitez savoir comment ça marche...

Maurice : Allégorie
Maurice16

Maurice : Allégorie

mercredi 9 novembre 2005

Si tu crois un jour que tu m'aimes...

C'est sur cette chanson que je suis arrivé ce soir à la Haussmann-Saint Lazare. Pour une fois je ne m'étais pas vissé les écouteurs de mon iPod dans les oreilles. J'ai pu donc écouter cette chanson qui détend, forcément, et qui est chargée de souvenirs.

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire part de cette information cruciale : ce soir les panneaux d'affichage des horaires des trains fonctionnaient à nouveau dans la gare Haussmann-Saint Lazare.

Par contre il faut que je vous avoue que ce matin je me suis senti dans la peau des deux hommes, vous savez, ceux qui courrent tous les lundis matin parce qu'ils se sont placé en début de quai alors que... Mais bon... Sauf que moi c'était mercredi et que ce n'était pas comme d'habitude. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce n'était pas inscrit sur les panneaux d'affichage, car si je les regarde, c'est uniquement pour m'assurer que l'horaire n'a pas été modifié. Je n'étais pas le seul et comme je m'en suis rendu compte avant les autres, j'ai pu bénéficier jusqu'au bout de mon démarrage avant les autres et de l'avantage de ne pas avoir à piquer un sprint en talons aiguilles, chargé d'un multitude de sacs à mains et lesté de quelques kilos en trop ! En retirant le train, imaginez un peu un Maurice poursuivi par une horde de grosses dondons !

ps : j'ai enfin relaché mon attention. A mon réveil en me regardant dans la glace, je pouvais lire la phrase suivante sur mon (large) front :

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lkjhgf
:;,nbv

mardi 8 novembre 2005

Votre attention s'il vous plaît

Aujourd'hui mardi tous les panneaux d'affichage des départs de trains étaient désespérement noirs en la gare Haussmann-Saint Lazare.

Les vieux de la vieille comme moi, rompus à toutes les vaines tentatives de dégouter l'honnête voyageur que je suis, sont capables de se diriger les yeux fermés dans les méandres des couloirs et ne regardnt même plus les panneaux d'affichage, puisque c'est tous les jours la même chose, y compris le tous les lundis matin à 7h50 pour les deux personnes qui... mais bon...

Pour ceux qui ne connaitraient pas, des annonces sont faites par haut-parleur. Le son est d'ailleurs tellement poussé fort qu'avec la réverbération sur les parois cela devient le plus souvent inaudible. Mais bon... Donc tout à l'heure on annonce : "Votre attention s'il vous plait !" Forcément, dans ces cas là, on se prépare à écouter. On est attentif puisqu'on a réclamé notre attention. En plus c'est demandé par une voix féminine, au sens propre comme au sens figuré, car dans certains cas la voix féminine ne l'est pas trop, mais bon...

On attend donc la suite... mon attention est toujours en stand by, dans l'attente du message annoncé ! Et puis en fait au bout de plusieurs secondes, on se rend compte qu'il ne s'est rien passé. Aucun message n'a finalement été annoncé. Alors que faire ? Continuer à maintenir son attention en attendant le message ?

Alors s'il vous plaît aidez-moi. Il est maintenant deux heures du matin et mon attention commence à se relâcher !

lundi 7 novembre 2005

Lundi c'est ravioli

J'en ai déjà parlé, désolé, mais je ne peux faire autrement que d'en parler à nouveau.

Nous étions lundi et tous les lundis matin à 7h45, les deux mêmes personnes vêtues d'un bleu de travail et d'une veste jaune fluorescente attendent le train sur le quai d'en face.
Tous les lundis matin le train de 7h50 est un train court qui ne s'arrêtera pas au bout du quai.
Et pour ceux qui l'ont déjà lu, eh bien tant pis. Pour les autres, sachez que ces deux personnes attendent tous les lundis matin le train de 7h50 en se mettent en début de quai.
Et tous les lundis matin ils piquent un sprint pour monter dans le train quand ils se rendent compte que celui-ci ne s'est finalement pas arrêté à leur hauteur.
Et tous les lundis matin ça me fait sourire.

dimanche 23 octobre 2005

Grippe aviaire

C'est l'heure du Tamiflu mon Capitaine !

C'est l'heure du Tamiflu mon Capitaine !

samedi 22 octobre 2005

Chat

Je vous vois mon Capitaine !

Je vous vois mon Capitaine !

vendredi 21 octobre 2005

Interlude

Répondez-moi mon Capitaine !

Répondez-moi mon Capitaine !

jeudi 20 octobre 2005

Pause café

Sortez de là mon Capitaine !

Sortez de là mon Capitaine !

lundi 10 octobre 2005

P'tite tête

La scène se passe sur le quai de gare, là où je prends le train le lundi comme tous les autres jours de la semaine. En fait ça ne se passe pas sur mon quai mais sur celui d'en face, et pour être encore plus précis, en début de quai, là où s'arrêtera la tête du train. Etant en face, vous l'aurez compris, je voyage en queue de train, mais on s'en fout ! Tout le monde suit ? Je continue.

Donc tous les matins, en attendant que mon train arrive, j'ai le loisir d'observer les personnes qui sur le quai d'en face font la même chose que moi. Ce sont d'un côté comme de l'autre d'ailleurs les mêmes personnes que l'on retrouve régulièrement aux mêmes heures et au même endroit. J'en ai déjà pas mal parlé auparavant.

De mon côté, là où je suis, je suis sûr de rencontrer certaines personnes que je connais et avec qui je voyage régulièrement. Entre 20 et 30 mètres plus loin, toujours sur le même quai, je pourrais voyager avec d'autres personnes que je conais mais qui ne font pas partie du même cercle. Des cercles différents j'en ai plusieurs, qui se croisent de temps à autres ou qui ne se rencontreont jamais. Mais une fois de plus je me laisse embarquer dans des réflexions qui en me relisant me laissent perplexe.

Ainsi, en ce lundi matin, tout comme les lundis des semaines précédentes, et seulement le lundi, j'ai pu revoir ces deux hommes vêtus de leur bleu de travail et chaussés de leurs chaussures de sécurité. Ils sont d'autant plus faciles à repérer et à reconnaître d'une semaine sur l'autre, que leur bleu de chauffe est en fait bleu électrique et jaune citron. Il est ne plus barré de bandes blanches réfléchissantes, avec un grand sigle dans le dos du nom de l'entreprise qui les emploie.

Eh bien tous les lundis matin ils attendent le train de 7h50. Tous les lundis matin ils sont à l'extrêmité du quai, au niveau de la tête du train. Et tous les jours, y compris le lundi, le train de 7h50 est un train court ! Et tous les lundis matins ils se mettent à cavaler lorsqu'ils se rendent compte que le train ne viendra pas jusqu'à eux.

Moralité : "Quand on n'a pas de tête on a des jambes..."

Il faut foncer mon Capitaine !

Il faut foncer mon Capitaine !

vendredi 7 octobre 2005

Nouveaux lecteurs

A défaut d'écrire un article vendredi, j'en ai profité pour relire vos commentaires, y répondre et faire un tour sur quelques blogs pour y laissser également des commentaires forcément intelligents tous plus drôles les uns que les autres !

Le page des sites que je lis et relie s'agrandit.

Bienvenue à Feuille et à Mimidup. Je vous recommande ces pages.

Dommage que Chouchenn et Jean-Hubert n'aient pas laissé de coordonnées plus précises.

Enfin à tous les anonymous, si vous avez des difficultés pour vous faire connaître, n'hésitez pas à poser des questions.

Bon week-end à tous.

ps : sans oublier Fong, qui ne laisse pas son adresse mais que je connaissais déjà.

jeudi 6 octobre 2005

Lendemain de R.T.T.

Toute chose, bonne ou mauvaise, ayant une fin, j'ai retrouvé le chemin du travail. La journée d'hier comme prévu n'a pas été vraiment reposante.Et là que constatai-je ? Eh bien que nous sommes en automne pour de bon. Le quai ce matin était perdu dans le brouillard. L'air était donc humide et frais. Les arbres de la forêt qui borde la voie ferrée ont changé de couleur. Du vert ils sont passés au jaune, au doré, à l'orange, au marron. Bref des couleurs plus chaudes, comme pour nous réchauffer alors que la température chute.
Le soir il fait maintenant noir bien avant que j'arrive à destination, tout comme le matin le départ se fait dans l'obscurité. Je ne vous parle pas du réveil qui lui été comme hiver se fait au radar dans le brouillard.

Mais Maurice est passionnant en ce moment pense la moité des lecteurs qui n'a pas encore décroché... Tiens puisque c'est ça je vous pose une colle.

The kitchen is under the table. To be or not to be is a beautiful knock-out. Pussycat you are it is beefsteak pommes-frites. E pericoloso sporgersi.

Que celui ou celle qui trouve d'où vient cette citation se signale au plus vite. Vous avez le droit d'utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour arriver à vos fins : recherche Google, le Tante Denise, vos voisins, vos amis, la violence, le chantage, la torture, les chatouilles...

Je m'encombre la tête avec des choses que je n'ai pas apprises mais qui me sont restées gravées en mémoire et je voudrais savoir si nous sommes nombreux dans ce cas là.

A vous lire.

mercredi 5 octobre 2005

R.T.T.

Hier c'était la grève je n'ai eu aucun problème pour me rendre sur mon lieu de travail. Au contraire, et comme annoncé, ça a mieux roulé que la veille et comble du luxe, j'étais assis dans le RER le matin comme le soir.

En ce mercredi, et sans lien de cause à effet avec la journée d'hier, Maurice a tapé dans son stock de reuteuteu. Royalement (pensée pour les révolutionnaires en jupon) il s'est accordé une journée de repos.

En fait il est complètement faux de dire qu'une journée où on ne va pas travailler est une journée de repos. Mais tout ça c'est une autre histoire.

mardi 4 octobre 2005

Jour de grève

Aujourd'hui c'est la grève qu'ils ont dit à la radio. A les écouter c'est la révolution. Rien ne va plus...

Qu'à cela ne tienne, j'irai travailler, comme tous les jours.

Je vais avoir un train sur deux et deux RER sur trois.

Je suis sûr que ça roulera mieux qu'hier (mon train du matin été supprimé sans préavis) et que ça roulera mieux que mercredi.

En plus il y aura moins de monde.

lundi 3 octobre 2005

Le côté positif

Qui trouve grâce aux yeux de Maurice ? A le lire on jurerait que personne ne semble être digne de lui. Toujours à se plaindre des autres, à critiquer… Ses voyages ressembleraient à un parcours du combattant au milieu d’une cour de miracles. Il se retrouverait tel un extra-terrestre au milieu de gens sales et mal élevés, entouré de petits morveux d’à peine 10 kilos mais capables de couvrir le vacarme environnant à grands coups de hurlements stridents. Il doit faire attention à l’endroit où il va poser les pieds, il doit supporter la cohue, la chaleur de la foule, les retards, les grèves d’une certaine catégorie du personnel...

Finalement il comprend que tant de personnes soient attachées à faire le même trajet en voiture, quitte à perdre des heures au milieu des embouteillages matin et soir, à risquer les accrochages et subir la hausse du prix des carburants.

Heureusement il arrive à prendre du recul. Il est capable de s’évader rapidement de ce monde à part. La lecture, la musique et l’écriture sont de bons moyens, l’écriture ayant en plus le mérite d’avoir en plus un caractère « exécutoire » (comme le canal !).

C’est vrai que souvent il vaut mieux être en bonne santé, en pleine possession des ses moyens physiques et avoir une capacité à supporter beaucoup de choses, avant de monter dans les transports en commun. Est-ce le cas de mes voisins ? Ressentent-ils quelque chose ? Portent-ils un regard ou un jugement quelconque sur le monde qu’ils traversent ou bien sont-ils complètement indifférents ? De prime abord rien ne me distingue des autres. Je ne suis pas différent d’eux. En apparence seulement. Je pense être différent lorsqu’il s’agit de regarder autour de soi, d’observer et de se poser des questions. Je lève la tête plus souvent que la moyenne. Et je vous rapporte fidèlement ce que je vois et comprends, même si je l’avoue j’ai tendance à exagérer et grossir le trait. Malheureusement il y a parfois des moments où il n’est pas nécessaire d’en rajouter.

Enfin, rassurez-vous, il n’y a rien d’insupportable dans tout cela. La preuve ? J’y retourne tous les jours !

vendredi 30 septembre 2005

Fut test vidéo

Je suis venu, j'ai vu, ça marche ! Reste à développer mes talents de réalisateur...

jeudi 29 septembre 2005

Lardons

Heureusement il n’y en a pas si souvent que ça. Qui vous déchirent les tympans et génèrent des pulsions meurtrières difficilement réprimées. De qui Maurice va-t-il encore dire du mal dans son blog, le blog de Maurice (ça c’est uniquement pour cartonner dans les hits !) ? En quoi ces voyages quotidiens dans les transports en commun, qui pour la majorité des gens semblent se passer sans anicroches, ressemblent-ils pour Maurice à une épreuve tous les jours différente et qui s’apparenterait à un parcours du combattant ? Il faudra qu’un jour ou l’autre je creuse la question.

En attendant, revenons plutôt au sujet de cet article. Au cas où vous ne l’auriez pas encore deviné, je vais vous parler de ces chères têtes blondes. Celles sur lesquelles tout le monde s’extasie lorsqu’elles sont plongées dans un profond sommeil. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Il m’est arrivé d’avoir à supporter des cris d’écorchés vifs de ces avortons, des cris d’hystériques, à rendre fou. Plus particulièrement le jour où justement, comble du hasard, le train connaît des difficultés de circulation. Le train s’est arrêté en pleine voie, il fait chaud, vous êtes énervé car une fois de plus vous serez en retard et là, à côté de vous, il y a un chieur qui hurle. Et pas moyen de le calmer. Et pas moyen de fuir ! Il n’est pas toujours facile de supporter les pleurs et les colères de ses propres enfants. Alors quand il s’agit de ceux des autres et que vous estimez avoir passé l’âge… pas de les faire, mais de les assumer !

D’autant que le père ou la mère qui l’accompagne est en dessous de tout et laisse hurler et s’égosiller un petit morveux écarlate dans le fond de sa poussette. Tout le monde autour ne sourit pas d’ailleurs. Au contraire c’est plutôt du genre crispé. Certains voyageurs, des femmes essentiellement, prennent parfois les choses en main, pour montrer comment il faut faire. Avec pour seul mérite de faire redoubler les braillements !

Aussi, dès que c’est possible, afin d’éviter la crise de nerfs, je fuis le wagon. Maurice a des bornes à ses limites…

Une chieuse mon Capitaine !

Une chieuse mon Capitaine !

mercredi 28 septembre 2005

Les gestes qui tuent (6)

Continuons dans la série des gestes et comportements qui vous gâchent un peu la vie dans les trnsports en commun et qui pourraient être évités si chacun pouvait considérer l’éducation et le respect des autres de la même manière.

Dans la série des mal élevés et des sans-gêne, il ne faut pas oublier de mentionner les fourbes qui profitent de la foule pour lâcher une petite perle qui sèmera la panique pendant quelques instants dans votre wagon et qui fera que chacun soupçonnera son voisin ou tout du moins essaiera d’identifier le coupable. A quoi ? Je n’en sais rien ? En générale ça ne prévient pas et d’un seul coup vous pouvez voir les narines de vos voisins qui commencent à friser. J’imagine que le fautif doit tellement serrer les fesses à ce moment-là que seuls les chiens ou les chauves-souris pourraient l’entendre.

Il y a aussi ceux qui énervent à faire gigoter leur jambe à toute vitesse lorsqu’ils sont assis à côté de vous. Je ne sais pas comment on appelle cette manie. Le stress ? La nervosité ? Ce geste peut en effet être associé avec les ongles rongés. En tous cas il est difficile de faire une remarque ou de poser une main ferme sur le genou de votre voisin. Il est assez simple de faire cesser ce tic en donnant un coup de genou. Mais ça repartira de l’autre côté !

N’oublions pas ceux qui sans vergogne vont, sous votre nez, se percer des points noirs comacs ou des boutons acnéiques plus ou moins purulents.

Enfin dans le plus pur style « Incroyable Fiancé », une petite pensée pour ceux qui dévorent leur sandwich en mâchant la bouche ouverte. Un grand moment à ne pas manquer !

Maintenant si vous avez pu noter des comportements qui vous ont choqué et qui m’auraient échappé, n’hésitez pas à m’en faire part !

mardi 27 septembre 2005

Les gestes qui tuent (5)

Je parlais hier de ceux qui toussent, mais c’est la même chose pour ceux qui éternuent sans détourner la tête et qui balancent à travers le wagon un nuage de postillons plus ou moins gras. Sans filet, sans mouchoir ou main pour faire écran. Honte à ceux qui se retrouveront avec une grosse morve qui leur pendra au nez et qui du coup chercheront en hâte un mouchoir dans leur poche ou leur sac pour s’en débarrasser.

Puisqu’on en est au nez, autant continuer dans la série. Ne vous est-il jamais arrivé de sursauter, alors que vous somnolez ou lorsque vous êtes captivé par votre lecture en cours, parce que quelqu’un à côté de vous se mouche bruyamment ? Un peu dans le style trompettes de Jéricho, celles qui on fait s’effondrer les murs fortifiés... Pour ceux là le mouchoir triple épaisseur est vivement conseillé. J’ouvre une parenthèse pour raconter les blagues que l’on pouvait faire du temps où le tire-jus était en tissu à carreaux, genre mouchoir de grand-père encore appelé mouchoir de terrassier. Comme il pendait, il était possible de le tirer d’un coup sec, au bon moment pour mettre son propriétaire dans l’embarras. On s’amusait comme on pouvait à l’époque ! Aujourd’hui, avec des mouchoirs en papier on se retrouve avec un coin du mouchoir dans les mains…

Et pour ceux qui ont décidé de ne pas se moucher, il ne restera plus qu’à renifler pendant des heures. Jusqu’à ce que quelqu’un de bien intentionné propose un mouchoir en papier, d’un air de dire j’espère que je te mets la honte en montrant à tout le monde que tu renifles espèce de gros dégueu !

On peut terminer la série avec les cracheurs. Non seulement ils dégouttent mais en plus ils peuvent être dangereux si par malheur il vous arrive de mettre le pied dedans. A qui n’est-ce jamais arrivé ?

(à suivre…)

lundi 26 septembre 2005

Les gestes qui tuent (4)

Ajuster sa (petite) culotte. Là je m’engage sur un terrain que je ne connais pas trop (ça n’intéressera personne de savoir que je porte des caleçons). De plus il s’agit, a priori, pour moi d’un geste typiquement féminin. Je ne peux que me laisser aller à des hypothèses. Vos témoignages (mesdames, mesdemoiselles et messieurs) seront donc les bienvenus.

Cela s’apparente aussi au bien connu réajustage de bretelle de soutien-gorge, accompagné ou pas d’un claquement sec et sonore. Le geste est rapide mais ne passe pas souvent inaperçu. Selon la profondeur du bonnet le buste sera penché plus ou moins en avant. On a pu constater l’emploi d’une deuxième main pour remettre en place l’objet de l’inconfort.

Quelle que soit l’heure de la journée, en fait tôt le matin ou tard le soir en ce qui me concerne, il n’est pas rare de voir des gens bailler à s’en décrocher la mâchoire. Bailler arrive à tout le monde et est un réflexe naturel. C’est mieux quand on met la main devant la bouche. Vos amygdales n’intéressent personne, pas plus que vos plombages et encore moins le fond de votre culotte ! Par contre il est comique de voir le bâillement se communiquer de voyageur à voyageur. C’est une des rares choses que les gens se refilent en souriant, d’un air entendu.

Ce qui fait moins sourire et au contraire qui inquiète et dégoûte, c’est lorsque votre proche voisin se met à vous tousser bruyamment et grassement sous le nez, sans mettre sa main ou un mouchoir devant sa bouche. Il vous envoie en passant en vous soufflant dans les bronches un jet de microbes et virus tous plus virulents les uns que les autres. Je sais bien qu’à force de prendre les transports en commun on se vaccine contre un certain nombre de choses… Cela dit la résistance de chacun trouve toujours ses limites, et je ne parle pas que de la résistance aux maladies.

(à suivre...)

vendredi 23 septembre 2005

Les gestes qui tuent (3)

L’épisode des crottes de nez dans le blog de Maurice vous a rassasié ? Voici d’autres gestes dont je suis le témoin régulier bien malgré moi dans les transports en commun. Je rêve, on peut toujours rêver n’est-ce pas, d’un monde où les autres éviteraient de s’exposer de la pire manière en public. Ou tout du moins qu’ils le fassent discrètement. Je suis sûr que chacun y trouverait son compte. Ne m’en veuillez pas si vous vous sentez concernés, je suis comme ça. Et je n’ai pas envie de changer.

Se gratter les c… Il s’agit d’un sport typiquement masculin qui consiste comme ont dit de façon imagée, à décoller les bonbons qui collent au papier. En position debout on peut secouer une jambe plusieurs fois de suite. On en profite ainsi pour remettre un peu d’ordre dans le service trois pièces. Ce n’est pas esthétique, certes, mais après on se sent beaucoup mieux. Que celui qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre !

Se gratter le c… Il s’agit d’une activité aussi bien masculine que féminine. Quand un enfant le fait il insiste et se tortille en même temps avant de se faire sèchement réprimander. Eventuellement il se sera pris une baffe au passage, d’autant plus facilement que le bras qui sert à se protéger est occupé ! Viendra ensuite le vermifuge (en comprimé maintenant bande de petits veinards). L’adulte sera plus discret. Sauf s’il pense qu’il n’y a personne derrière pour constater l’erreur de goût.

Se racler bruyamment le fond de la gorge essentiellement masculin). Je sais que dans certains pays, au Japon tout du moins, cela fait partie des mœurs. Cela dit je peux vous assurer que tous ceux qui l’ont fait autour de moi n’avaient pas l’air japonais.

(à suivre...)

mardi 20 septembre 2005

Les gestes qui tuent (2)

Après les bouffeurs de crottes de nez, j'avais prévu de disserter sur une autre catégorie de personnes qui me retournent l'estomac : les rogneurs d'ongles. Leurs doigts boudinés et brillants de salive et la façon insistante avec laquelle ils arrivent encore à arracher une parcelle d'ongle me dégoûtent.

Mais, car il y a un mais, en ce moment je suis plongé dans la lecture d'un livre qui accapare mon temps d'écriture. Je ne désespère pas de le faire un jour (prochainement). Promis !

Par ailleurs il est fort probable, et là pour une autre raison, que je ne publie rien jeudi. Ce sera en effet un jour particulier et je suis sûr que vous aurez rapidement deviné pourquoi.

lundi 19 septembre 2005

Les gestes qui tuent (1)

Vous les avez déjà remarqués et vous vous êtes offusqué. Dans le même temps vous vous êtes posé la même question. Qu'est-ce qui les pousse à faire ça à ce moment là dans cette condition particulière ?

De qui parle-t-on ? Plutôt des hommes quoique j'ai pu observer des spécimen féminins, mais au bureau ! Lesquels ? Ceux qui conduisent une voiture, sont arrêtés à un feu rouge à côté de vous et se curent le nez consciencieusement en attendant que ça passe au vert. Nan' en avait parlé à une époque et je crois me souvenir avoir essayé de la convaincre de prendre des photos à ce moment là.

Eh bien dans le train c'est la même chose, sauf qu'ils ne conduisent pas mais lisent le journal ou un livre ou ne font rien, trop absorbés qu'ils sont. Au début ça commence toujours par se pincer doucement, rapidement et à plusieurs reprises le dessous du nez avec le pouce et l'index. La respiration est certainement sifflante et la narine plus ou moins bouchée. Comme il faut en avoir le coeur net, l'exploration se poursuit avec un index fureteur plus ou moins enfoncé dans l'appendice nasal et tourné dans le bon sens. Plusieurs tentatives de décollage ou d'arrachage seront nécessaires avant de pouvoir ramener délicatement la matière coupable à la surface.

Invariablement elle se retrouvera coincée entre le pouce et l'index et on la fera rouler pendant un certain temps jusqu'à obtenir une petite boule qu'on pourra laisser tomber discrètement par terre ou qu'on dégagera à travers le wagon grâce à une pichenette experte. Il ne sera pas possible dans d'autres cas, pour s'en débarasser, que de la coller sous le siège.

Enfin ayons une pensée toute particulière pour ceux qui sans broncher sont capables de déguster sur place le produit de leur fouille.

vendredi 16 septembre 2005

Défense de stationner (5)

Donc les bus sont coincés en attendant qu’on vienne les délivrer. Et à l’intérieur des bus, les passagers, dont je fais partie. Et là on sent le mécontentement. On peut le palper. Vous avez eu une journée difficile, vous avez marné dans les trains, vous êtes à la bourre car on vous attend et votre bus est coincé par des c…

Combien de fois me suis-je imaginé attraper le chauffeur par le col de chemise, le faire voler dehors histoire de lui montrer comment faire, prendre le volant d’un de ces mastodontes, enclencher la première, desserrer le frein à main, appuyer à fond sur l’accélérateur et lâcher enfin la pédale d’embrayage histoire de me frayer un passage en force ? Ou mieux encore, être aux commandes d’un char Leclerc et de passer par-dessus des crêpes en ferraille. Ou mieux encore, toujours aux commandes de mon char Leclerc, pulvériser à coups de canon ces tas de ferraille. Ou mieux encore, tel Han solo aux commandes de son engin interstellaire, vaporiser à coups de canon laser ces caisses à savon.

Feu mon Capitaine !

Feu mon Capitaine !


J’entends derrière moi les autres passagers qui m’encouragent :

-Vas-y Maurice !
- Ouais ! Tu l’as eu ce trou du c… !
- Recule pour l’achever !
- Et un ! Et deux ! Et trois zéro !

Malheureusement tout cela n’est qu’un rêve. Nous ne pouvons que regarder d’un œil mauvais mais impuissant le chauffeur qui a finalement daigné se décrocher du bar en zinc, la cigarette vissée au bec, monter dans sa voiture sans un regard, faire un démarrage sur les chapeaux de roues, libérer le bus et se remettre à la même place, en attendant le prochain bus.

jeudi 15 septembre 2005

Défense de stationner (4)

Car en fait le problème majeur de cette gare, ce sont les voitures. Ou plutôt leurs conducteurs. En particulier ceux qui viennent se garer là sauvagement, en dehors des six places réservées aux voitures, sur le peu de place laissée aux bus pour manœuvrer quand ce n’est pas carrément dans les arrêts de bus, quitte à bloquer toute circulation, sans gêne ni aucun respect pour les autres.

Les forçats du ballon de côte à toute heure de la journée se disputent les places avec les ados en survêtement immaculé et casquette (brodée) assortie et qui roulent en BMW. Si à 14 ans tu n’as pas ta première BM, t’es un moins que rien. Du coup alors qu’il y a des places libres sur les parkings adjacents, les six places (j’ouvre une parenthèse qui n’a rien à voir seulement pour dire qu’il pleut à Noisy-le-Sec, drôle non ?) sont occupées, de même que l’espace aux alentours, arrêts de bus et zone de manœuvre compris. Les panneaux du style « sens interdit », « réservé aux bus » ou « arrêt interdit », c’est pour les autres. Les bus sont coincés, mais tout le monde s’en fout. Depuis l’intérieur du bistrot on ne doit voir que ça, d’autant que tous les jours, invariablement c’est la même chose, mais pas question d’abandonner sa chopine !

La crainte du PV ? Il y a longtemps qu’on n’a pas vu l’ombre d’un policier par ici. On ne va tout de même pas faire du tort au commerce local quand même ! Ce serait mentir de dire qu’ils ne font jamais le déplacement. On les voit passer au ralenti de temps à autres dans leur voiture de fonction. Ils jettent un coup d’œil désabusé mais ne s’arrêtent jamais. C’est vrai que le bus finit toujours par sortir de là. En plus ça ne pénalise qu’un infime partie de la population. Toujours les mêmes.

Seulement le bus sera en retard pour la navette suivante et comme il a des horaires à respecter, vous vous retrouverez comme un couillon, assis dans le bus, lorsqu’il sera enfin arrivé, à attendre l’heure du prochain départ qui sera retardée par les voitures qui sont garées là où il ne faut pas…

(à suivre)

mercredi 14 septembre 2005

Défense de stationner (3)

Les riverains occupant les immeubles HLM proches de la gare ont du en avoir marre d’entendre la sirène à longueur de nuit. Déjà qu’ils ont les trains à longueur d’année sous leurs fenêtres sauf les jours de grève, si en plus ils doivent supporter les jeux bruyants des jeunes sauvageons… Cela n’a pas du durer longtemps avant que les plaintes affluent à la mairie.

Même chose pour la maison Poulaga. A force de crier au loup pour rien ils ont fini par ne plus se déplacer. Un peu comme les parties de sonnettes. Sauf que là il était possible de réveiller les forces de l’ordre en pleine nuit, sans aucun risque. Rigolade assurée. Par ailleurs le commissariat étant distant de plusieurs kilomètres et qu’il y a des tas d’autres choses qui surviennent justement au moment où vous en avez besoin, l’efficacité du système était loin d’être prouvée.

A moins finalement que tout cela n’ait été mis en place pour les chauffeurs de bus au moment où il était à la mode de les agresser pour un oui ou pour un non. En effet, sauf à être vraiment à côté du bouton d’alarme, au-delà de 20 mètres je doute de l’efficacité. A moins de mesurer 1,90 m et peser 110 kilos.

Assez rapidement l’alarme sonore a été désactivée pour ne plus gêner les riverains de même que la caméra et le micro. Plus tard il n’est plus resté que le gyrophare que j’ai vu clignoter pendant des jours et des nuits jusqu’au moment où les ampoules ont rendu l’âme. Le moteur lui a continué de tourner plus longtemps.

Bref un nouveau fiasco qui a coûté combien ? Sans compter les nombreux véhicules qui y ont laissé des pare-chocs, des éclats de phare ou de peinture, mais ceux-là je ne les plaindrai pas ! Au contraire !

(à suivre)

mardi 13 septembre 2005

Défense de stationner (2)

A une époque faste, peut-être y reviendrons-nous contraints et forcés à cause de la hausse du prix de l’essence, il y avait au moins 6 lignes de bus qui desservaient la gare. Les 6 arrêts sont toujours matérialisés bien qu’il n’y ait plus que 5 lignes qui fonctionnent, apparemment. Il fallait les loger ces arrêts d’ailleurs, étant donné le peu de place. Les bus ne peuvent s’y engager qu’en empiétant sur la voie de circulation en sens inverse ou en montant sur le trottoir, histoire de secouer un peu plus ses passagers.

Chaque arrêt a été équipé à une époque, de panneaux d’affichage qui renseignaient de façon fixe sur le numéro de la ligne et la destination. De superbes compteurs donnaient l’heure du prochain départ. En fin je n’ai pas le souvenir de les avoir jamais vu fonctionner. Il faut dire que les trains étaient d’une telle régularité…Combien ça a coûté comme dirait l’autre ? Il n’en reste que des vestiges de plastique et de métal brossé, aux couleurs (passées) de la ville. Les chiffres et les lettres se décollent, des graffitis et des autocollants apparaissent et disparaissent au fil du temps.

De la même manière, à une époque où l’insécurité était un cheval de bataille de nos chers élus, des bornes d’urgence ont été installées au niveau de chaque arrêt de bus. Etant reliées au Commissariat le plus proches (à 7 ou 8 mm), il suffisait au voyageur arrivé dans sa jungle de banlieue, en cas d’agression, de courir jusqu’à la borne la plus proche pour déclencher l’alerte, une alarme sonore, un gyrophare, une fois la liaison faite avec le commissariat, expliquer clairement la situation devant la caméra et le micro intégrés et attendre l’arrivée de la cavalerie légère.

(à suivre)

lundi 12 septembre 2005

Défense de stationner (1)

J’ai parlé de trains et des bus jusqu’à présent, des voyageurs que je côtoie au quotidien, mais jamais encore des parkings de la gare. Je vous rappelle, au cas où vous ne l’auriez pas compris, que je ne viens jamais en voiture à la gare. Fidèle à moi-même et décidé de boire le vin jusqu’à la lie, je prends le bus.

Des parkings, il y en a quatre. Un petit au centre, devant la gare, un à gauche de la gare pour ceux qui habitent à gauche de la gare, un à droite de la gare pour ceux qui habitent à droite de la gare ou à gauche mais qui n’ont pas trouvé de place sur le parking de gauche et enfin un parking excentré pour ceux qui habitent à gauche ou à droite mais qui sont arrivés trop tard pour trouver une place sur les parkings les plus proches. En dernier ressort il reste les trottoirs des rues de la zone industrielle voisine.

Entre la gare et ses trois parkings, au centre du décor donc, on trouve une petite place piétonne autour de laquelle se sont installés quelques commerces plus ou moins florissants. L’endroit est carrément glauque malgré les quelques cabines téléphoniques et les efforts déployés par la municipalité pour fleurir cet endroit. Vous y trouverez un café-restaurant-PMU-Rapido, un tabac-Loto-Euromillions, un kebab, le marchand de journaux vient de fermer, une pharmacie, un poste de Police Nationale qui a fermé depuis belle lurette, une épicerie (l’arabe du coin de la gare ouvert le 365 jours par an), une pizzeria et ses livreurs kamikazes en mobylette, un centre d’appel téléphonique pour les pays exotiques qui avant faisait de la coiffure afro et encore avant auto-école, un réchauffeur de baguettes pas cuites sans goût ni saveur et de viennoiseries. C’est aussi un des lieux privilégiés de rassemblement d’une certaine jeunesse.

(à suivre)

vendredi 9 septembre 2005

Week-end en vue

Début de week-end classique. Ou bien devrais-je plutôt dire fin de semaine classique ? Tout dépend de l’endroit où on place le curseur. Le week-end finit-il le dimanche à minuit ou bien quand on se lève le lundi matin ? Ou bien encore lorsqu’on arrive au bureau ?

La question se pose moins pour le début du week-end. Pour moi il commence vendredi en fin d’après-midi, à la sortie du bureau. Le moment de la reprise est lui moins clair, car il pourrait tout aussi bien commencer le dimanche soir quand pour une raison quelconque on pense à ce qui nous attendra lundi matin ou en allant se coucher en imaginant qu’il ne reste que quelques heures avant que le réveil sonne.

Une chose est sûre, le moment passé dans les transports en commun le vendredi soir ou le lundi matin permet de vous mettre en condition, que ce soit pour vous imaginer ce que vous passer en revue votre programme du week-end ou pour affronter la semaine à venir. On peut repenser aux événements passés ou à venir, aux choses à faire, à celles qu’on a mis en veilleuse en attendant soit le prochain week-end soit les prochains jours travaillés.

Les transports en commun vous permettent également de retrouver le petit monde dans lequel vous vivez plusieurs heures par semaine. Les mêmes personnes que l’on regarde plus ou moins, à qui l’on sourit plus ou moins ou à qui on parle plus ou moins.

Ma voisine d’en face semble perdue dans ses pensées. Ou bien elle s’est endormie. Pourquoi parlé-je d’elle ? En fait je peux difficilement l’ignorer. Il suffit que je lève les yeux de mon calepin pour qu’elle soit dans mon champ visuel. Normal me direz-vous puisqu’elle est assise en face de moi. Ses yeux s’ouvrent, me regardent. Ils n’expriment rien. Tout comme les miens. C’est facile d’avoir un regard qui n’exprime rien.

Je me risque à lui adresser la parole.

- Bonjour, vous êtes célibataire ? lui demandai-je.

Là je vois son regard s’éclairer et son visage se fendre d’un sourire.

- Comment avez-vous deviné ? me répondit-elle.
- Parce que vous êtes moche.

jeudi 8 septembre 2005

Places réservées

Oui, je sais, j’ai déjà publié un article à ce sujet. Du bon usage des quelques places réservées dans le train aux personnes diminuées du fait de leur âge ou de leur faiblesse physique. Et ce matin quelle ne fut pas ma surprise en réalisant que dans la partie inférieure des voitures à étage du RER A, sous les places dûment numérotées de un à quatre et signalées par un cœur, le tout dans une couleur verte, en fait il n’y a que deux sièges. Je prends ce type de train depuis des mois pour ne pas dire des années, mais je n’avais encore jamais relevé ce détail.

La troisième place n’est en fait qu’un dossier, sûrement pour les petits vieux qui une fois assis ne peuvent plus se relever. Ça leur économise la station assise sur un siège on ne peut plus confortable. S’il y avait eu une assise à ce dossier elle se trouverait pile en face de l’escalier qui dessert les deux niveaux et fait du coup office de quatrième place.

Il fallait oser le faire tout de même ! C’est dans ces conditions en particulier que je regrette de ne pas avoir d’appareil photo pour illustrer certains propos et en même temps me convaincre, en regardant les photos à tête reposée que je n’ai pas rêvé. J’ai quand même vérifié plusieurs fois avant d’écrire cet article, de peur de passer pour un hurluberlu.

Et maintenant que je vais le publier, je m’aperçois que de nouveaux autocollants ont été collés au dessus des anciens. Vous pourrez le constater vous-mêmes car si vous êtes attentifs sous le nouveau vous distinguerez le relief de l’ancien. Il n’y a donc deux places réservées et non plus quatre comme avant. Normal, les invalides de guerre meurent tous les jours et le taux de natalité chute.

mercredi 7 septembre 2005

L’horreur

Nombreux sont ceux ou celles qui trouve le train sale. Vous n'avez rien vu !

Je vais probablement en choquer quelques uns ou quelques unes, mais il faut que je vous fasse part de ce que j’ai pu voir, un soir, dans le RER A. Une chose non pas insolite, mais incongrue. Quelque chose qui me surprit, me stupéfia, me fascina presque, m’estomaqua pour finalement me faire sourire tellement la situation était grotesque et au final la réaction des autres voyageurs parfois drôle.

A l’époque je faisais un La Défense – Val de Fontenay en RER A. Et comme tous les jours, cela commence par une chasse à la place assise. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Pendant que le train terminait son entrée en gare, j’avais pu apercevoir une double rangée de sièges inoccupés dans une voiture pourtant bien remplie. La belle aubaine ! Par chance une porte s’arrête devant moi et je peux être le premier à me précipiter à l’intérieur pour m’asseoir. A ce moment là je réalise que c’est l’horreur ! Je suis stoppé net dans mon élan. Il faut même que je contienne les personnes qui derrière moi n’ont encore rien vu, me bousculent et voudraient elles aussi s’asseoir avant les autres. Et pour cause, je leur cache. Par terre il y a une ENORME MERDE !

C’est vrai qu’en entrant dans la voiture mon flair avait repéré une odeur douçâtre caractéristique mais néanmoins inhabituelle dans ces lieux. En toute logique j’aurais dû rebrousser chemin, mais la force d’attraction de la place libre a été la plus forte. La merde qui est par terre est énorme et les quelques mouchoirs souillés qui l’accompagnent innocentent nos compagnons les plus fidèles. Un être humain a donc chié entre deux rangées de fauteuils. Les bras en appui sur les banquettes de chaque côté. Probablement entre deux stations. Dans la journée c’est sûr. Au milieu d’autres voyageurs sans doute…

Un quart de seconde plus tard, les réflexes reprennent le dessus. Demi tour sur place. Excusez-moi messieurs dames... J’ai beau avertir ceux qui me suivent que ce n’est pas la peine d’y aller, personne ne m’écoute. Tant pis pour eux ils se rendront compte tous seuls. Tout juste si on ne me regarde pas avec un air mauvais. J’ai déjà repéré un siège seul un peu plus loin et je m’y précipite. Pas le temps de ressortir de la voiture. De ce fauteuil j’ai une vue dégagée sur la double rangée de sièges.

Au fil des stations, les voyageurs se précipitent aussi sur ce qu’ils pensent être une aubaine et les uns après les autres poussent des cris d’indignation, râlent ou ne disent rien avant de rebrousser chemin. Certains iront jusqu’à s’asseoir un long moment avant de se rendre compte que quelque chose cloche. D’autres choisiront volontairement de rester, en se tournant légèrement de côté, stoïques. Heureusement personne ne mettra le pied dedans…

Au fait, dans quel sens était-il tourné lorsqu’il a fait ça ?

mardi 6 septembre 2005

Rentrée scolaire

Ce coup-ci ça y est, les lycéens et collégiens ont réintégré les salles de classe. Nombreux sont les élèves que l’on peut revoir le matin dans les trains ou les bus. Et parmi eux, combien encore respectent la tradition de la coupe de cheveux « Spécial Rentrée Scolaire » ? Cela m’a toujours fait sourire d’imaginer les enfants ou ados, essentiellement des garçons, que l’on traîne chez le coiffeur pour leur donner un air présentable.

A une époque je ne souriais pas car j’en faisais partie. En ce qui me concerne il fallait passer sous la tondeuse et les ciseaux pas toujours bien aiguisés du coiffeur du bout du boulevard Sainte Barbe (je n’invente rien), après le coiffeur Sirot, pour dégager les oreilles et la nuque, avec la frange sur le côté. Je n’avais pas la boule à zéro ni la coupe en brosse. Ça ne durait vraiment pas longtemps, mais j’avais simplement horreur d’aller m’asseoir avec mes culottes courtes sur le fauteuil en skaï qui colle et vous arrache la peau au moment de se relever. Je ne supportais pas trop les petits cheveux qui piquent dans le cou ou le haut du dos. Mais bon, ça repoussait vite à l’époque…

Ils sont donc nombreux à remplir les salons de coiffure le week-end qui précède la rentrée scolaire tout comme le matin de la communion ou du mariage. Autant je peux le comprendre pour les filles dont les coiffures peuvent être plus apprêtées et ne sont pas prévues pour durer plus d’une journée, mais pour les garçons, y aller une semaine ou 15 jours avant permettrait de sembler plus naturel, non ?

Ainsi ces jours-ci la moyenne d’âge a sacrément chuté. Les places réservées ont été redistribuées. Rapidement toutes les places assises sont occupées. Des grincheux et des grincheuses ont triste mine. Leur train-train a été chamboulé et ça les perturbe un peu. Ça passera.

lundi 5 septembre 2005

Où sont passées les brodeuses ?

Il y a quelques jours Luciole, qui est curieuse, voulait que je l'éclaire (c'est un comble) sur un détail. Y a-t-il des brodeuses et des tricoteuses dans le train? La réponse est oui. En fait je devrais plutôt dire qu'il y en a eu. De même que des crocheteuses. Malheureusement force est de constater que depuis plusieurs mois je n'en vois plus. Mais où ont-elles bien pu passer ?

Maintenant que je me pose la question, il faut que j'y apporte une réponse. Ou plutôt des hypothèses car en fait je n'en sais rien.

Y aurait-il une saison particulière pour broder dans le train ? A l'approche de Noël qui je le rappelle est à l'origine une naissance, le retard pris sur les ouvrages destinés à être transformés en cadeaux doit être comblé. Les soirées au coin du feu ou devant la télévision ne suffisant plus, le temps de transport permet de terminer à temps. Même chose pour les autres naissances, mais qui celles-là ne tomberont pas forcément à Noël. Si c'est pour offir la brassière en six moix au moment où le joyeux bambin commence à faire ses premiers pas, c'est un peu tard...

Peut-être ne suis-je pas assis dans la bonne voiture. Crocheter rime avec papoter, tout comme tricoter. Comme en général je cherche plutôt un emplacement dans une voiture calme, j'évite les voitures à pipelettes que j'ai répéré.

Pour compléter ce post il faut que je vous avoue être curieux des modèles brodés. Certains abécédaires peuvent être magnifiques. Je préfère le point compté aux motifs préimprimés. La dextérité des crocheteuses me fascine. Le tricot me passionne moins sauf lorsqu'il s'agit de réaliser des modèles avec un motif multicolore nécessitant plusieurs pelotes en même temps. Là encore il s'agit de technique.

Une brodeuse mon Capitaine !

Une brodeuse mon Capitaine !

vendredi 2 septembre 2005

Message technique

Aujourd'hui n'est pas coutume je ne parlerai pas des transports en commun.

J'ai "simplement" complété la liste des blogs que je lis et que je relie en rajoutant ceux qui un jour m'ont laissé un commentaire.

Si cela pouvait encourager les vocations...

Par ailleurs je travaille pas trop activement à la réalisation d'un podcast. Ca marche, depuis l'enregistrement sur fond musical en utilisant "Garage Band", jusqu'au dépôt chez un hébergeur et en passant par le code qui vous permettra de rêver au son de ma voix !

A bientôt.

jeudi 1 septembre 2005

Ca va trop vite (2)

Résumé des épisodes précédents : la conductrice au volant de son bus recyclé en provenance de Pologne roule à tombeau ouvert, emmenant à son bord les quelques voyageurs qui ont réussi à la faire stopper. Ils sont verts, serrent les fesses et se cramponnent comme ils peuvent qui aux dossiers, qui aux accoudoirs.

Tout le monde a à l'esprit des images de bus renversés, de victimes éjectées ou coincées dans des amas de ferraille lorsqu'elles n'ont pas été étalées sur le bitume. Nous ne sommes pourtant pas sur l'autoroute ni sur une route de montagne, ni même sur une voie express ou encore une départementale. Nous roulons dans un lotissement. Un lotissement avec un tas de petites rues corbes, qui se croisent dans tous les sens, avec des priorités à droite. Les carrefours sont perdus et cachés par la végétation et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Même en ayant la priorité, il vaut mieux marquer un arrêt et s'engager avec prudence.

Et là nous roulons à 50 km/h. En voiture bien attaché, avec des pneus neufs et une route sèche vous vous faites déjà des frayeurs. Il y a déjà eu quelques accrochages et des vélos renversés. Rien de fatal jusqu'à présent. Dans le domaine où j'habite j'entends. En cas de freinage en catastrophe, les voyageurs se retrouveront tous au premier rang, sauf ceux qui seront passés à travers le pare-brise.

S'agit-il d'inconscience ? Je ne parle pas de celle de la conductrice, mais de la notre, à accepter de monter avec ce genre de furie. Comme ces voyageurs espagnols je crois qui ils n'y a pas si longtemps ont fait un scandale dans l'avion qu'ils occupaient. Ils ont pu le faire avant le décollage et ont obtenu gain de cause. Toujours est-il que je n'ai pas pu m'empêcher de faire une remarque à voix forte qui a peut-être eu comme conséquence un léger écart vite rattrapé, mais une fin de voyage beaucoup plus calme !

Champion mon Capitaine !

Champion mon Capitaine !

mercredi 31 août 2005

Ca va trop vite (1)

L'autre jour, un matin, j'avais failli me faire avoir par le bus qui était passé deux minutes plus tôt que d'habitude. Le conducteur, ou plutôt la conductrice (pourquoi vouloir en faire une profession masculine à tout prix ?) était arrivée en avance sur l'horaire officiel et semblait vouloir battre le record du tour. Le jour suivant ne fut pas vraiment un retour à la normale dans le sens où entre temps la conductrice avait été remplacée par un conducteur jusque là inconnu. Le jour d'après elle réapparut. Un petit poil encore en avance sur l'horaire officiel mais bon, un homme averti en valant deux, ces jours-ci je prends mes précautions et j'arrive un peu plus tôt que d'habitude à l'arrêt de bus.

Je monte donc dans le bus et à peine ai-je eu le temps de dire "Bonjour Madame !" qu'elle démarre sur les chapeaux de roues. Heureusement je conserve encore de bons réflexes et un sens de l'équilibre. Tout cela m'a permis de ne pas donner l'impression de vouloir piquer un 100 mètres pour rejoindre le fond du bus alors que je suis le seul à monter. Je réussis donc à m'agripper in extremis à une poignée salvatrice et à m'assoir en subissant les G de l'accélération brutale à la manière d'un Tom Cruise à ses débuts dans son école Top Gun.

Vous ne le savez sans doute pas, mais je viens de passer le permis A avec l'or à toutes les épreuves dans GT IV. Vous pouvez donc me croire lorsque je vous dis qu'on a affaire à un champion. Je crois que même avec son bus elle y arriverait. un peu comme si un char Leclercq grattait la Ferrari dernier modèle à un feu rouge. Ca décoiffe !

Pourtant si vous vous amusez peut-être à me lire, ici dans le bus nous n'en menons pas large. C'est le silence complet, chacun ne pensant qu'à une chose : serrer les fesses !

Allez comprendre pourquoi...

mardi 30 août 2005

Une journée de plus

Une de celles qui ne laissera pas de souvenirs impérissables et qui pourtant représente une grande partie de notre toujours trop courte existence. S'il fallait être optimiste peut-être dirais-je qu'elles nous font d'autant plus apprécier les autres.

Un peu comme lorsque le train se remplit en attendant qu'il démarre. La plupart du temps ce sont des personnes quelconques que j'ai le loisir d'observer. Ca peut durer des jours ainsi sans que je note quelque chose de particulier, tout du moins digne d'être rapporté ici pour vous mes chers lecteurs. Jusqu'au jour où c'est l'apparition ! Le moment que l'on n'attendait plus. Le miracle de Lourdes ! Cet instant qui vous fait oublier tous ces jours ternes et vous les fait passer au compte "Pertes et Profits". La récompense en quelque sorte de ces moments tristounets sans éclat.

Un peu comme à la chasse ou à la pêche. Qu'on soit à l'affut, au cul-levé, en traque, au lancer ou à la mouche, combien de fois rentrea-t-on bredouille ? Jusqu'au jour où l'on pêche la sardine qui a bouché le port de Marseille et dont on parlera pendant des générations.

Eh bien aujourd'hui c'est jour sans. Rien à se mettre sous la dent. Là où certaines se seraient contentées d'un laconique "RIEN", j'observe quand même beaucoup de lecteurs, quelques accros du SMS, des acharnés des mots croisés ou flêchés, deux ou trois somnoleurs, une bouffeuse de chips et toujours le même qui écrit.

Une pensée particulière pour ceux qui sont capables de ne rien faire, en apparence. Sans doute comme moi ont-ils une vie intérieure très riche !

jeudi 25 août 2005

Au revoir mon Capitaine !

Après la série sur les valises à roulettes, après les mésaventures du porteur de sac à dos et afin de rester un peu plus longtemps dans l'esprit vacances, voici à quoi ressemble ma valise lorsque je pars. En cette période charnière, trouver l'inspiration n'est pas la chose la plus aisée. Je reprends ainsi une idée suggérée par Vroumette. Cette note est d'autant plus utilse qu'il faut que je recommence l'exercice en réel ce matin. Eh oui, je prends quelques jours de rab. A ce moment de la lecture, si vous n'avez pas encore décroché, méfiez-vous, la crise de narcoleptie n'est pas loin !

En fait je n'ai pas de valise, mais un sac en toile de nylon noir. A l'intérieur vous y trouverez une trousse de toilette (brosse à dents, dentifrice, rasoir à main, gel de rasage, lames de rechange, crème hydratante pour le soin du visage, shampooing, spray fixant et brosse à cheveux (je ne suis pas prof de maths), gel douche sans savon, déodorant, eau de toilette, pince à épiler, coupe-ongles et lime à ongles (j'en ai), coton-tiges.

Côté vêtements des caleçons, des chaussettes (les petites qui arrivent à la chemise cheville (merci Samantha) pour aller avec les petites baskets qui vont bien), des T-shirts manches courtes et longues, chemisettes, pantalons, bermudas, caleçons de bain (je repars au bord de la mer), et un polo à manches longues au cas où.

Pour les accessoires j'utilise un sac à dos dans lequel je loge un billet de train et la carte de réduction qui va avec, mon téléphone mobile et son chargeur, un lecteur MP3 de la marque de la pomme et son chargeur, des bouquins, des revues (je ne prendrai pas l'avion, et surtout pas cette companie. En ce moment ils ne tiennent pas trop bien en l'air. J'aurais donc quatre heures de trajet par le train), un couteau multi-fonctions, des clés , mes papiers d'identité, moyens de paiement, bloc notes et stylo bien sûr, portefeuille, porte-cartes, bouteille d'eau et quelques chewing gums (pas des Malabar).

Voilà, vous savez tout. Ou presque...

Quelle est cette companie mon Capitaine ?

Quelle est cette companie mon Capitaine ?

mercredi 24 août 2005

Coup de blues

Ca m'a pris petit à petit hier (mardi donc). Il a plu pendant la nuit. On peut encore voir les traces dehors : quelques tâches sombres sur le bitume. Mais surtout c'est ce ciel. Gris et bas. Et aucun signe que ça s'améliore. Gris et uniforme. Rien à voir avec les ciels gris et nuageux de la côte flamande si bien représentée par quelques peintres il y a quelques années.

Vu de l'intérieur de mon train du matin, il n'a rien de réjouissant. Au contraire. On dirait qu'il s'est installé pour un bout de temps. Il tombe un crachin tiédasse et l'air est humide. Et du coup tout est gris ce matin. Les gens, le train, les maisons, l'horizon... et mon humeur. On attend pourtant depuis des mois qu'il pleuve pour compenser les effets de la sécheresse, mais ce n'est pas ça qui est espéré. Quitte à ce qu'il ne fasse pas beau en cette saison, autant qu'il pleuve un bon coup plutôt que de nous jouer l'automne en plein mois d'août. Mais cessons ces considérations météorologiques qui finalement m'énervent.

J'ai pourtant apprécié comme tous les jours mon petit-déjeuner pris en tête à tête avec les journalistes de France Info. Un bon café fraîchement passé, coloré d'une goutte de lait demi-écrémé et une demi-flûte à l'ancienne de chez Paul, grillée et tartinée de confiture aux abricots faite maison. Suffisamment énergétique pour tenir le coup jusqu'au déjeuner, dans sept heures environ.

Je ne m'attends pas à ce que ce trajet matinal dans le train me permette de surmonter ce petit passage à vide. Le salut ne viendra pas non plus du boulot ou de mes collègues de travail. Ce qu'il me faut c'est juste un petit rayon de soleil. En principe il y a quelques rayons qui m'attendent ce week-end qui commencera jeudi soir pour se terminer mardi matin.

Le début de l'éclaircie ?

mardi 23 août 2005

Fin des vacances ?

Hier, lundi donc, j'ai pu noter un changement notable. Deux en fait.

Le premier c'est que cette semaine j'ai un nouveau chauffeur de bus. A mieux y regarder, et contrairement aux apparences, c'est plutôt le modèle féminin, mais je ne sais pas si on dit chauffeuse de bus. Quoique maintenant les uns comme les autres ne chauffent plus grand chose. Enfin bref elle m'a fait démarrer la journée sur les chapeaux de roues en arrivant avec deux minutes d'avance par rapport à l'horaire officiel. Heureusement que je l'avais entendu arriver. J'ai sprinté, la sacoche dans une main, en faisant de grands moulinets pour me faire voir sur le côté. En freinant pour me prendre à bord c'est tout juste si le bus ne s'est pas mis en travers en laissant une trace de gomme brûlée sur la chaussée. Ce matin je ne fus pas le seul à démarrer de cette manière. Au fur et à mesure que le bus avançait, je pouvais voir d'autres habitués comme moi sortir d'un peu partout en courant, en faisant de grands gestes. C'est plaisant à observer une fois qu'on est assis ! Etant nouvelle sur le parcours, était-ce la crainte d'arriver en retard à la gare ? Ou bien tout simplement sa montre n'était-elle pas à l'heure ? Nous sommes finalement arrivés à bon port et pour sûr nous n'avons pas manqué le train. L'attente n'a même jamais été aussi longue ! Voilà pour le premier changement.

L'autre changement ? C'est le nombre de voyageurs. Il a sensiblement augmenté par rapport à la semaine dernière. Je m'en suis rendu compte une fois arrivé à Haussmann Saint Lazare. Je ne m'en suis pas aperçu plus tôt tout plongé que j'étais à rédiger un article à paraître avant la fin de la semaine. Du coup l'accès aux escalators est plus difficile. A y regarder de près bon nombre de voyageurs, même s'ils ont le teint encore bronzé à l'heure de la reprise, ont la mine défaite. Ils ne sont pas vraiment souriants. Et je peux les comprendre. Bientôt les vacances ne seront plus un souvenir, mais un nouveau projet, pour demain, dans une semaine, un mois, un an...

lundi 22 août 2005

Culbutos

J’ai évoqué, jusqu’à l’insupportable pour certaines, les valises à roulettes. C’est peut-être devenu maintenant le moyen le plus répandu pour transporter ses effets au cours d’un voyage, mais pas le seul. Il reste encore des adeptes du sac à dos. Pas celui qu’on maintient en travers de la poitrine grâce à un « scratch » avec la poche spéciale téléphone mobile dessus et dans lequel on peut loger un plan de Paris, un appareil photo numérique compact et une mini bouteille d’eau. Ni celui de taille un peu plus grande et de marque djeun’s qui permet d’emmener en plus une trousse de toilette-maquillage, un téléphone mobile et un livre de poche. Je veux parler du vrai sac à dos des familles. Le sac à dos au format militaire en permission pour le week-end, ou encore routard tout terrain en route pour Katmandou. Ou pour la face nord de l’Everest, avec bretelle, ceinture et tout le toutim, capable d’emporter un volume de 70 litres sans broncher, sans compter le matelas de sol, la tente avec les tiges en acier bi-chromaté, le porte piolet et des sangles dans tous les coins.

J’ai vu un voyageur en porter un de ce type ce week-end. Au premier abord j’ai vu le sac qui culminait au milieu de la foule des voyageurs, ensuite j’ai remarqué le voyageur. Il n’avait pas l’air très épais (le voyageur) et il avait juché ce sac jaune canari qui devait peser au moins aussi lourd que lui sur les épaules. Le centre de gravité était donc haut. Il voyageait avec sa compagne qu’on aurait pu prendre pour sa mère. Ne riez pas ! Il y en a… En plus du sac à dos, il traînait une grosse valise. Et un chien, tenu en laisse. Le spectacle était dans la salle. Bien sûr tout ce petit monde était en retard. J’imagine que le trajet dans le métro n’avait pas été de tout repos.

Arrivé devant le composteur il a fallu sortir les billets qui bien sûr étaient au fond de la grosse valise. Quelle idée ! Car c’est en se penchant pour les attraper que le sac à dos a commencé à lui passer par dessus la tête pour l’entraîner de façon irrémédiable en avant. Il s’est donc retrouvé la tête plantée dans la grosse valise, avec un gros poids sur les épaules ! Incapable de bouger ! Complètement coincé, il a commencé à engueuler sa compagne afin qu’elle lui vienne en aide ! Il ne pouvait pas lâcher la laisse du chien qui avait eu peur et ne pensait qu’à se sauver au milieu de la foule et le sang commençait à lui monter à la tête. Finalement, étant apparemment aussi lourde que le sac et son porteur, elle a réussi à remettre tout ça d’aplomb et calmer le chien. Les billets ont été retrouvés, compostés et le voyage a pu reprendre son cours…

Le grand a mangé le savon mon Capitaine !

Le grand a mangé le savon mon Capitaine !

samedi 20 août 2005

You are Lost Captain !

Vous vous remettrez mon Capitaine !

Vous vous remettrez mon Capitaine !

vendredi 19 août 2005

Valises à roulettes (7)

Allez, encore un épisode avant de clore cette série sur les valises à roulettes. J’aurais pu commencer par détailler l’évolution de la valise à roulettes au fil des âges. J’ai évoqué les toutes premières versions, avec les roulettes sur la tranche, mais force est de constater que l’espèce a évolué.

Le tout premier modèle fut réalisé à partir des valises en plastique rigide. En effet on ne connaissait pas les matériaux composites (et légers) à l’époque. Et même s’ils existaient, le prix était rédhibitoire. Les premières valises rigides, même vides, pesaient donc des tonnes. Elles avaient été conçues au moment du gros boom des vacances en avion, étant donné le soin méticuleux apporté par les préposés à la manutention des bagages. Si vous aviez le malheur de leur confier votre valise familiale, même entourée d’une solide sangle et cadenassée comme il faut, il y avait un risque élevé de vous faire appeler dans le hall de l’aéroport pour venir reconnaître vos effets dans un état tel que vous n’auriez jamais pu l’imaginer. Une fois remplie, même Superman aurait eu du mal à la décoller du sol. Les roulettes firent alors leur apparition.

Tout le monde ne voyageant pas en avion, les roulettes ont rapidement contaminé d’autres types de bagages, comme les sac de voyage mous ou même les valises classiques. Les dimensions évoluèrent également, toujours à cause des voyages en avion.

Si au début des valises en plastique rigide vous étiez content de savoir que votre valise allait écrabouiller les valises à l’ancienne, à un moment donné les voyageurs exaspérés et décidés à se venger à leur tour, se ruèrent sur les valises en plastique. Du coup ces dernières commencèrent à souffrir aussi à cause d’une part des chocs entre elles et d’autre part à cause du changement de mentalité des préposés aux bagages qui se dirent que toutes ces valises étaient suffisamment solides pour qu’ils puissent donner libre cours à leur énergie débordante. De plus en plus de personnes voyageant avec de plus en plus de bagages, l’attente pour récupérer ses bagages alla en s’accroissant de façon exponentielle.

C’est ainsi que sont nées les valises à roulettes « spécial-cabine », inspirées sans doute du matériel emporté par le personnel volant, qui leur permet entre autres d’éviter l’attente au moment de la récupération des bagages lorsque ceux-ci ont voyagé dans le même avion que le votre. Elle furent conçues en toile de nylon avec des dimensions leur permettant de rentrer plus ou moins facilement dans les coffres-zà-bagages prévus à cet effet.

Les derniers modèles sont maintenant en matériaux composites, car elles sont redevenues rigides. Les couleurs n’ont pas trop évolué, mais vous pourrez maintenant apercevoir des modèles vache frisonne…

Sans mentionner le comportement de leurs propriétaires, elles ont tout de même un problème récurrent : elles sont toujours aussi bruyantes !

jeudi 18 août 2005

Valises à roulettes (6)

L’approche des escaliers devient pratiquement impossible lorsque plusieurs valises à roulettes se présentent au même moment. En effet certains conducteurs (ou conductrices) ont tendance à piler net pour s’arrêter et prendre le temps de replier le manche de leur terrible engin, attraper la poignée et finalement se résigner à le porter. Même chose à l’arrivée. Nouvel arrêt en haut ou en bas de l’escalier pour poser la valise par terre dans le bon sens, déplier le manche télescopique et repartir. Ceux qui suivent n’auront qu’à attendre et prendre leur mal en patience. Lorsque vous avez un train à prendre…

Lorsqu’il s’agit de descendre un escalier certains ne s’encombreront pas d’attraper une autre poignée afin de porter leur bagage. Ils se contenteront de lui faire dévaler les marches dans un grand bruit qui fera se retourner tout le monde. L’échantillon représentatif se situe plutôt dans la partie masculine des adolescents. Les djeun’s quoi, qui marquent ainsi le rythme de leur musique poussée à fond par leur walkman.

Face à un escalator la manœuvre diffère légèrement. On se retrouve un peu dans la même situation que lorsqu’on est en voiture derrière un conducteur qui veut se garer en faisant un créneau. Il y a les bons (chanceux ?) et il y a les autres, les besogneuses. Il s’agira pour le conducteur de la valise, dans un espace réduit et en étant pressé par le défilement ininterrompu des marches l’escalator qui l’emporte déjà, de se retrouver lui sur une marche et la valise sur une autre, de manière à libérer la place pour laisser passer les autres piétons. Et il y en a pour qui ça prend plus de temps que pour d’autres… L’arrivée, que ça monte ou que ça descende, ne pose en général pas de problème puisque le démarrage se fait dans la foulée.

mercredi 17 août 2005

Valises à roulettes (5)

Tout d'abord il n'y a pas que moi qui suis irrité par ce genre de bagages. Même entre eux les possesseurs de valises à roulettes ne se font pas de cadeaux, sont inattentifs, pour ne pas dire aveugles et sans-gêne. C'est en quelque sorte rassurant. Les accrochages physiques et verbaux ne sont pas rares et me font bicher. Va donc eh… ! C’est ainsi que je me suis rendu compte qu'il est possible de les faire partir en vrille rien qu'en glissant un pied sous une des roulettes. Non seulement le conducteur pressé de l'engin s'excuse car il vous a roulé dessus, mais en plus la valise commence à partir en c... pardon, en chaussette. Certains arrivent à la rattraper. Pour d'autres la figure se terminera sur le toit avec torsion du poignet car on ne veut rien lâcher et on espère toujours la rattraper.

Autre observation, la position du conducteur. On rencontre rarement un possesseur de valise ou de sac à roulettes avec un engin à sa taille. Combien y en a-t-il qui marchent da façon complètement déhanchée pour éviter que leurs pieds tapent dans le bagage et le renversent, ou tout simplement parce que la poignée ou la manche télescopique est trop court et qu'il faut bien que les roues touchent le sol ? Pas très pratique et encore moins esthétique, mais combien comique et pathétique.

Par ailleurs la dimension de la valise à roulettes est souvent inversement proportionnelle à la taille de son propriétaire. Vous aurez certainement croisé et remarqué comme moi des petites valises à roulettes souvent tirées par un homme grand et raide, pas forcément baraqué, et pour lequel on pourra s'interrogera sur sa virilité. A l'inverse les valises à roulettes de la taille d'une armoire normande sont plutôt tirées par de frêles jeunes filles (blondes et lourdement accessoirisées) ! Tâchez de les éviter si vous ne voulez pas plus tard voir votre départ en vacances virer au cauchemar lorsqu'il s'agira de remplir le coffre de la voiture familiale.

mardi 16 août 2005

Valises à roulettes (4)

Pour continuer la série, il faut que je vous fasse part de ce que j'ai vécu dernièrement. Pas plus tard que ce week-end en fait. En fait ça pourrait être n’importe quel week-end du mois d’août. En effet, pendant le mois d'août je prends le train (TGV) tous les vendredi soir au départ de Paris Montparnasse et rentre le lundi matin de bonne heure de manière à retourner directement au boulot. J’ai de la chance car je peux voyager léger. J’emporte avec moi le strict minimum car la plupart de mes affaires sont déjà sur place. Au retour je reviens toujours un peu plus chargé qu’à l’aller. Et pour tous ces allers-retours j’utilise un sac de voyage que je porte.

Mais il est passionnant ce garçon quand il s’y met à nous raconter tout ça !

Ce week-end c'était le week-end du 15 août, donc il y avait pas mal de monde dans la gare. Et pas le genre voyageurs de banlieue qu'on voit habituellement dans le RER ou le métro. Non, là il s'agissait de l’espèce noble de ce genre un peu particulier qu'on appelle aussi les grands voyageurs et reconnaissable à la quantité de bagages qu’il emmène avec lui. Grand voyageur donc, pas par la taille, bien sûr, mais plutôt par la distance à parcourir entre deux gares sur les trains grandes lignes. Dans un TER on n'est déjà plus considéré comme un grand voyageur. Et les grands voyageurs comme je le disais voyagent avec des bagages. Et parmi ces bagages, il y a des... valises à roulettes ! Etait-ce le fait d'avoir écrit récemment quelques articles à ce sujet ? Toujours est-il que vendredi j'ai eu l'impression de n'en avoir jamais vu autant que ce week-end (le lundi matin je suis train au radar pour observer ce genre de choses). Il y en avait dans tous les coins. Je me suis alors rendu compte de plusieurs choses.

A suivre…

vendredi 12 août 2005

Valises à roulettes (3)

L’arrivée des valises à roulettes a entraîné la disparition des porteurs et la désaffection pour les chariots. Elle est par contre à l’origine de la naissance de nouveaux types de voyageurs.

D’un côté il y a ceux qui n’en n’ont rien à faire de stationner devant les escaliers ou les escalators pour essayer de décoincer, pour la rentrer ou la sortir, la poignée télescopique de leur valise à roulettes.

Il y a également l’espèce de ceux qui roulent sans faire attention au monde qui les entoure. Ne vous est-il jamais arrivé de manquer de vous casser la figure à cause d’une valise à roulettes qui change de direction sans crier gare devant vous ? Si au moins ce genre d’engin était équipé d’un fanion ou d’un gyrophare pour signaler sa présence au milieu de la foule !

Les valises qu’on ne voit pas peuvent parfois être entendues. Il arrive souvent que les roues grincent. Défaut de lubrification. C’est le genre de souci qu’on se promet de régler une fois rentré chez soi, mais qu’on oublie tout aussitôt.

Entendu récemment :

- Y’a ta roue qui grince !
- …
- Y’A TA ROUE QUI GRINCE !
- Tu ne peux pas parler plus fort ? Y‘a ma roue qui grince !

Certains revêtements sont à l’origine d’un bruit insupportable. Si vous prenez l’exemple du parvis de la Défense qui est composé de dalles couvertes de petits galets, vous comprendrez de quoi je parle. Le vacarme est assourdissant et peut parfois couvrir les conversations. Comme tout le monde marche dans le même sens, même en ralentissant l’allure pour se laisser distancer, ça fait durer le plaisir. Jusqu’au moment où on se fait rattraper par une autre…

Enfin il y a ceux qui cumulent tous ces comportements. Dans ce cas la seule chose à faire est de sauter à pieds joints sur leur valise et de recommencer encore et encore jusqu’à épuisement total. Ca défoule !

jeudi 11 août 2005

Valises à roulettes (2)

Une fois le marché inondé par ces valises instables et onéreuses, quelques uns subi le problème de plein fouet. Et pas les moindres. J’imagine par exemple le patron de la boîte qui fabrique les valises en question. Un jour il devait partir en voyage d’affaires sur une île du Pacifique, accompagné de sa secrétaire. Alors qu’il était à la bourre parce que son chauffeur s’était retrouvé coincé dans les embouteillages, il a du presser le pas dans les couloirs et le hall de l’aéroport avec sa superbe valise branlante. Et bien sûr il a loupé son avion à cause de cette valise instable. Sans compter la honte devant la secrétaire ! L’ingénieur maison s’est fait virer sur le champ. Il a été remplacé par un autre qui finalement a imaginé de mettre les roulettes sur la largeur ! Il fallait y penser, non ? Du coup il a été obligé de mettre une poignée télescopique pour adapter la prise en main. Et roulez jeunesse ! Combien de personnes ont acheté une valise instable ? Des millions. A vous de casquer à nouveau pour ce miracle de la technologie.

La taille de ces valises à également évolué de manière à pouvoir être glissées dans les cabines des avions. Combien de fois ai-je vu de grossiers personnages essayer de faire rentrer une valise trop grande dans un coffre à bagage trop petit, sans prêter la moindre attention au manteau ou l’imperméable que vous aviez pris soin de plier comme il faut de manière à éviter qu’il se froisse, ou bien en renvoyant sur les roses l’hôtesse qui se propose de la mettre un peu plus loin, là ou il y a de la place.

Car évidemment chacun veut éviter de mettre sa valise dans la soute en prétendant que le sac de 20 kilos qu’il porte est un bagage à main. Du coup chacun veut voyager avec sa valise au dessus de sa tête. On ne sait jamais… S’il prenait un jour l’envie à quelqu’un d’autre de vouloir sortir en cours de vol avec votre bagage !

mercredi 10 août 2005

Valises à roulettes (1)

Le post d’hier m’a fait penser à une invention certes utile, mais parfois plus qu’irritante une fois mise en de mauvaises mains. Vous le saviez déjà, je parle des valises à roulettes. On a plus de chance d’en voir en grand nombre le vendredi et le lundi. En particulier au moment des vacances, dans les gares et les aéroports. Elles sortent alors d’on ne sait où et sont toujours précédées d’une personne pressée qui ne se préoccupe pas du tout des pieds des autres.

L’espèce a évolué au fil des ans. Malheur à ceux que se seront jetés sur les premiers modèles, qu’ils auront bien sûr payé le prix fort, et qui étaient un non-sens et certainement mis au point et conçus par un ingénieur. En effet leurs roulettes étaient placées sur la hauteur (le côté le plus petit ou la tranche si vous préférez). Le centre de gravité était de ce fait haut, l’écartement des roulettes au minimum, rendant l’objet instable, quelle que soit la vitesse et la qualité du revêtement. Il suffisait en plus de l’avoir chargée en mettant les choses lourdes en haut (par exemple des chaussures ou une trousse de toilettes), pour la voir tituber et se vautrer au milieu des couloirs et des halls. Une fois remise sur roulettes, au moindre virage, au moindre choc ou changement de direction, même chose, la valise partait à droite et à gauche pour se vautrer. Le modèle à quatre roulettes disposées sur le fond de la valise était à peine plus stable que celui équipé de deux roulettes en coin.

J’imagine l’énervement du propriétaire de la valise en question. Il est déjà pressé, et du coup se trouve retardé. Après une première chute, il décide d’accélérer le pas, provoquant une nouvelle chute et un nouveau retard et une irritation grandissante. La scène peut se répéter un certain nombre de fois, jusqu’au moment où excédé, il décide de prendre sa valise par la poignée, pour la porter.

Et immédiatement regretter d’avoir à soulever la quantité de choses qu’il pensait pouvoir faire rouler.

Ne soyez pas négatif mon Capitaine !

Ne soyez pas négatif mon Capitaine !

Encore un effort mon Capitaine !
Encore un effort mon Capitaine !

mardi 9 août 2005

Train Train

Aujourd’hui comme hier, rien de nouveau sous le soleil. Et ce manque d’activité n’est pas sans influence sur mon activité. Je me laisse vivre. Au ralenti. Il en va de même pour mon imagination. Elle tourne au ralenti en ce moment. Les trains de banlieue eux aussi ralentissent. C’est tout du moins ce que je ressens. Sans être à dire que je contrôle chronomètre en main combien de temps je mets pour rentrer chez moi le soir, j’ai l’impression que c’est plus long que d’habitude…

C’est sans doute dû au manque d’agitation habituel. Les arrivées en gare sont d’un triste ! A peine 2 pelés et un tondu par bus. C’est le changement radical. Pas de bousculade du matin au soir. C’est peu commun.

La seule agitation a lieu pour moi le lundi matin et le vendredi soir. Je pars pour le week-end retrouver ma « petite famille ». Il faut malheureusement penser au retour. Pour ce faire je prends le TGV en Gare Montparnasse. Lever au radar à cinq heures du mat’, sans les frissons. A six heures et quelques du matin il y a du monde qui a fait l’effort de se lever tôt pour rejoindre Paris. J’en fais partie.

Je me retrouve donc parmi ces voyageurs plus bronzés que la moyenne, chargé d’un sac de voyage (sans roulettes), qui cherche à se frayer une place dans le métro quelques heures à peine après s’être baigné en mer ou avoir fait une marche à travers la campagne ou au bord de la mer. A ce moment là j’ai vraiment l’impression d’être un étranger. De ne pas faire partie de ce monde et de ne pas vouloir en faire partie.

Il faudra attendre que la semaine s’écoule avant de pouvoir à nouveau s’évader et profiter de ces quelques heures, de ces quelques jours loin de la cohue. J’aurai tout le temps de la retrouver dans quelques semaines. Avec le mauvais temps en plus.

Vous sortez du cadre mon Capitaine !

Vous sortez du cadre mon Capitaine !

lundi 8 août 2005

Torpeur estivale

Ce ne sont pas les grosses chaleurs en ce moment et je ne m’en plaindrai pas. Les transports en commun parisiens sont d’autant plus fréquentables en ce moment qu’il n’y fait pas trop chaud et qu’il n’y a pas trop de monde. Pour l’instant… Un peu comme au bureau qui semble avoir été déserté ces jours-ci.

Je sais que ça ne durera pas. Pas plus de quinze jours. C'est-à-dire cette semaine et la semaine du 15 août. C’est traditionnel. Etant donné ce que j’entends dire autour de moi, je pense qu’il y aura encore moins de monde la semaine prochaine.

De là à dire qu’il faut en profiter, non, je n’irai pas jusque là. Tout au plus apprécier la situation et le moment présent. En étant réaliste car comme je le disais, ça ne durera pas.

Il est donc possible en ce moment de voyager dans des voitures aérées et fraîches le matin. Ce serait presque agréable. On ne transpire pas et du coup on n’est pas collé à son voisin ou à sa voisine. Les gens sont moins stressés et moins énervés, plus agréables et plus souriants. Les tenues sont légères et… Je m’égare.

En fait dans cette situation je réalise qu’il ne se passe finalement pas grand-chose qui vaille la peine d’être commenté ou critiqué. D’autant qu’en ce moment je suis embarqué dans les dernières aventures de ce cher Harry Potter. Je n’ai pas résisté. Je n’ai pas attendu la sortie d’octobre. J’ai eu du mal dans le sud de la France à en trouver un exemplaire qu’il a fallu que je commande en librairie. Du coup je ne regarde pas trop ce qui se passe autour de moi et je suis isolé dans mon petit monde fantastique et magique. La fin de l’année scolaire approche pour lui, donc la fin de l’aventure pour moi et j’ai encore des progrès à faire avec les formules magiques si je veux pouvoir rigoler un peu en septembre.

Tarentallegra !

vendredi 5 août 2005

Mon voisin parle trop fort

Cela fait malheureusement partie des choses qui arrivent. A force de se retrouver dans des lieux publics où il est impossible d’être seul et isolé, à un moment où à un autre vous vous retrouverez forcément assis à côté de quelqu’un qui parle fort. D’autant plus fort que vous jugerez sa conversation inintéressante, quels que soient les efforts que vous tenterez désespérément de déployer pour ne pas l’entendre. Je ne parle même pas de l’écouter. Il faut tout de même souligner que la plupart du temps les gens parlent à voix basse. Sauf les Zyvas qui feraient mieux de temps à autre de kiffer à donf le staïle des bouffons qui font pitié.

En plus ce matin je n’ai pas de chance car la batterie de mon iPod est à plat. Je l’ai rangé dans ma sacoche en le laissant allumé (une fois de plus). Donc aucun moyen de couvrir le blabla ambiant.

De quoi parle-t-il ? D’une sorte de kermesse (pas une ducasse) qui a eu lieu le week-end passé, avec des tas d’épreuves du style course en sac, ballon de rugby attaché à un élastique et qu’il faut porter le plus loin possible. Donc quelque chose de plutôt du genre sportif où les plus crâneurs peuvent se faire mal ! Tout cela d’une voix vraiment forte. Pourtant le bruit de fond n’est pas plus élevé que d’habitude.

Un sourd alors ? Il n’y a pourtant aucun lien de cause à effet. C’est comme siffler sous la douche. Pas d’effet secondaire !

Tellement fort que j’ai de plus en plus de mal à me concentrer ou même en faire abstraction. Pourtant encore une fois je ne trouve aucun intérêt à ses propos. Enfin il vient à descendre ! Il va pouvoir raconter son histoire aux voyageurs du RER A. Moi je continue sur le E.

A partir de dorénavant comme dirait l’autre, je veillerai à ce que la batterie de mon iPod soit toujours chargée !

jeudi 4 août 2005

Strapontins

Après les places réservées aux infirmes civils, aux femmes enceintes de plus de deux heures (ça coupe les jambes ?) et aux invalides de guerre, parlons maintenant des strapontins et de l’usage qui en est fait.

Ils sont pratiques dans la mesure où tous les sièges des banquettes sont occupés et qu’il n’y a pas trop de monde devant les portes afin de pouvoir s’y asseoir sans trop gêner.

Amusants aussi lorsque, sadique, dans le métro vous vous levez brusquement pour entendre l’assise frapper violemment le dossier dans un grand bruit et effrayer ou réveiller en sursaut les autres voyageurs. Faire exploser un sac en papier dans un lieu public devrait par les temps qui courent être sévèrement puni !

Utiles en période d’affluence pour poser une sacoche sur la tranche du strapontin relevé.

Bien pratique cette invention, que ce soit au théâtre ou dans un train, bien que très inconfortable dès qu’on mesure plus d’un mètre soixante.

Ils sont gênants lorsque certaines personnes persistent à vouloir y rester assis alors que la voiture est bondée, bien que cela soit déconseillé, mais pas interdit et trop souvent toléré. Il y en aura toujours quelques uns (hommes ou femmes) qui en dépit de la cohue, des regards assassins et des coups sournois ne bougeront pas d’un pouce et s’accrocheront à leur place assise, aussi inconfortable soit-elle, en faisant semblant de ne pas voir ou comprendre ce qui se passe autour d’eux.

Vous avez beau leur marcher sur les pieds, trébucher en les heurtant (en vous excusant bien sûr), essuyer consciencieusement le dessous de votre sacoche sur leurs genoux en passant, leur faire des remarques acerbes, leur poser un livre ou un journal sur la tête, ils restent la plupart du temps stoïques, imperturbables et sourds à votre demande de bien vouloir se lever et il n’y a que dans ce lieu où ils sont prêts à subir les pires des choses, sans remord apparent, sans honte… et surtout sans gêne !

Au prix du billet il ne faut rien lâcher.

mercredi 3 août 2005

Journal de bord

Cela fait trois heures maintenant que le train a quitté la Gare de Lyon. Et c’est enfin le premier arrêt. Je dis « enfin » en pensant à la moitié des voyageurs qui se précipite à l’extérieur sur le quai, une cigarette et un briquet à la main, histoire de profiter des deux minutes d’arrêt pour s’en remettre une couche dans les artères. Je rigolerais qu’il y en ait un ou une qui se fasse coincer et reste sur le quai ! « Eh ! Mais… Attendez moi bon sang ! ».

Sinon si je devais faire une critique (une de plus), c’est au sujet de la place que j’occupe. Je vous ai expliqué hier que j’étais assis sur une banquette faisant face à une autre avec une tablette pour les séparer. C’est mon statut de père de famille nombreuse qui certes me permet de voyager à moindre tarif, mais qui du coup me fait occuper une place généralement réservée à une marmaille bruyante, alors que je voyage seul.

Du coup je me retrouve dans la voiture ‘04’, à l’entrée de la voiture-bar. Etant donné qu’il s’agit d’un jour de grand départ en vacances, du défilé il y en aura aujourd’hui. Et comme en plus j’ai la chance d’être assis à côté de la porte du compartiment, je vais pouvoir en profiter pleinement.

J’aurais du faire le compte du nombre d’ouvertures, de fermetures, de personnes qui entrent et qui sortent… Faire le compte de celles qui me bousculent sans s’excuser, de ceux qui ont du mal à circuler dans le passage, étant donnée leur corpulence, ou bien à cause des mouvements du train.

Sans cela je dois avouer que j’arriverai reposé, malgré les heures passées à rester assis. J’en aurai tout de même profité pour somnoler en me faisant bercer par la musique de mon iPod, la bouche grande ouverte à baver sur ma chemise. J’espère que le spectacle n’aura pas trop incommodé les autres.

Le train vient de repartir de Montpellier. Il n’y a plus grand monde. A part ma voisine d’en face, comme par hasard, qui se tord la tête et a réglé sa vision sur zoom maximum pour essayer de déchiffrer mes pattes de mouche.

mardi 2 août 2005

Début des vacances

Ca y est ! C'est fini ! Maurice est de retour après 3 semaines d'absence. Comme pratiquement dans la plupart des cas, c'est bien sûr toujours trop court. Mais bon on se dit qu'on en a bien profité. En pensant déjà aux prochaines. Voici donc avec un léger décallage, le récit partiel des premières heures de mes congés, dans les transports en commun.

C'est donc au lendemain d'horribles attentats à Londres que j'ai pris le train. Le TGV pour être plus précis, afin de m'extirper de la capitale à grande vitesse. Nous étions nombreux à avoir eu la même idée ce jour-là ! Les abords de la Gare de Lyon sont, tous les ans et à la même époque, complètement saturés par une foule de personnes chargées de sacs et de valises plus ou moins encombrants.

Il faut bien sûr ne pas poser son bagage n'importe où, tâcher de repérer un comportement suspect, un bagage abandonné... Des messages diffusés par haut-parleur ne cessent de le répéter. Mais ne laissons pas place à la paranoïa. J'ai plus important à faire. Me trouver un ou deux sandwichs pour tenir jusqu'à demain matin.

Et là, pas de bol ! Le boulanger du Nord de la France n'a pas de boutique dans la gare. Je suis contraint et forcé de me rabattre sur "La brioche pas cuite" et ses sandwichs au pain mou. Celui au thon me donne déjà des aigreurs d'estomac mais ls se sont fait dévaliser. Je ne me ferai pas avoir deux fois. Sous prétexte d'avoir voulu voyager léger et avoir ça de moins à trimballer depuis La Défense, j'avais pensé les acheter en Gare de Lyon. Perdu ! Ce n'est pas grave, c'est les vacances.

Au moins j'en aurai fait profiter tut le monde dans le compartiment. En effet il a parfumé le wagon pendant tout le temps pendant lequel je l'ai dégusté. J'en voyais quelques uns saliver. Eh eh eh ! D'autres, à voir leur tête, semblaient ne pas trop apprécier l'odeur du poisson. Surtout ma voisine d'en face, celle qui n'arrête pas de regarder plus ou moins discrètement ce que je fais. C'est un des inconvénients que de voyager aux place se faisant face et séparées par une tablette.

vendredi 8 juillet 2005

Vacation

Ce coup-ci, ça y est ! C'est mon tour ! A moi les vacances !

Trois semaines de break, trois semaines sans transports en commun, trois semianes sans train, sans RER, sans bus, sans retard. Je n'aurai pas de montre, pas d'heure, pas de course pour ne pas louper le dernier train ou celui qui est à quai. Pas d'internet, pas d'ordinateur, pas de blog ni de site internet à alimenter au moins quotidiennement. Pas de notes ou de commentaires laissés par-ci par-là au gré des lectures (un peu toujours les mêmes quand même que je serai content de retrouver). A peine un téléphone mobile que j'allumerai de temps à autres. Pas de cohue, pas de foule. Pieds nus pendant trois semaines. Les costumes, les cravates, les chaussettes noires qui vont bien, tout cela sera remisé au placard avec le cartable. Quelques T-shirts (pas ceux en photo), des pantacourts (pas de gilet multi-poches Anitta). Des bermudas peut-être des lunettes de soleil... Et puis peut-être aussi un bouquin. Des bouquins ? Cela va bientôt faire un an que je n'ai pas lu de livre. Depuis mon accident de vélo, Nan'. Et en parlant de vélo j'irai probablement voir le départ d'une des étapes.

Il fera beau, il fera chaud (contrepéterie belge). Au fait savez-vous que "les contrepéteries" est une contrepéterie ? N'hésitez pas à me laisser votre réponse. Il y aura un peu de vent pour mes cerf-volants. Peut-être que ceux qui sont dans le coin pourront apercevoir celui que j'ai fait voler dernièrement. Celle qui est attirée par les petits jeunes (mais n'ose pas l'avouer) et qui les fait rougir, a plus de chances que les autres ! Cette fois j'essaierai avec une ligne de 200 mètres, rien que ça !

La mer sera à la bonne température, idéale pour la voile, Denis, le sable sera fin, le bois de pins grouillant de vie, de ces animaux qu'on ne voit que là, et pas dans les safaris, au Kenya ou ailleurs. Les fruits de saison seront de là-bas. Orgie de melons, de concombres, de tomates, de tapenade, de pêches, de cèbe et de poulets plats en perspective ! A moi les baignades, les sculptures dans le sable, la rêverie, le repos, les couchers de soleil sur la plage, au bord de l'eau avec le sentiment d'être seul au monde et d'être en paix.

Rideau !
Où êtes-vous mon Capitaine ?

Où êtes-vous mon Capitaine ?