vendredi 7 octobre 2005

Nouveaux lecteurs

A défaut d'écrire un article vendredi, j'en ai profité pour relire vos commentaires, y répondre et faire un tour sur quelques blogs pour y laissser également des commentaires forcément intelligents tous plus drôles les uns que les autres !

Le page des sites que je lis et relie s'agrandit.

Bienvenue à Feuille et à Mimidup. Je vous recommande ces pages.

Dommage que Chouchenn et Jean-Hubert n'aient pas laissé de coordonnées plus précises.

Enfin à tous les anonymous, si vous avez des difficultés pour vous faire connaître, n'hésitez pas à poser des questions.

Bon week-end à tous.

ps : sans oublier Fong, qui ne laisse pas son adresse mais que je connaissais déjà.

jeudi 6 octobre 2005

Lendemain de R.T.T.

Toute chose, bonne ou mauvaise, ayant une fin, j'ai retrouvé le chemin du travail. La journée d'hier comme prévu n'a pas été vraiment reposante.Et là que constatai-je ? Eh bien que nous sommes en automne pour de bon. Le quai ce matin était perdu dans le brouillard. L'air était donc humide et frais. Les arbres de la forêt qui borde la voie ferrée ont changé de couleur. Du vert ils sont passés au jaune, au doré, à l'orange, au marron. Bref des couleurs plus chaudes, comme pour nous réchauffer alors que la température chute.
Le soir il fait maintenant noir bien avant que j'arrive à destination, tout comme le matin le départ se fait dans l'obscurité. Je ne vous parle pas du réveil qui lui été comme hiver se fait au radar dans le brouillard.

Mais Maurice est passionnant en ce moment pense la moité des lecteurs qui n'a pas encore décroché... Tiens puisque c'est ça je vous pose une colle.

The kitchen is under the table. To be or not to be is a beautiful knock-out. Pussycat you are it is beefsteak pommes-frites. E pericoloso sporgersi.

Que celui ou celle qui trouve d'où vient cette citation se signale au plus vite. Vous avez le droit d'utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour arriver à vos fins : recherche Google, le Tante Denise, vos voisins, vos amis, la violence, le chantage, la torture, les chatouilles...

Je m'encombre la tête avec des choses que je n'ai pas apprises mais qui me sont restées gravées en mémoire et je voudrais savoir si nous sommes nombreux dans ce cas là.

A vous lire.

mercredi 5 octobre 2005

R.T.T.

Hier c'était la grève je n'ai eu aucun problème pour me rendre sur mon lieu de travail. Au contraire, et comme annoncé, ça a mieux roulé que la veille et comble du luxe, j'étais assis dans le RER le matin comme le soir.

En ce mercredi, et sans lien de cause à effet avec la journée d'hier, Maurice a tapé dans son stock de reuteuteu. Royalement (pensée pour les révolutionnaires en jupon) il s'est accordé une journée de repos.

En fait il est complètement faux de dire qu'une journée où on ne va pas travailler est une journée de repos. Mais tout ça c'est une autre histoire.

mardi 4 octobre 2005

Jour de grève

Aujourd'hui c'est la grève qu'ils ont dit à la radio. A les écouter c'est la révolution. Rien ne va plus...

Qu'à cela ne tienne, j'irai travailler, comme tous les jours.

Je vais avoir un train sur deux et deux RER sur trois.

Je suis sûr que ça roulera mieux qu'hier (mon train du matin été supprimé sans préavis) et que ça roulera mieux que mercredi.

En plus il y aura moins de monde.

lundi 3 octobre 2005

Le côté positif

Qui trouve grâce aux yeux de Maurice ? A le lire on jurerait que personne ne semble être digne de lui. Toujours à se plaindre des autres, à critiquer… Ses voyages ressembleraient à un parcours du combattant au milieu d’une cour de miracles. Il se retrouverait tel un extra-terrestre au milieu de gens sales et mal élevés, entouré de petits morveux d’à peine 10 kilos mais capables de couvrir le vacarme environnant à grands coups de hurlements stridents. Il doit faire attention à l’endroit où il va poser les pieds, il doit supporter la cohue, la chaleur de la foule, les retards, les grèves d’une certaine catégorie du personnel...

Finalement il comprend que tant de personnes soient attachées à faire le même trajet en voiture, quitte à perdre des heures au milieu des embouteillages matin et soir, à risquer les accrochages et subir la hausse du prix des carburants.

Heureusement il arrive à prendre du recul. Il est capable de s’évader rapidement de ce monde à part. La lecture, la musique et l’écriture sont de bons moyens, l’écriture ayant en plus le mérite d’avoir en plus un caractère « exécutoire » (comme le canal !).

C’est vrai que souvent il vaut mieux être en bonne santé, en pleine possession des ses moyens physiques et avoir une capacité à supporter beaucoup de choses, avant de monter dans les transports en commun. Est-ce le cas de mes voisins ? Ressentent-ils quelque chose ? Portent-ils un regard ou un jugement quelconque sur le monde qu’ils traversent ou bien sont-ils complètement indifférents ? De prime abord rien ne me distingue des autres. Je ne suis pas différent d’eux. En apparence seulement. Je pense être différent lorsqu’il s’agit de regarder autour de soi, d’observer et de se poser des questions. Je lève la tête plus souvent que la moyenne. Et je vous rapporte fidèlement ce que je vois et comprends, même si je l’avoue j’ai tendance à exagérer et grossir le trait. Malheureusement il y a parfois des moments où il n’est pas nécessaire d’en rajouter.

Enfin, rassurez-vous, il n’y a rien d’insupportable dans tout cela. La preuve ? J’y retourne tous les jours !