vendredi 25 février 2005

Les parasites me brouillent l'écoute

Certains verront dans ce titre une fameuse contrepèterie. Ils ont raison. Mais ce n’est pas l'objet de ce post. Vous avez pu lire hier et peut-être vous rendre compte par vous-mêmes que certaines informations n'étaient pas annoncées au travers des haut-parleurs. D'autres le sont. Le problème c'est que ce n'est pas toujours au bon moment.

Imaginons que c'est un jour où rien ne va plus. Pour des raisons qui vous sont inconnues les trains circulent mal. Très mal. Ce jour là, comme par hasard, vous avez un rendez-vous important ou bien vous devez rentrer plus tôt que d'habitude. Bref il faut que ça roule. Vite et bien. Comme ça va mal, il y un monde fou sur le quai. Les écrans d'informations sont à la rue. Vous ne pouvez vous fier qu'aux annonces faites par haut-parleurs. A ce moment retentit le jingle que tout le monde redoute car annonciateur de mauvaises nouvelles. L'information concernant votre train commence à être débitée. Et c'est chaque fois la même chose. Au moment où l'information essentielle est diffusée un train passe à toute allure. Son bruit assourdissant couvre complètement le message. Les usagers se regardent d'un air interrogatif en espérant que l'un d'entre eux ait saisi ce qui est en train d'être dit. La seule chose que chacun pourra saisir, c'est la fin du message. Le train est passé et on peut alors entendre :

"... la SNCF vous remercie pour votre compréhension."

jeudi 24 février 2005

Train court, train long

Selon des raisons qui me sont inconnues, la SNCF propose aux heures de pointe des trains courts et des trains longs. Un train long fait-il 8 ou 10 voitures? Un train court fait-il 4 ou 5 voitures? Je n'en sais rien. Il faudra que je vérifie. Une chose est sûre, un train long est deux fois plus long qu'un train court. Par conséquent on loge deux fois plus de voyageurs dans un train long que dans un train court. Autre conséquence un train court n'occupe que la moitié de la longueur du quai qui l'accueille. D'un jour sur l'autre, à chaque heure de départ correspond son train court ou son train long. Il suffit de consulter les écrans d'information pour le vérifier. C'est presque immuable. Presque...

Ca ne l'est plus lorsque pour une raison inconnue, la SNCF décide de rompre le train-train quotidien en remplaçant un train long par un train court. En règle générale (je parle en connaissance de cause), en arrivant sur le quai, les usagers se contentent sur les écrans d'information de vérifier l'heure de départ de leur train qu'ils savent court ou long. C'est pourquoi ils ne vérifient pas la longueur du train (pourquoi le feraient-ils?). Ils s'en vont alors occuper leur emplacement sur le quai (en général toujours le même). Lorsqu'ils réalisent que le train ne s'est pas arrêté en face d'eux comme d'habitude, la panique s'empare de ceux qui attendent le train en fin de quai et en début de quai. Ils doivent se dépêcher de rejoindre le train. La première et la dernière voiture sont prises d'assaut par un grand nombre d'usagers. C'est la course et puis la bousculade pour trouver une place. Le même phénomène se reproduira de gare en gare. Au bout du compte le train sera bien sûr bondé.

Ne serait-il pas judicieux que la SNCF passe un message par haut-parleur ce jour-là pour prévenir du changement de manière à laisser le temps aux usagers de se repositionner sur le quai et éviter une bousculade?

mercredi 23 février 2005

Un peu de fraîcheur

Il y avait ce matin un enfant dans le train. Je le souligne parce que c'est plutôt rare, surtout tôt le matin en semaine. N'oublions pas que nous sommes en pleine période de vacances scolaires. Il devait avoir 5 ans à tout casser. Un petit garçon. Equipé pour le froid et accompagné de sa maman. C'est lui qui l'appelait comme ça.
Là où ils sont montés il restait encore quelques places de libres. Et l'un comme l'autre a choisi sa place. Evidemment la maman s'est assise là où il y avait 2 places l'une à côté de l'autre en milieu de banquette. Evidemment le petit garçon s'est assis à une place seule, à côté de la fenêtre. Les demandes répétées de la maman n'y ont rien fait, il n'a pas voulu s'asseoir à côté d'elle. Au bout de quelques instants les voyageurs pris entre les deux ont décidé d'un commun accord de bouger pour laisser la maman s'asseoir à côté du petit garçon. A cet âge là c'est quand même plus agréable de voir le paysage que de rester coincé au milieu d'adultes.

Il n'y en avait qu'un seul à commenter ce qu'il voyait et ressentait. Un seul à poser des questions à sa maman autant de fois que nécessaire pour finalement obtenir une réponse. Au milieu des usagers silencieux comme des tombes qui ne se regardent même pas. Il était le spectacle était dans la voiture. Et puis vint le moment où le train se met à ralentir à l'approche de son arrêt. Le petit garçon se lève alors et se précipite en exultant car " On est arrivé ! ". De tous les voyageurs c'était le seul à se réjouir de l'arrivée en gare.

Il y a longtemps que ce genre d'enthousiasme nous a quitté.

mardi 22 février 2005

Rien ne va plus

Depuis plusieurs semaines maintenant les portillons Navigo et autres de la gare Haussmann-Saint-Lazare sont grands ouverts. Dans les 2 sens. On peut donc passer sans encombres du métro ou du RER A directement sur le RER E pour pas cher et ce sur 8 zones de tarification. Quand ils fonctionnaient ils étaient à l'origine de bouchons monstrueux car ils ne pouvaient pas absorber l'énorme flux de voyageurs. Maintenant la circulation des voyageurs est plus fluide. C'est vrai que la situation précédente était quelque peu absurde. Les 5 minutes gagnées grâce à EOLE sur les trains SNCF de banlieue arrivant à la Gare de l'Est étaient perdues au moment du passage des portillons. C'est ça le progrès.

Ce matin, toujours en gare Haussmann-Saint-Lazare mais aussi sur d'autres quais an banlieue, les écrans indiquant les départs des différents trains étaient momentanément en panne. Les annonces se faisaient par haut-parleur interposé de façon quasiment inaudible quoiqu'à un niveau sonore très élevé. Malheurs aux étrangers ou aux personnes n'ayant pas l'habitude d'emprunter ce moyen de transport parce qu'alors il y a de quoi se perdre. C'est vrai qu'il était tombé 1/2 centimètre de neige.

lundi 21 février 2005

Navigo

Une belle invention que ce Navigo. Tout le monde devrait l'avoir. C'est du confort a peu de frais. Finies les files d'attente aux guichets les premiers jour du mois. De plus on ne se casse plus la tête à faire des calculs pour savoir s'il est plus rentable de prendre un coupon mensuel ou plusieurs hebdomadaires au moment des congés. Ca éviterait de faire râler ceux qui en ont et qui trouvent que ceux qui n'en ont pas mettent trop de temps à passer les portillons. Car ça se joue à la demie seconde près. Avec le Navigo le passage se fait dans la foulée. Avec un coupon mensuel ou hebdomadaire même en visant bien la fente, le temps de passage est un peu plus long. Du coup c'est incroyable comme on peut parfois lire l'irritation et l'exaspération sur les visages de certains lorsque leur moyenne est ralentie. C'est en général arrivé devant le portillon que l'on se met à rechercher sa Carte Orange ou qu'on essaye de sortir son coupon avec de gros gants en hiver! Ou alors le fente est bouchée par un chewing-gum ou a fondu par malveillance.

Il arrive que le portillon ne s'ouvre pas immédiatement. Et là c'est un peu comme la télécommande dont les piles sont fatiguées. On a tendance à appuyer plus fort sur les touches. Avec le Navigo, on le frottera plus fort sur le lecteur dans un mouvement de va-et-vient très rapide. Pas sûr que ça soit la bonne méthode... Si au bout de moins d'une seconde le portillon ne s'est pas ouvert, alors on change de file sans bien sûr se soucier de ceux qui sont derrière ou à côté.