mardi 27 décembre 2005

Transports en commun

Il est parfois des événements qui vous font regretter de ne pas avoir pris les transports en commun. On loue la liberté offerte par les voitures. Quand un grain de sable se glisse dans l'engrenage, il se grippe. Lorsqu'on le lubrifie trop, c'est la même chose. Explications.

Ainsi alors que je me rendais dans ma région d'origine, en voiture, quelle ne fut pas ma surprise de constater que l'autoroute que j'emprunte habituellement était fermée à la circulation. Ce sont vous me direz des choses qui arrivent. D'autant qu'une trentaine de kilomètres auparavant un message signalait la fermeture de l'autoroute. Un accident ? Aucune annonce dans ce sens à la radio n'avait interrompu notre programme musical. Des travaux ? Pas en cette période de l'année, le froid ne le permettant pas. Un grève d'une certaine catégorie de personnes ? Même chose, rien sur les ondes.

C'est donc dans l'ignorance que je me suis retrouvé sur une route que je n'avais pas empruntée depuis des années. Depuis que l'autoroute avait été construite en fait. Les nationales ont leur charme, quelle que soit la campagne traversée. Celle-ci était sous le soleil en cette veille de Noël. Le problème est que je n'étais pas seul. Loin de là ! Des dizaines, ces centaines de personnes étaient devant et derrière moi. A un tel point qu'il m'aura fallu pratiquement 45 minutes pour traverser des petites villes telles que Wormhout, rouler au pas pendant 30 minutes avant d'atteindre le feu rouge de tel autre village. Au grand étonnement des habitants du cru qui ont mis des heures à rentrer chez eux !

C'est en lisant le quotidien régional le lendemain que j'apprendrai qu'un camion citerne a perdu sur 40 kilomètres quelques 800 kilogrammes d'huile de colza. Les gendarmes venus à la rescousse de personnes ayant dérapé ont eu quelques difficultés à s'arrêter. Subodorant une anomalie ils ont décidé par précaution de fermer l'accès à l'autoroute. La fermeture durera une semaine environ, le temps de trouver le détergent qui va bien et de nettoyer des hectares d'asphalte.

En dehors du fait de me faire redécouvrir une campagne que je n'avais plus traversée depuis des lustres, j'ai pu constater la mise en place rapide d'un nouveau moyen de locomotion en commun que j'ai pu immotaliser ci-dessous. Rassurez-vous, j'ai pu arriver à temps à l'église dans la dune et surtout avant le Père Noël !

En voiture mon Capitaine !

En voiture mon Capitaine !