jeudi 22 mars 2007

Happy Birthday Belette !

Ce matin n’était pas un matin comme les autres. C’est en effet la première fois que Maurice prenait le train le jour de l’anniversaire de sa fille préférée.

Ce matin, au réveil, il ne lui avait pas souhaité un bon anniversaire. D’apparence tout semblait se dérouler comme un jour ordinaire. Pourtant Maurice avait tramé quelque chose dans le secret, afin de lui faire une petite surprise.

C’est toujours amusant de faire comme si on avait oublié de souhaiter l’anniversaire de quelqu’un. La personne concernée sait, forcément, que c’est le jour de son anniversaire, et s’attend à ce qu’on lui souhaite. Cela dit, si on lui souhaite tout de suite, l’effet escompté de la surprise risque de perdre de sa saveur. Donc, quitte à passer pour un sans-cœur, on fait comme si de rien n’était, sachant que l’autre vous reproche peut-être votre oubli, mais sans l’avouer. Au moment de dévoiler ce que vous avez préparé, vous savez que tout sera oublié !

Il en fut ainsi ce matin. Réveil, petit-déjeuner, préparatifs, départ en voiture pour la gare, attente du train… tout se passe comme pour une journée classique. Ce n’est qu’un fois installés à leurs places habituelles que les choses se mirent en place.

Tout d’abord Maurice extirpa son iPod de son sac, l’alluma et rechercha la musique qu’il venait juste de rajouter. Un « Happy Birthday To You » interprété par les Fêtards et extrait du disque 4 de la compil’ « Faire la fête ». Entre parenthèses, pas le genre que Bra écoute régulièrement, mais pas non plus du genre auquel vous pensez !

Maurice lui passa les écouteurs et lui remit un paquet cadeau. La Belette (c’est son surnom), put alors fébrilement déballer son petit cadeau en musique ! Son sourire franc ne laissa aucun doute sur le plaisir qu’elle éprouva à ce moment-là ! Il était temps de sortir le gâteau d’anniversaire : une de ses portions de gâteau dans un emballage individuel, pratique à mettre dans la poche !

Pour les bougies et le Champomy, on attendra ce soir !

mercredi 21 mars 2007

Accrochez-vous !

En repensant l’autre jour à l’article que j’avais écrit au sujet de la barre qui dans les transports en commun permet aux voyageurs de garder leur équilibre, en imaginant les techniques que chacun d’entre vous a pu développer pour faire face à l’adversité, une anecdote m’est revenue.

Cela s’est passé il y a quelques années dans une ville portuaire du Nord de la France. Et bien entendu l’action se déroule dans les transports en commun. En l’occurrence il s’agit d’un autobus car le tramway ne fonctionnait déjà plus. Un groupe de trois personnes comme on n’en voit plus monte dans le bus. On peut distinguer un adulte d’une cinquantaine d’année et deux adolescents. Ils sont tous les trois habillés en aube et l’un des adolescents porte une grande croix, celle que l’on porte en tête d’une procession d’enterrement.

Certes ce n’était pas un enterrement à Ornans, mais si vous avez l’occasion de voir ce tableau cela vous donnera une idée des personnages.

Dans le bus, une âme charitable a laissé une place assise au prêtre. Les enfant de chœur sont debout dans le bus au milieu d’autres personnes qui ne leur prêtent pas plus d’attention que ça dans la mesure où il n’y avait, à ce moment-là, rien d’extraordinaire à voir un prêtre, non pas en soutane, mais en aube, accompagné par des enfants de chœur.

Celui qui est chargé de la croix la tient verticalement et discute gaiement avec son camarade.

Tout se passe bien jusqu’au moment où le bus se met à freiner brutalement. Les voyageurs se retrouvent alors déséquilibrés et dans un ultime réflexe, s’agrippent à la croix, pensant avoir affaire à une barre du bus !

Il faut imaginer la scène ! Un groupe de voyageurs au regard ahuri, cramponnés à la croix pensant avoir affaire à un support digne de confiance, et partant à la dérive dans le bus !

J’en ris encore !

mardi 20 mars 2007

Lecture et transports

Publié le 14-03-2007 à 14:56 sur le site Web du journal gratuit Métro

On lit dans les transports en commun
Pour passer le temps ou ne pas en perdre, 56 % des Métronautes disent lire dans les moyens de locomotion publics

lecture


Encore quatre stations de métro, le temps de finir son chapitre ou de lire quelques articles de journaux. Parce que les transports en commun sont des lieux propices à la lecture pour 56 % des 229 Métronautes qui ont répondu au sondage. Près d'un sur trois (27 %) déclare lire de temps en temps. 10 % ne lisent jamais et 7 % rarement.

lundi 19 mars 2007

Vue imprenable

Le fait de se retrouver dans la position debout au milieu d’une foule compacte de voyageurs peut parfois amener à des situations cocasses. En temps normal chaque individu considère naturellement l’espace qui l’entoure comme étant son périmètre de sécurité. A partir du moment où ce périmètre est franchi, la personne se sent envahie, voire agressée.

Dans les transports en commun, lorsqu’il y a foule, ces périmètres sont pulvérisés. Vous vous retrouvez au milieu d’une foule compacte, serré des tous les côtés. En général vous ne choisissez pas la personne contre laquelle vous serez collé pendant des minutes plus ou moins longues. Tout dépend de la personne en question, car il faut bien avouer que certaines circonstances sont moins désagréables que d’autres !

C’est ainsi que vous aurez parfois tout le loisir d’observer de très près le crâne dégarni du petit monsieur qui est juste devant vous, qu’il soit face à vous, qu’il vous tourne le dos ou bien qu’il soit de profil. Aucun pore de sa perruque en peau de fesse n’aura plus de secret pour vous. Il ne manquerait plus qu’une mouche prenne cette surface lisse pour une piste d’atterrissage pour que le tableau soit complet.

Si certaines se plaignent de voyager avec le nez à hauteur des aisselles des autres voyageurs, il pourra arriver aux plus chanceux d’avoir le nez perdu dans la généreuse poitrine d’une charmante voyageuse ou bien d’avoir la vue plongeante sur les Grandes Jorasses. Là, il est difficile de regarder à droite et à gauche sans passer par le centre, avec au passage l’échange de sourires réciproques, malicieux d’un côté, un peu gêné de l’autre ! C’est pas le moment de perdre un écouteur de l’iPod, vous risqueriez de ne pas le retrouver…

Au passage vous m’excuserez de n’avoir trouvé, malgré une recherche intensive, que cette photo qui illustre cet article de façon partielle. Je n'ai pas été fichu de trouver de photo de décolleté...

Terry