mercredi 9 novembre 2005

Si tu crois un jour que tu m'aimes...

C'est sur cette chanson que je suis arrivé ce soir à la Haussmann-Saint Lazare. Pour une fois je ne m'étais pas vissé les écouteurs de mon iPod dans les oreilles. J'ai pu donc écouter cette chanson qui détend, forcément, et qui est chargée de souvenirs.

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire part de cette information cruciale : ce soir les panneaux d'affichage des horaires des trains fonctionnaient à nouveau dans la gare Haussmann-Saint Lazare.

Par contre il faut que je vous avoue que ce matin je me suis senti dans la peau des deux hommes, vous savez, ceux qui courrent tous les lundis matin parce qu'ils se sont placé en début de quai alors que... Mais bon... Sauf que moi c'était mercredi et que ce n'était pas comme d'habitude. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce n'était pas inscrit sur les panneaux d'affichage, car si je les regarde, c'est uniquement pour m'assurer que l'horaire n'a pas été modifié. Je n'étais pas le seul et comme je m'en suis rendu compte avant les autres, j'ai pu bénéficier jusqu'au bout de mon démarrage avant les autres et de l'avantage de ne pas avoir à piquer un sprint en talons aiguilles, chargé d'un multitude de sacs à mains et lesté de quelques kilos en trop ! En retirant le train, imaginez un peu un Maurice poursuivi par une horde de grosses dondons !

ps : j'ai enfin relaché mon attention. A mon réveil en me regardant dans la glace, je pouvais lire la phrase suivante sur mon (large) front :

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mardi 8 novembre 2005

Votre attention s'il vous plaît

Aujourd'hui mardi tous les panneaux d'affichage des départs de trains étaient désespérement noirs en la gare Haussmann-Saint Lazare.

Les vieux de la vieille comme moi, rompus à toutes les vaines tentatives de dégouter l'honnête voyageur que je suis, sont capables de se diriger les yeux fermés dans les méandres des couloirs et ne regardnt même plus les panneaux d'affichage, puisque c'est tous les jours la même chose, y compris le tous les lundis matin à 7h50 pour les deux personnes qui... mais bon...

Pour ceux qui ne connaitraient pas, des annonces sont faites par haut-parleur. Le son est d'ailleurs tellement poussé fort qu'avec la réverbération sur les parois cela devient le plus souvent inaudible. Mais bon... Donc tout à l'heure on annonce : "Votre attention s'il vous plait !" Forcément, dans ces cas là, on se prépare à écouter. On est attentif puisqu'on a réclamé notre attention. En plus c'est demandé par une voix féminine, au sens propre comme au sens figuré, car dans certains cas la voix féminine ne l'est pas trop, mais bon...

On attend donc la suite... mon attention est toujours en stand by, dans l'attente du message annoncé ! Et puis en fait au bout de plusieurs secondes, on se rend compte qu'il ne s'est rien passé. Aucun message n'a finalement été annoncé. Alors que faire ? Continuer à maintenir son attention en attendant le message ?

Alors s'il vous plaît aidez-moi. Il est maintenant deux heures du matin et mon attention commence à se relâcher !

lundi 7 novembre 2005

Lundi c'est ravioli

J'en ai déjà parlé, désolé, mais je ne peux faire autrement que d'en parler à nouveau.

Nous étions lundi et tous les lundis matin à 7h45, les deux mêmes personnes vêtues d'un bleu de travail et d'une veste jaune fluorescente attendent le train sur le quai d'en face.
Tous les lundis matin le train de 7h50 est un train court qui ne s'arrêtera pas au bout du quai.
Et pour ceux qui l'ont déjà lu, eh bien tant pis. Pour les autres, sachez que ces deux personnes attendent tous les lundis matin le train de 7h50 en se mettent en début de quai.
Et tous les lundis matin ils piquent un sprint pour monter dans le train quand ils se rendent compte que celui-ci ne s'est finalement pas arrêté à leur hauteur.
Et tous les lundis matin ça me fait sourire.