Voyageur à la barre (1)
S’il n’avait pas eu un comportement étrange, je ne l’aurais probablement pas remarqué. C’est donc l’attitude d’un voyageur en particulier qui m’a donné l’idée de cet article.
Ce matin, il y avait pas mal de monde dans le RER A. Dans ce cas, une fois monté, chacun cherche un point d’appui supplémentaire pour éviter de se faire balader et de bousculer les autres voyageurs lorsque le train accélère, freine ou tourne. Le passager qui m’a inspiré avait une main et un avant-bras velus comme il en existe peu.
Un certain nombre de barres verticales ont été placées dans les voitures de manière à pouvoir s’y accrocher. Cela dit, en période d’affluence et si vous arrivez après les autres, vous constaterez qu’il y a déjà pas mal de mains accrochées.
Il faut alors repérer l’emplacement qui convient le mieux. Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte afin de pouvoir faire son choix. Je ne veux même pas prendre en considération des éléments tels que la superbe jeune fille (ou du beau jeune homme c’est selon) qui fait de la «pole dance » au milieu de la voiture, ni même la présence des Fatals Picards de passage à Paris avant de défendre les couleurs de la France au prochain concours de l’Eurovision en mai prochain. Je remercie au passage Fong sans lequel je serais passé complètement à côté de cette info. Entre nous c’est pas gagné…
La taille du voyageur en est un. Une personne de grande taille n’aura pas de mal à attraper le haut de la barre. A l’inverse, une personne de petite taille visera plutôt le milieu ou la partie inférieure de la barre. Le problème commence à se poser lorsque tous les voyageurs rassemblés autour d’une barre sont tous sensiblement de la même taille.