vendredi 2 février 2007

Erreur d'aiguillage

Cela ne m’était pas arrivé depuis des années. Comme quoi il faut toujours être vigilant, surtout quand on évolue dans un environnement différent du quotidien habituel. Aujourd’hui donc, j’étais sorti tard, une fois de plus du bureau. À cette heure de la journée, les trains ne circulent plus que toutes les demi-heures. Mieux vaut donc ne pas les louper si vous ne voulez pas, après une journée de presque 12 heures passées au bureau, allonger votre journée d’une demi-heure à ne rien faire.

C’est donc l’esprit encore en train de penser à ce qui m’était arrivé aujourd’hui et en anticipant ce qui m’attendait demain, que je n’ai pas prêté plus attention que ça à l’affichage des trains. Je note, avant de prendre l’escalator qui m’amènera sur le quai, que la voie n’est pas celle à laquelle le train attend habituellement. C’est sur le même quai, mais en face.

Le temps d’arriver en bas, c’est-à-dire 30 secondes plus tard, j’ai bien sûr oublié tout ça. Et ni une ni deux, je me précipite dans le train que j’ai l’habitude de prendre. Les écouteurs de mon iPod vissés dans les oreilles, je n’écoute même plus les annonces qui précèdent le départ du train. Le ballottement du train conjugué à la musique douce qui m’accompagne, les heures de sommeil en retard et les dures journées de cette semaine pratiquement passée on bientôt raison de moi. Je ne m’endors pas, mais je me laisse aller à une douce torpeur.

C’est quelques arrêts plus tard que je commencerai à me poser des questions. Je n’ai pas l’habitude de m’arrêter dans ces gares. Sauf les jours où il y a grève, le train est omnibus. C’est à l’annonce passée dans le train que je compris ma méprise. Je n’étais pas monté dans le bon train et celui-ci ne m’emmenait pas chez moi.

Catastrophe ! Il allait falloir que je retrouve ma ligne. Mais où, et surtout à quelle heure ?

Dans ces cas-là, rien ne sert de s’énerver. Mon train allait s’arrêter dans quelques instants à une station dans laquelle mon train habituel s’arrête. Avec un peu de chance, j’allais peut-être même pouvoir monter dans le train que j’avais loupé au départ. Des coups d’œil successifs à ma montre me le confirmèrent bientôt. Ça serait juste, mais c’était jouable.

Je descendais donc à la station de correspondance et je constatais que mon train allait arriver. Ouf !

Finalement j’ai eu de la chance ce soir. J’ai pu monter dans mon train habituel sans perte de temps supplémentaire. Promis juré, je ferai attention maintenant.

Jusqu’à la prochaine fois…

jeudi 1 février 2007

Début de mois difficile

Le rituel est immuable et il s’inscrit dans une pratique qui remonte à la nuit des temps. C’est le renouvellement du titre de transport.

Vous l’avez certainement constaté aussi bien que moi, c’est tous les mois la même chose. Une file indienne interminable se dessine au guichet pour s’acquitter de son droit de passage. Le phénomène est observable partout où un guichet est ouvert et ça ne désemplit pas.

Il y a des petits Indiens partout. En l’écrivant je me dis que si quelqu’un connaît l’origine de l’expression « file indienne », qu’il ou elle n’hésite pas à nous faire partager ses connaissances.

Le phénomène, donc, dure plusieurs jours et ça aussi c’est quelque chose que je n’ai jamais compris.

Que le premier jour de chaque mois on fasse la queue alors que tous les mois depuis des années, c’est la même chose, on dit qu’on ne s‘y fera plus prendre, pour avoir été moi-même victime de ma petite tête, ça c’est à ma portée. Je l’admets et je le comprends.

Par contre, qu’on fasse encore la queue deux, voire trois jours plus tard, là j’avoue avoir du mal à percuter. L’étincelle ne se fait plus. Du temps où je renouvelais ma Carte Orange tous les mois, le premier jour du mois suivant sa validité, elle n’était plus acceptée nulle part. Il m’était impossible de voyager car frauder c’est voler. Il fallait donc que je passe à la caisse, et vite ! Est-ce alors à dire que toutes ces personnes n’ont pas éprouvé le besoin de prendre les transports en commun pendant ces deux ou trois jours ? Ou bien ont-elles décidé de frauder massivement ? Il existe certes des coupons hebdomadaires qui sont valables du lundi au dimanche soir, mais quand même, ça me semble beaucoup.

Cela dit, chacun est complètement libre d’acheter son ticket où et quand ça lui chante. On n’en est plus à faire la queue une fois de plus. Pensez à celle au cinéma, à la station-service, à la caisse du supermarché, à la cantine, à la boulangerie le dimanche matin, au péage d’autoroute, à la porte de la salle de bains…

ps : j'ai changé le Quizz. Votre réponse m'intéresse. Merci !

mercredi 31 janvier 2007

Résultat du Sondage Express # 1

Voici mon dernier billet.
Qu'en pensez-vous ?


Génial ! 90.9%
Mouais... 0%
Nul ! 9.09%

11 personnes ont répondu à ce sondage mis en ligne le 27 janvier 2007.

Merci à toutes ces personnes.

Réchauffement planétaire

On se plaint, à juste titre je pense, du réchauffement climatique et de ses conséquences écologiques et économiques. Sécheresse, manque d'eau, fonte des glaciers, abeilles qui se baladent dans le RER, j'en passe...

Certes on réalise des économies de chauffage et même le Prince Charles a décidé de réduire le nombre de ses trajets en avion en ne partant pas au ski par exemple. Ca tombe bien il n'y a pas de neige ! D'ici à ce qu'il prenne les transports en commun il va falloir que le thermomètre grimpe encore de quelques degrés...

Il y en a cependant qui trouveront qu'il ne fait jamais assez chaud. La photo ci-dessous en est une bonne illustration. En ce moment les radiateurs tournent au ralenti, si tant est qu'un radiateur tourne. Il n'y a pas de feu dans la cheminée et la température extérieure est exactement de 13°2. L'ordinateur sur lequel s'est confortablement installé ce chat-chat n'a pas de ventilateur et se refroidit par convection. La chaleur n'est pas perdue pour tout le monde !

tatoune2

Avouez que c'est quand même plus sympa qu'un chat en résine ou en stuck !

Enfin pour en revenir aux transports en commun, puisque c'est tout de même le sujet qui nous réunit tous, sachez qu'on rencontre quelques personnes (des femmes essentiellement), qui en prévision d'une glaciation imminente, voyagent avec autour du cou ou sur les épaules ce qui ressemble de par la dimension, la matière et les motifs, au plaid que mes parents avaient l'habitude d'étendre par terre lorsque nous allions pique-niquer.

mardi 30 janvier 2007

Bricol-boy

Vous l'aurez sans doute remarqué, la présentation de ce blog a légèrement évolué depuis quelques jours. Dans un billet précédent je vous avais indiqué que finalement j'avais décidé de migrer vers la nouvelle version de Blogger.

Je n'y trouve que des intérêts et je ne saurais que trop conseiller à ceux qui hésitent ou qu'un problème technique freine, de ne pas hésiter à se lancer dans l'aventure (suivez mon regard !), quitte à reprendre les réglages par défaut du début.

Rien de plus simple maintenant que de rajouter des gadgets divers et variés dans la colonne de droite. C'est en parcourant vos blogs que j'ai ramené quelques idées. Et ce n'est probablement pas fini.

Il m'aura tout d'abord fallu récupérer mon compteur qui après une semaine d'inactivité affiche un creux d'une bonne semaine. Il a pu redémarrer au quart de tour et je ne me suis pas posé la question de savoir comment faire pour le mettre à un endroit bien précis. Auparavant il fallait que je bidouille le code html et, après plusieurs tentatives, j'arrivais tant bien que mal au résultat escompté. Dorénavant un simple glisser-déposer a le même résultat !

Autre gadget, la géolocalisation. Il suffit que vous accédiez à ce blog pour vous faire repérer sur une carte du monde. J'ai ainsi constaté avec plaisir que les lectrices de la Creuse et de l'Hérault étaient toujours là même si leurs commentaires sont rares. Autre constatation, et ce n'est pas surprenant, les lecteurs de ce blog viennent principalement de pays francophones (Belgique, Luxembourg, Suisse et Canada). Il faut citer l'Espagne cependant. Vous pourrez le constater vous-même en choisissant la vue Carte ou la vue Satellite. La prochaine fois qu'il passe, sortez dans votre jardin, regardez le ciel et faites un signe de la main qu'on puisse zoomer et vous voir !

Enfin le gadget qui me permet de créer des quizz ou d'afficher des post-it me permet aussi de connaître les mots clé utilisés pour atterrir sur mon blog. Voulez-vous des exemples ? Allez ! C'est parti :

Image fous ta cagoule
Catherine brosse
Chocolat anticancéreux
Fous ta kippa
Endroit chauds paris
Légères pertes d'équilibre matinales
Modele de bonnet ou cagoule

Étonnant, non ?

lundi 29 janvier 2007

Sortie progressive de l'hiver

Depuis le 29 décembre, jour le plus court (et non pas le 22), les jours rallongent. On doit bien gagner quelques minutes par jour, minutes inégalement réparties entre le matin et le soir. Le soleil se lève plus tôt et se couche plus tard. Si en ce moment le soleil se lève à 8h30 environ et se couche vers 17h30, cela fait une journée de neuf heures et une nuit de 15 heures !

D'un jour sur l'autre, la différence est infime. Mais toutes ces petites différences mises bout à bout donnent une différence dont on peut remarquer les effets au bout d'un mois.

Depuis plusieurs semaines, je ne voyais pas le jour se lever, ou tout du moins l'aube pointer le bout de son nez. Je partais le matin, il faisait nuit et je rentrais le soir et il faisait toujours nuit. Cela commence à changer puisque dorénavant j'ai remarqué, en sortant du RER à La Défense un peu avant 8h00 que le ciel s'éclaircissait. Ce n’est pas encore le grand jour, mais ça commence à changer.

Dans quelques jours et pendant une période courte, je prendrai le train alors qu'il fera encore nuit et lorsque j'en sortirai, après un long trajet sous terre, il fera jour et je n'aurai pas vu le jour se lever !

C'est triste me direz-vous. C'est ce que je pense aussi. Parfois. J'ai aussi l'opportunité de voir le soleil se lever au-dessus de l'immensité de la zone urbanisée lorsque le RER passe assez haut au-dessus de l'autoroute et de la Seine. C'est parfois grandiose. N'ayons pas peur des mots ! À l’inverse il m’arrive de voir des couchers de soleil flamboyants sur de maisons et d’immeubles.
L’horizon du matin et plutôt dans les tons roses alors que celui du soir est plutôt dans les tons orange.

Très peu de personnes tournent la tête ou le regard pour admirer ce spectacle et semblent faire mine de s’y intéresser. Comme d’ailleurs à ce qui se passe autour d’eux.