samedi 17 février 2007

4L Trophy 2007

Juste une petite parenthèse et à clin d'oeil à certain(e)s d'entre vous. La voiture n'a pas été prise au hasard. Espérons qu'ils seront rentrés à temps pour le Bal des Corsaires !

Cette année le départ du Raid 4L Trophy était donné depuis le Parvis de La Défense. Le dernier rassemblement auquel j'ai assisté à cet endroit était celui des moutons, au moment de Noël. Il y en avait deux fois plus, mais ils prenaient moins de place (ça c'est intéressant comme remarque...). Depuis il y a eu un autre rassemblement auquel je n'ai pas voulu participer étant donné mes convictions informatiques ! ;-)

4LTrophy

vendredi 16 février 2007

La f’nêtre s’il vous plait ! (2)

En temps normal, chez soi par exemple, chaque être normalement constitué se précipiterait vers une fenêtre pour tenter d’améliorer son bien-être en aérant ou en créant un courant d’air pour renouveler l’air ambiant. Dans le RER chacun rentre dans la voiture en soupirant et en plissant le front et les sourcils. Certains râlent et leur bougonnement est incompréhensible. Cependant personne n’a l’idée d’ouvrir une fenêtre.

Ceux qui sont assis juste en dessous, et qui pourraient le faire, sont insensibles. Ils sont plus bas, c’est là qu’est l’air frais en général. Ils sont plongés dans une lecture ou font semblant d’être assoupis ou regardent par la vitre à travers laquelle on n’aperçoit que les ténèbres du tunnel. Ou bien ont-ils déjà surchauffé suffisamment pour ne pas réaliser la situation.

La totalité des voyageurs va donc subir cette chaleur moite sans chercher à faire changer les choses. Est-ce par paresse ? A part pour ceux qui en sont à proximité, il est difficile de franchir la foule compacte pour aller ouvrir une fenêtre. Est-ce par égoïsme ? On se dit que de toute manière le trajet va durer entre 5 et 10 minutes, donc pourquoi s’embêter ? Si quelqu’un a vraiment chaud alors quelqu’un d’autre s’en occupera. Est-ce par timidité ? On n’ose pas, au milieu de la foule, s’adresser à des inconnus pour leur demander de se lever et de baisser la fenêtre.

Jusqu’au moment où une petite voix s’écrit : « la f’nêtre s’il vous plait ! ». D’où vient cette petite voix ? En général d’une femme plus petite que la moyenne, qui se trouve coincée au milieu de grands costauds et qui n’a pour horizon que les boucles de leurs ceinturons. Dans ce cas-là, c’est l’instinct de survie qui fait s’abattre les obstacles dont je parlais plus haut.

jeudi 15 février 2007

La f’nêtre s’il vous plait ! (1)

Il est possible, avec derrière soi des années de pratique et d’observation, et à condition d’être un tant soit peu sensible à l’environnement dans lequel on évolue, en observant les rames RER qui entrent en gare, de deviner quelles seront les conditions atmosphériques à l’intérieur des voitures.

Ainsi, par temps de pluie, les vitres sont couvertes de buée. A l’intérieur, l’eau des parapluies dégoulinants, celle des manteaux et des bas de pantalons détrempés, sans oublier la vapeur d’eau expirée par l’homme, sous l’effet de la chaleur humaine associée au chauffage de la rame, aura tôt fait de se transformer en vapeur d’eau. Par condensation cette vapeur se transformera en liquide sur les matériaux froids.

Les porteurs de lunettes de vue connaissent bien le problème. En hiver ils sont rendus instantanément aveugles en rentrant dans un bus ou dans une rame de RER. C’est comique, mais c’est pas bien de se moquer d’eux ! Quand il pleut sur leurs lunettes ils ne voient déjà plus très bien… En été ça n’est guère mieux lorsqu’ils sortent par exemple d’un véhicule climatisé pour se retrouver à l’extérieur, dans la chaleur.

Dans les voitures du RER couvertes de buée, l’hygrométrie (proportion de vapeur d’eau contenue dans l’air) atteint des sommets. Quant à l’air qu’on y respire, il donne l’impression d’être anormalement chargé en gaz carbonique, et de manquer d’oxygène tellement il est irrespirable de prime abord.

A tel point que lorsque les portes s’ouvrent devant vous pour libérer un flot de voyageurs, vous avez la même impression que si vous étiez devant la porte du four qu’on vient d’ouvrir pour récupérer un fameux gâteau au chocolat qui a cuit au bain-marie. A la différence près de l’odeur bien évidemment ! Ce n'est pas un gâteau au chocolat qu'on vient de faire cuire ici...

C’est dans ces moments particuliers où le comportement des gens est vraiment étrange.

mercredi 14 février 2007

L’alarme fatale (2)

Le vendredi matin, en me levant, ce fut une des premières choses que je fis : mettre mon réveil dans le sac de voyage.

Le dimanche soir, alors que je remontais tranquillement le quai pour me trouver une banquette libre, je repensais à mon réveil infernal et à la bonne nuit, quoique toute relative, que j’allais pouvoir passer. Je n’aurais pas à me soucier de me réveiller à chaque ralentissement du train pour vérifier où je me trouvais. Le bonheur !

Je trouvais une banquette libre toujours à peu près au même niveau du train. Il me semble, mais une fois de plus ma certitude est noyée dans le brouillard d’un lointain passé, que le train était composé de deux parties. La séparation s’effectuait à Saint-Pierre-des-Corps qui héberge la gare TGV qui dessert Tours. Tout du moins c’est ce que j’affirme sans pour autant en être sûr.

Une fois la banquette occupée, je me dépêchais de régler l’alarme du réveil à 4h50, de remonter les deux ressorts et d’armer l’engin infernal et de retrouver ma position préférée.

Je m’endormais sans qu’on ait besoin de me chantonner une berceuse, confiant dans la mécanique coincée entre mon ventre et le dossier de la banquette.

À 4h50, ce qui devait arriver arriva. Le réveil se mit à sonner comme il avait l’habitude de le faire, c’est-à-dire à fond et bruyamment. N’étant pas dans mon environnement habituel, je mis un certain temps à réagir et j’eus du mal à l’arrêter.

coq copie


Ceux qui comme moi descendaient à Angoulême me bénirent très certainement. Mais ce ne fut pas le cas de tout le monde, particulièrement ceux qui pensaient profiter d’une heure de sommeil de plus. Une fois la sonnerie enfin arrêtée, je pus apercevoir les visages mal réveillés et complètement ahuris de certains voyageurs, dressés au dessus des banquettes, se demandant ce qui avait bien pu se passer ! Ceux-là ne se rendormirent certainement pas.

Moi j’avais passé une super nuit !

mardi 13 février 2007

L’alarme fatale (1)

En me rasant le lundi matin donc, j’avais trouvé la solution qui me permettrait de me réveiller au bon moment. J’avais réalisé que je ne pouvais pas toujours compter sur un réveil au moment où le train commençait à ralentir avant de s’arrêter en gare.

Cette solution n’avait en fait rien de sensationnel. Il me suffirait d’emporter mon réveil. Celui que j’utilisais à l’époque pour me tirer des bras de Morphée. Ce n’était pas un réveil électrique ni électronique, mais un bon vieux réveil à ressort, à remonter avec une clef tous les soirs avant de se coucher.

Il y avait deux ressorts à remonter : un ressort pour entretenir le mouvement des aiguilles et un autre pour armer l’alarme. Une fois les deux ressorts bandés à fond, je vérifiais que l’heure et l’heure du réveil étaient correctement réglées. Je n’avais plus qu’à retirer le cran d’arrêt et poser le réveil, délicatement, sur ma table de chevet.

reveil


Le réveil était armé.

À l’époque je dormais seul. Le bruit du tic-tac ne gênait personne. Et je ne parle même pas de la sonnerie à réveiller un mort ! En guise de sonnerie, il y avait sur la partie haute deux petites cloches métalliques qu’un petit marteau frénétique venait frapper à toute vitesse !

J’avais abandonné le radio-réveil dont le doux ronron me replongeait aussi sec dans le sommeil. Sans compter les coupures de courant pendant la nuit qui remettait tous les compteurs à zéro ! Avec le radio-réveil, combien de fois m’étais-jeréveillé en sursaut après de longues minutes supplémentaires passées à dormir comme un bébé. Avec le réveil mécanique, il n’y avait pas moyen de ne pas se réveiller tellement sa sonnerie était bruyante et stressante.

Au retour de soirées bien arrosées, j’avais quand même suffisamment d’esprit pour le placer en dehors de portée une fois couché !

C’est donc ce réveil que je décidais le week-end suivant d’emmener dans mes bagages.

lundi 12 février 2007

Train de nuit (6)

Il est inutile de vous dire qu’une fois le train arrivé à Bordeaux, je fus le premier à en sortir comme un diable sort de sa boîte. Je me précipitais vers les panneaux d’affichage pour voir à quelle heure partait le prochain train à destination de Paris.

Coup de bol ! Le suivant était à 6h10. J’avais juste le temps de me rendre sur le quai, de vérifier encore trois fois que je montais dans le bon train qui partait dans la bonne direction à la bonne heure. Je n’avais plus droit à l’erreur

Pour le billet, tant pis. Je faisais l’impasse et je décidais d’attendre le contrôleur. J’espérais compter sur sa compréhension pour échapper à une amende en lui expliquant mon infortune. Our attester de ma bonne foi je pourrais toujours lui montrer le billet que j’avais utilisé pour voyager dans l’autre sens.

Je vérifiais sur les étiquettes jaunes posées sur les dossiers des banquettes que je n’occupais pas un siège réservé. Plusieurs sièges du wagon étaient déjà occupés par des voyageurs rasés de près et plus ou moins parfumés à l’après-rasage ou à l’eau de toilette.

En ce qui me concerne je devais plutôt sentir comme un fennec. Il faisait maintenant jour, ma dernière douche remontait à près de 24 heures et j’avais dormi dans mes vêtements dans des conditions pas terribles. Autant vous dire que j’avais hâte de retirer tout ça et de me précipiter sous la douche.

C’est ce que je fis un peu plus d’une heure plus tard. J’arrivais au bureau avec un peu de retard, mais personne ne me fit de remarque. Il ne faudrait pas que cela se reproduise trop souvent et pour l’éviter j’avais trouvé la solution en me rasant ce matin-là ! Le moment du rasage est toujours un intense moment de réflexion pour moi. Avec cette idée géniale, il serait impossible que je ne me réveille pas à temps !

dimanche 11 février 2007

Résultat du test du 31 janvier

Après avoir mis sur mon blog une photo au format .png (qui respecte les effets de transparence), je me suis rendu compte que sur un autre ordinateur (un PC...), l'effet de transparence n'était pas rendu. Un vilain gris venait tout gâcher. Si vous êtes dans ce cas vous pouvez encore le constater avec la photo de ma bannière.

Ce fut la raison du sondage suivant :

Comment la photo du chat sur l'ordinateur (31 janvier) s'affiche-t-elle à votre écran ?

23 personnes ont répondu à ce sondage

Sur fond transparent52.17%
Sur fond gris34.78%
Je n'ai pas d'écran13.04%

Soit respectivement douze, huit et trois personnes.

Je ne saurais que trop recommander aux 8 de vérifier, voire modifier le réglage de leur écran (Comment ? Je n'en sais rien.) et aux 3 de consulter un ophtalmo !

En attendant un nouveau sondage express est à votre disposition.