samedi 23 septembre 2006

Et si c'était l'Amour

Habituellement je ne poste pas le week-end.
Habituellement je pense vous faire rire ou sourire.
Ceci est donc une exception.
Passez un bon week-end.

vendredi 22 septembre 2006

Le Saint du Jour

SAINT MAURICE

En 303, l’empereur Maximien Hercule
ordonna à une légion basée dans le Valais
(Suisse) de tuer les chrétiens de la région.
C’était ignorer que les 6000 soldats
qui composaient cette troupe
s’étaient convertis au christianisme.
Les légionnaires, menés par Maurice,
refusèrent d’exécuter les ordres impériaux
et ne se rendirent pas à une cérémonie
païenne. Ils furent alors tous décapités.
Un tel massacre ne s’était encore jamais
vu en dehors d’une bataille.
Cette horreur eut un tel retentissement
qu’elle scandalisa même les païens
et fit la renommée extraordinaire
de Maurice et de ses compagnons.
On le prie contre la goutte, les rhumatismes
et les douleurs articulaires.
Prière : «Saint Maurice, que le Seigneur
nous accorde la pureté de conscience
et le même courage qu’à vous !»

Et demain c'est l'automne. Bon week end !

jeudi 21 septembre 2006

Teinture ou moumoute ?

Encore une observation qui amène Maurice à se poser des questions sur ses concitoyens, aujourd’hui en particulier ceux de sexe masculin. Vous l’aurez deviné, le titre est sans équivoque, il va vous dire deux mots des hommes à moumoute ou qui se font teindre les cheveux.

Personnellement, il pense qu’ils feraient mieux de ne rien faire. En tous cas ceux qu’on ne loupe pas et sur lesquels on se retourne tellement c’est réussi. Par exemple lorsque la moumoute est mal positionnée, ou lorsque par temps chaud le crâne transpire, mais la transpiration n’apparaît qu’à la séparation entre la perruque et le cuir chevelu.

Que dire aussi de ces couleurs qui ne font pas du tout naturel. De ces tons qu’on ne voit nulle part ailleurs que sur certains chefs. De ces couleurs sans une aucune nuance de ton qu’on arbore à cinquante ans passés.

Autant une femme peut se faire colorer les cheveux de toutes les couleurs, mèches blondes, roux, rouge, noir corbeau, violet et que sais-je encore, ou bien même porter une perruque, il n’y trouve rien à dire. Sauf bien sûr s’il y a du laisser aller, comme par exemple une barre de cheveux gris large de 2 ou trois centimètres au niveau de la raie, au dessus du crâne.

Pour un homme, désolé, mais il ne trouve ça pas toujours réussi. Maurice a des cheveux gris (depuis longtemps), mais jamais il n’a pensé se les teindre. Même si ses enfants ont souvent dit qu’il était vieux par rapport aux pères de leurs copains, alors que c’était l’inverse. Il n’y a jamais porté d’importance. Il l’assume très bien d’autant que ça lui donne un faux air de Richard Geere et de Michael Douglas à la fois. Il n’a jamais poussé cet avantage, mais ça l’a toujours amusé !

mercredi 20 septembre 2006

Rêves de gosses

Il y a quelques semaines j’ai pu suivre en partie une émission de télé dont le sujet tournait autour des comportements de certains enfants. Ils en avaient regroupé quelques uns sur un plateau coloré et gai qui avait attiré mon attention au départ. Le propre de ces enfants est qu’ils vivaient intensément dans la peau d’un personnage.

Une petite fille, je précise française et blanche de peau car c’est important pour comprendre la suite, ne pouvait vivre autrement qu’en japonaise. Sa chambre était décorée dans le plus pur style futon, elle portait des vêtements japonais, mangeait japonais, connaissait quelques mots et expression en japonais et rêvait du Japon et de son art de vivre bien qu’elle n’y soit pourtant jamais allée. Si jeune et déjà ponais…

Sur ce plateau il y avait une autre petite fille qui elle ne voulait pas quitter son déguisement de Blanche-Neige, au point de vouloir le porter même pour aller à l’école. J’avoue que c’est plus pratique qu’un déguisement de Casimir mais là on s’éloigne du sujet.

Tout ça pour dire finalement qu’hier j’ai croisé Blanche-Neige dans le RER E. Elle était plus petite que je ne l’imaginais. Elle avait fière allure avec sa robe jaune et bleue à manches courtes et bouffantes, sa cape rouge et son grand col relevé. Il ne lui manquait plus que la pomme pour compléter le tableau.

Comment réagirait-elle si au détour d’un couloir elle croisait un petit garçon déguisé en Prince Charmant ? Ou un nain ? Ou une sorcière ? Je laisse à chacun le soin d’imaginer la suite…

En attendant, laissons-la à ses rêves d’enfants. Ca passera et dans quelques années elle pourra rejoindre le club des adultes coiffés d’oreilles de Mickey ou de casquette Dingo ! Il n’est pas rare d’en croiser par ici !

C’est promis, ce week-end je fait une descente dans le grenier (qui est à l’étage) pour retrouver mon déguisement de Mireille Darc…

mardi 19 septembre 2006

Maladie du siècle

Le monde compte désormais plus d'obèses que de personnes souffrant de malnutrition : un milliard d'habitants sont victimes d'excès pondéral tandis que 800 millions de personnes ne mangent pas à leur faim. Il y en aurait plus dans les banlieues et les zones rurales que dans les villes.

Ca se vérifie tous les jours dans les transports en commun. Les sièges ne sont pas très larges et mieux vaut viser les places isolées que la place centrale d’une banquette ou bien encore celle dans les coins. Vous risquez à tout moment de vous faire coincer par un gros ou une grosse. Ce n’est pas agréable surtout lorsqu’il fait chaud.

Quand je dis gros, je pense aux obèses. Ceux qui ont des kilos à perdre par dizaines. La cause ? Trop de gras, trop de sucre, la bouffe à portée de main où qu’on aille, pas assez d’exercice… Vous savez tous ça aussi bien que moi.

Et là, qu’ai-je en face de moi ? Une énorme jeune femme qui doit peser plus de 120 kilos. Comment pourrais-je le savoir d’un seul coup d’œil ? J’ai joué au rugby dans le passé. Les plus lourds faisaient dans les 100 kilos. J’ai encore en tête leur gabarit.

Alors quoi Maurice ? Serais-tu devenu intolérant au point de parler de cette jeune femme en ces termes ? Ne penses-tu pas qu’elle a l’excuse de l’environnement familial, social ou culturel dans lequel elle vit pour se retrouver ainsi ? Peut-être…

Cela dit, il faut que je vous précise qu’il est environ 18h30 et qu’elle vient, sous mon nez de bouffer une plaque entière de chocolat au lait avec des éclats d’amandes. La marque avec la vache lila. Ca pèse combien ? 100 grammes ? 150 grammes ? Pour combien de calories ?

Mais de quoi je me mêle ?

lundi 18 septembre 2006

Ce qui change

Maurice se lève maintenant tous les jours une heure plus tôt le matin. Il prend son petit-déjeuner une heure plus tôt, se prépare une heure plus tôt, part travailler une heure plus tôt et du coup arrive une heure plus tôt au travail dont il ne repartira pas une heure plus tôt…

Mais surtout il prend le train une heure plus tôt. Et c’est ça qui nous intéresse. Car qu’est-ce qui change par rapport à ce qu’il a vécu il n’y a pas si longtemps que ça une heure plus tard ?

Pour l’instant on n’abordera pas le fait que Maurice ne prend plus le train seul, puisque maintenant il voyage avec sa fille. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a changé ses habitudes.

Le premier constat qu’a pu faire Maurice c’est qu’il y a beaucoup de monde à cette heure matinale. Plus qu’il ne pensait en trouver. Il est vrai que ce RER permettra à bon nombre de voyageurs d’arriver sur leur lieu de travail vers 08h00.

Par ailleurs ces « early birds » comme on les appelle outre-Atlantique sont relativement silencieux. Comme Maurice ils auront fait sonner le réveil tôt et auront du se faire violence pour s’extirper de la chaleur accueillante d’un lit douillet.

Autre constat, il fait toujours nuit au moment où il monte dans le train, alors qu’une heure plus tard il fait jour. Qu’en sera-t-il après le 28 octobre lorsqu’on sera passé à l’heure d’hiver (moins une heure pour ceux qui auraient oublié).

En fait ce n’est pas si désagréable de se lever avant le soleil. On a ainsi le loisir d’assister au lever du jour. C’est d’autant plus agréable que la journée s’annonce ensoleillée. Quand il pleut c’est une autre histoire. Maurice a toujours bien aimé le lever du jour. Allez savoir pourquoi…