lundi 16 avril 2007

Si c'temps-là i'continue

Sous certaines contrées, une chanson, célèbre localement, nous met en garde contre de fortes chutes de neige qui risquent d’atteindre le bas du dos. C’est de la mi-février, en passant jusqu’aux alentours du début du printemps qu’il est possible de l’entendre. Nous en sommes certes un peu éloignés maintenant, mais le titre en lui-même garde toute sa saveur.

En cette période où les thermomètres et baromètres ne savent plus où donner de l’aiguille, ce n’est pas de la neige qu’on risque de voir tomber, ni même de l’eau. Ce sont plutôt les usagers des transports en commun qui jusqu’à présent pouvaient se faire du mouron au sujet de la chaleur seulement aux mois de juillet et août.

Dorénavant va-t-il falloir endurer la grosse chaleur de mi-avril à mi-octobre, soit la moitié de l’année ? La plupart des rames des trains circulent ou stationnent en plein soleil et les tunnels sont en permanence réchauffés par les moteurs électriques des rames. La climatisation est quasi inexistante et on peut comprendre pour certains l’avantage qu’il y a à prendre sa voiture.

C’est donc en pensant déjà au retour du soir que Maurice a repris le chemin du travail ce matin avec une certaine appréhension. Sans compter les pics de pollution qui atteignent des sommets. Pas besoin de mesure pour s’en rendre compte. Un brouillard jaunâtre bouche l’horizon. Sans doute le pollen des bouleaux qui s’en donnent à cœur joie en ce moment !

Sous les contrées dont je vous parlais plus haut et que j’ai retrouvé l’espace d’un week-end, lors de fortes chaleurs, on parle de brume de mer, quand ce n’est pas du brouillard ou un ciel si bas. C’est à la fois frais, humide et iodé ! Rien à voir donc et beaucoup plus supportable, quitte à enfiler un petit gilet ou un K-way!