vendredi 16 mars 2007

Nouveaux uniformes SNCF

La SNCF a dévoilé il y a quelques jours les nouveaux uniformes des agents SNCF. Ils sont la création de Christian Lacroix, qui décidemment se spécialise dans l’habillage des transports en commun. Après le personnel d’Air France, l’intérieur des TGV et bientôt le tramway de Montpellier, ce sont dès à présent les contrôleurs SNCF qui passent entre ses aiguilles.

On devrait pouvoir les voir défiler dans les voitures au mois de juin prochain. Cela dit il faudra des heures d’entraînement pour passer de la marche à la dix heures dix à la démarche du mannequin ! Ne rêvons pas trop quand même…

Les uniformes sont toujours gris mais égayés par des touches de violet et de vert.

Je ne résiste pas à vous dévoiler ces quelques clichés trouvés sur internet. Sans être un grand prophète j’imagine très bien le couple qui ne me contrôlera jamais… On n’a que ce qu’on mérite, pas vrai ?

Uniformes SNCF

mercredi 14 mars 2007

Pour une poignée de poignets

L’observation de toutes ces mains et de tous ces poignets permet parfois de voir d’autres curiosités.

Eté comme hiver, vous pourrez observer dans le RER le port de gants chez certaines personnes, des femmes en général. Pas des gants Mappa, ni des gants chirurgicaux, non, tout simplement des gants en cuir, le plus souvent noirs.

Pour ne pas s’abîmer les ongles ? Pour ne pas mettre sa main en contact avec les milliards de germes qui se baladent le long de ces barres métalliques ? Pour dissimuler un diamant ou une bague qui pourrait attiser la convoitise ? Peu importe la raison en fait, mais avouez que c’est étrange.

Dans le domaine des bijoux, la variété est toujours présente, quel que soit le genre. Hommes ou femmes, tous et toutes peuvent être aussi bien en être dépourvus que lourdement accessoirisés, le top étant pour les hommes le port de la chevalière avec les initiales. Je ne sais pas d’où vient cette mode ou cette tradition. Le plus curieux est que je pensais que c’était le fait d’hommes d’un certain âge déjà, la cinquantaine environ, par exemple, alors qu’en fait on peut voir que les jeunes ne sont pas en reste pour autant. Que penser aussi des femmes qui portent deux ou trois bagues à chaque doigt ? Que ce sont des collectionneuses ? Oui, mais de quoi !

Que dire d’autre à ce sujet si ce n’est que les bijoux ont eux aussi leur mode. Là, je m’adresse plus particulièrement aux femmes, à celles qui avec quelques perles et un peu de fil à pêche ou de fil en laiton, sont capables de fabriquer de jolies bagues, pour elles-mêmes ou leurs copines qui, moins habiles manuellement, leur auront passé commande.

On pourrait disserter longuement aussi sur les montres, les bracelets et gourmettes. Peut-être une autre fois ?

mardi 13 mars 2007

Voyageur à la barre (3)

Il y a parfois tant de personnes agglutinées autour de cette fameuse barre, qu’il est parfois comique d’essayer de deviner à qui appartient telle ou telle main.

De quoi sont faites ces mains ? Il y a un peu de tout. Au toucher on pourra distinguer les froides, les chaudes, les sèches ou encore les humides, les molles, les rêches. On pourrait presque en faire soit un inventaire à la Prévert soit une reprise d’une chanson à succès de Pierre Perret.

Quant à l’observation, là il y a de tout. Toutes les couleurs, avec ou sans ongles, masculines ou féminines, de la taille de battoirs ou frêles et diaphanes jusqu’à l’équivoque.

On ne peut pas faire état des mains accrochées aux barres sans évoquer les inévitables contacts. C’est arrivé à tout le monde et il est parfois amusant d’observer les comportements de chacun à cette occasion.

La règle non écrite et non dite consiste à surtout ne pas toucher ou effleurer toutes ces mains et tous ces doigts étrangers.

Certaines mains ont une fâcheuse tendance à glisser vers le bas car leurs propriétaires soit ne serrent pas suffisamment la barre ou bien ont les mains moites, comme les chaussettes de Mimoun après un marathon ! A un moment donné cette main glissante entrera en contact avec votre main ou celle d’un autre voyageur. Quelles sont les réactions dans ces cas là ?

La plupart pratiqueront la fuite ou la glissade vers le bas, pour éviter le contact. Mais c’est reculer pour mieux sauter. Cette technique a ses limites. En ce qui me concerne, je préfère tenir bon et même exercer une légère pression vers le haut pour rappeler à l’autre voyageur l’existence de sa main baladeuse. La plupart du temps elle remontera de quelques centimètres avant de recommencer sa descente… Et ainsi de suite.

Moralité, lorsque je rentre chez moi ou que j’arrive au bureau, la première chose que je fais est de me laver les mains. L’eau est noire…

lundi 12 mars 2007

Voyageur à la barre (2)

Lorsque les voyageurs sont tous à peu près de la même taille, naturellement ils auront tendance à s’agripper à la même hauteur, au niveau de l’épaule, qu’ils soient proches ou loin de la barre en question. Vous pouvez faire le geste en même temps pour vérifier mes propos ! Imaginez que vous ayez à attraper une barre, qu’elle soit juste à côté de vous ou à une longueur de bras. N’avais-je pas raison ?

Quand il s’agit donc d’attraper une barre déjà occupée, la largeur de la main est un autre facteur déterminant. Selon l’espace disponible laissé entre deux mains, on pourra saisir la barre à pleine main ou se contenter de la pincer du bout du pouce et de l’index.

Il y a certaines circonstances où empoigner la barre n’est pas toujours très plaisant. On peut répugner à saisir un objet parfois tiède et humide qui sera passé entre des mains à l’hygiène parfois plus que douteuse.

Qui sait si celui qui vient de lâcher la barre n’avait pas les doigts couverts de verrues ? Et celui qui vient de se curer le nez ? Ou bien encore celui qui vient de se gratter le c.. ou les c… ? Il y a aussi les petits boudins sans ongles auxquels il ne reste plus qu’un semblant de lunule. Il y a aussi les mains blessées, ou infectées par on ne sait quoi.

Les mains de certaines professions sont reconnaissables. Il en va ainsi pour les mécaniciens, les peintres ou les maçons. Il m’est arrivé d’avoir à faire ce genre de choses et je me souviens de l’état dans lequel étaient mes mains à ce moment-là. Pour les autres professions, c’est moins facile de deviner.

Nombreuses sont les mains dont les ongles des doigts portent le deuil ! Ça ne fait pas très soigneux…