vendredi 30 septembre 2005

Fut test vidéo

Je suis venu, j'ai vu, ça marche ! Reste à développer mes talents de réalisateur...

jeudi 29 septembre 2005

Lardons

Heureusement il n’y en a pas si souvent que ça. Qui vous déchirent les tympans et génèrent des pulsions meurtrières difficilement réprimées. De qui Maurice va-t-il encore dire du mal dans son blog, le blog de Maurice (ça c’est uniquement pour cartonner dans les hits !) ? En quoi ces voyages quotidiens dans les transports en commun, qui pour la majorité des gens semblent se passer sans anicroches, ressemblent-ils pour Maurice à une épreuve tous les jours différente et qui s’apparenterait à un parcours du combattant ? Il faudra qu’un jour ou l’autre je creuse la question.

En attendant, revenons plutôt au sujet de cet article. Au cas où vous ne l’auriez pas encore deviné, je vais vous parler de ces chères têtes blondes. Celles sur lesquelles tout le monde s’extasie lorsqu’elles sont plongées dans un profond sommeil. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Il m’est arrivé d’avoir à supporter des cris d’écorchés vifs de ces avortons, des cris d’hystériques, à rendre fou. Plus particulièrement le jour où justement, comble du hasard, le train connaît des difficultés de circulation. Le train s’est arrêté en pleine voie, il fait chaud, vous êtes énervé car une fois de plus vous serez en retard et là, à côté de vous, il y a un chieur qui hurle. Et pas moyen de le calmer. Et pas moyen de fuir ! Il n’est pas toujours facile de supporter les pleurs et les colères de ses propres enfants. Alors quand il s’agit de ceux des autres et que vous estimez avoir passé l’âge… pas de les faire, mais de les assumer !

D’autant que le père ou la mère qui l’accompagne est en dessous de tout et laisse hurler et s’égosiller un petit morveux écarlate dans le fond de sa poussette. Tout le monde autour ne sourit pas d’ailleurs. Au contraire c’est plutôt du genre crispé. Certains voyageurs, des femmes essentiellement, prennent parfois les choses en main, pour montrer comment il faut faire. Avec pour seul mérite de faire redoubler les braillements !

Aussi, dès que c’est possible, afin d’éviter la crise de nerfs, je fuis le wagon. Maurice a des bornes à ses limites…

Une chieuse mon Capitaine !

Une chieuse mon Capitaine !

mercredi 28 septembre 2005

Les gestes qui tuent (6)

Continuons dans la série des gestes et comportements qui vous gâchent un peu la vie dans les trnsports en commun et qui pourraient être évités si chacun pouvait considérer l’éducation et le respect des autres de la même manière.

Dans la série des mal élevés et des sans-gêne, il ne faut pas oublier de mentionner les fourbes qui profitent de la foule pour lâcher une petite perle qui sèmera la panique pendant quelques instants dans votre wagon et qui fera que chacun soupçonnera son voisin ou tout du moins essaiera d’identifier le coupable. A quoi ? Je n’en sais rien ? En générale ça ne prévient pas et d’un seul coup vous pouvez voir les narines de vos voisins qui commencent à friser. J’imagine que le fautif doit tellement serrer les fesses à ce moment-là que seuls les chiens ou les chauves-souris pourraient l’entendre.

Il y a aussi ceux qui énervent à faire gigoter leur jambe à toute vitesse lorsqu’ils sont assis à côté de vous. Je ne sais pas comment on appelle cette manie. Le stress ? La nervosité ? Ce geste peut en effet être associé avec les ongles rongés. En tous cas il est difficile de faire une remarque ou de poser une main ferme sur le genou de votre voisin. Il est assez simple de faire cesser ce tic en donnant un coup de genou. Mais ça repartira de l’autre côté !

N’oublions pas ceux qui sans vergogne vont, sous votre nez, se percer des points noirs comacs ou des boutons acnéiques plus ou moins purulents.

Enfin dans le plus pur style « Incroyable Fiancé », une petite pensée pour ceux qui dévorent leur sandwich en mâchant la bouche ouverte. Un grand moment à ne pas manquer !

Maintenant si vous avez pu noter des comportements qui vous ont choqué et qui m’auraient échappé, n’hésitez pas à m’en faire part !

mardi 27 septembre 2005

Les gestes qui tuent (5)

Je parlais hier de ceux qui toussent, mais c’est la même chose pour ceux qui éternuent sans détourner la tête et qui balancent à travers le wagon un nuage de postillons plus ou moins gras. Sans filet, sans mouchoir ou main pour faire écran. Honte à ceux qui se retrouveront avec une grosse morve qui leur pendra au nez et qui du coup chercheront en hâte un mouchoir dans leur poche ou leur sac pour s’en débarrasser.

Puisqu’on en est au nez, autant continuer dans la série. Ne vous est-il jamais arrivé de sursauter, alors que vous somnolez ou lorsque vous êtes captivé par votre lecture en cours, parce que quelqu’un à côté de vous se mouche bruyamment ? Un peu dans le style trompettes de Jéricho, celles qui on fait s’effondrer les murs fortifiés... Pour ceux là le mouchoir triple épaisseur est vivement conseillé. J’ouvre une parenthèse pour raconter les blagues que l’on pouvait faire du temps où le tire-jus était en tissu à carreaux, genre mouchoir de grand-père encore appelé mouchoir de terrassier. Comme il pendait, il était possible de le tirer d’un coup sec, au bon moment pour mettre son propriétaire dans l’embarras. On s’amusait comme on pouvait à l’époque ! Aujourd’hui, avec des mouchoirs en papier on se retrouve avec un coin du mouchoir dans les mains…

Et pour ceux qui ont décidé de ne pas se moucher, il ne restera plus qu’à renifler pendant des heures. Jusqu’à ce que quelqu’un de bien intentionné propose un mouchoir en papier, d’un air de dire j’espère que je te mets la honte en montrant à tout le monde que tu renifles espèce de gros dégueu !

On peut terminer la série avec les cracheurs. Non seulement ils dégouttent mais en plus ils peuvent être dangereux si par malheur il vous arrive de mettre le pied dedans. A qui n’est-ce jamais arrivé ?

(à suivre…)

lundi 26 septembre 2005

Les gestes qui tuent (4)

Ajuster sa (petite) culotte. Là je m’engage sur un terrain que je ne connais pas trop (ça n’intéressera personne de savoir que je porte des caleçons). De plus il s’agit, a priori, pour moi d’un geste typiquement féminin. Je ne peux que me laisser aller à des hypothèses. Vos témoignages (mesdames, mesdemoiselles et messieurs) seront donc les bienvenus.

Cela s’apparente aussi au bien connu réajustage de bretelle de soutien-gorge, accompagné ou pas d’un claquement sec et sonore. Le geste est rapide mais ne passe pas souvent inaperçu. Selon la profondeur du bonnet le buste sera penché plus ou moins en avant. On a pu constater l’emploi d’une deuxième main pour remettre en place l’objet de l’inconfort.

Quelle que soit l’heure de la journée, en fait tôt le matin ou tard le soir en ce qui me concerne, il n’est pas rare de voir des gens bailler à s’en décrocher la mâchoire. Bailler arrive à tout le monde et est un réflexe naturel. C’est mieux quand on met la main devant la bouche. Vos amygdales n’intéressent personne, pas plus que vos plombages et encore moins le fond de votre culotte ! Par contre il est comique de voir le bâillement se communiquer de voyageur à voyageur. C’est une des rares choses que les gens se refilent en souriant, d’un air entendu.

Ce qui fait moins sourire et au contraire qui inquiète et dégoûte, c’est lorsque votre proche voisin se met à vous tousser bruyamment et grassement sous le nez, sans mettre sa main ou un mouchoir devant sa bouche. Il vous envoie en passant en vous soufflant dans les bronches un jet de microbes et virus tous plus virulents les uns que les autres. Je sais bien qu’à force de prendre les transports en commun on se vaccine contre un certain nombre de choses… Cela dit la résistance de chacun trouve toujours ses limites, et je ne parle pas que de la résistance aux maladies.

(à suivre...)