mercredi 10 mai 2006

Affluence

Comme avait l’habitude de s’interroger un ancien prof de philo, je me pose la question : « qu’est-ce à dire ? » A ne pas confondre avec « ben qu’est-ce ça dit ? ». Ca c'était pour les ceusses qui auront compris.

En regardant une fois de plus autour de moi j’ai constaté un changement. Il n’est pas rare maintenant de voir un certain nombre de personnes debout dans les allées au rez-de-chaussée ou à l’étage. Je ne parle même pas des espaces devant les portes qui eux sont occupés depuis belle lurette. Là je parle des personnes qui se tiennent debout à côté de vous lorsque vous êtes assis. De ces personnes qui frottent leur bedaine sur votre épaule ou qui vous bourrent les côtes avec leur sac. Tout cela contribue bien évidemment à rendre les voitures encore plus sombre comme je l’expliquais précédemment.

Comment expliquer cette nouvelle affluence sur MON train à MON heure le matin ? Y aurait-il plus de personnes utilisant les transports en commun ? Les gens auraient-ils modifié leurs habitudes en laissant leur voiture au garage par exemple ou en se réveillant plus tôt ou plus tard ?

Y aurait-il un transfert de voyageurs d’une ligne à l’autre ? Ou bien encore un transfert de voyageurs d’un bassin d’emploi à un autre ?

Ou bien tout simplement le plaisir de voyager avec moi ?

Je vous pose la question…

mardi 9 mai 2006

J’aime bien…

Les femmes qui bloquent l’entrée des portillons, en posant leur sac à main sur le lecteur Navigo afin de pouvoir rechercher leur carte Navigo au fin fond du fatras qu’elles trimballent en permanence. D’autant qu’au préalable elles auront fait passer leur sac sur le lecteur dans tous les sens, mais sans résultat. En attendant les autres voyageurs attendent patiemment qu’elles aient fini.

Lorsque la voiture est plus qu’archi-bourrée à cause d’un problème quelconque. Certains voyageurs s’entêtent à vous déplier sur la tête ou sous le nez leur journal du matin, gratuit ou pas, sans se soucier de la gêne supplémentaire que vous avez à subir. Soit vous êtes décoiffé soit vous êtes obligés de loucher.

Lorsqu’un voyageur passe ses coups de fil, avec son portable bien sûr, en parlant à voix haute pendant de longues minutes avec un collaborateur resté au bureau, en prenant le soin de faire profiter tout le wagon de sujets dont on se passe aisément. Tout le monde sauf l’intéressé peut lire l’énervement et l’exaspération sur l’ensemble des visages.

L’obscurité dans laquelle nous sommes plongés dans les wagons. Sauf à être assis près d’une fenêtre, le reste de la voiture est plongé dans la pénombre. Il fait trop sombre pour pouvoir lire ou écrire dans de bonnes conditions, sans s’abîmer les yeux. Lorsqu’il y a une personne assise sur chacun des sièges le long des fenêtres, l’espace vitré dégagé est alors très restreint. L’éclairage est sensé se faire automatiquement en fonction de la luminosité extérieure. Il est cependant possible pour le conducteur du train de forcer l’allumage. S’il le veut bien…

ps 1 : pour ceux que ça intéresse, j’ai une brodeuse assise en face de moi.

ps 2 : comme la brodeuse je suis assis à côté d’une fenêtre.