vendredi 8 juillet 2005

Vacation

Ce coup-ci, ça y est ! C'est mon tour ! A moi les vacances !

Trois semaines de break, trois semaines sans transports en commun, trois semianes sans train, sans RER, sans bus, sans retard. Je n'aurai pas de montre, pas d'heure, pas de course pour ne pas louper le dernier train ou celui qui est à quai. Pas d'internet, pas d'ordinateur, pas de blog ni de site internet à alimenter au moins quotidiennement. Pas de notes ou de commentaires laissés par-ci par-là au gré des lectures (un peu toujours les mêmes quand même que je serai content de retrouver). A peine un téléphone mobile que j'allumerai de temps à autres. Pas de cohue, pas de foule. Pieds nus pendant trois semaines. Les costumes, les cravates, les chaussettes noires qui vont bien, tout cela sera remisé au placard avec le cartable. Quelques T-shirts (pas ceux en photo), des pantacourts (pas de gilet multi-poches Anitta). Des bermudas peut-être des lunettes de soleil... Et puis peut-être aussi un bouquin. Des bouquins ? Cela va bientôt faire un an que je n'ai pas lu de livre. Depuis mon accident de vélo, Nan'. Et en parlant de vélo j'irai probablement voir le départ d'une des étapes.

Il fera beau, il fera chaud (contrepéterie belge). Au fait savez-vous que "les contrepéteries" est une contrepéterie ? N'hésitez pas à me laisser votre réponse. Il y aura un peu de vent pour mes cerf-volants. Peut-être que ceux qui sont dans le coin pourront apercevoir celui que j'ai fait voler dernièrement. Celle qui est attirée par les petits jeunes (mais n'ose pas l'avouer) et qui les fait rougir, a plus de chances que les autres ! Cette fois j'essaierai avec une ligne de 200 mètres, rien que ça !

La mer sera à la bonne température, idéale pour la voile, Denis, le sable sera fin, le bois de pins grouillant de vie, de ces animaux qu'on ne voit que là, et pas dans les safaris, au Kenya ou ailleurs. Les fruits de saison seront de là-bas. Orgie de melons, de concombres, de tomates, de tapenade, de pêches, de cèbe et de poulets plats en perspective ! A moi les baignades, les sculptures dans le sable, la rêverie, le repos, les couchers de soleil sur la plage, au bord de l'eau avec le sentiment d'être seul au monde et d'être en paix.

Rideau !
Où êtes-vous mon Capitaine ?

Où êtes-vous mon Capitaine ?

jeudi 7 juillet 2005

Places réservées

Il y en a toujours un certain nombre par voiture. Quatre je crois ou moins parfois, comme je pense pour les nouvelles rames EOLE. Tout dépend du modèle de voiture. Autant je me les représente très bien dans le RER A, dans les voitures rouges et bleues, autant là j'ai un doute. Alors parlons du RER A car, étant donnée la fréquentation aux heures de pointe, c'est là que le problème se pose le plus.

Donc il y a quatre places identifiées comme étant réservées aux femmmes enceintes, aux handicapés (pardon invalides civils), aux personnes âgées (pardon aux seniors), aux invalides de guerre et aux personnes accompagnées d'enfants de moins de quatre ans.

Et là plusieurs constats s'imposent. Le premier est que ces places sont le plus souvent occupées par des aveugles (pardon des mal voyants) et des sourds (pardon des mal entendants) qui du fait de leur état ne se rendent pas compte de l'arrivée ou de la présence d'un personne rentrant dans une des catégories précitées. Sauf à oser leur brandir ou coller sous le nez une carte attestant de leur "avantage".

A partir du moment où une personne réagit enfin, alors les autres sortent de leur fausse torpeur et de leur aveuglement pour finalement leur place, tout en sachant pertinemment que le choix a déjà été fait et donc qu'ils ne risquent pas de perdre leur place.

Autre constat, le fait que les personnes qui recherchent une place prioritaire le fassent le plus souvent du mauvais côté du ouagon, à l'opposé de l'endroit où elles sont. C'est vrai qu'une fois monté dans un train bondé, qu'on soit âgé ou accompagné d'un enfant de moins de quatre ans, il est très difficile de fendre la foule pour arriver à l'autre bout de la voiture. Mais du coup c'est encore plus difficile de faire se lever une personne qui n'est pas assise à une place normale, non prioritaire.

A noter que les femmes ne se font aucun cadeau entre elles et qu'avec l'âges les choses ne sembent pas aller en s'arrangeant. Quant à la galanterie...

Du pain et des jeux

Ils appellent ça de la nourriture mon Capitaine !

Ils appellent ça de la nourriture mon Capitaine !

Relance des soldes à Paris

Un T-shirt mon Capitaine ?

mercredi 6 juillet 2005

Il faut positiver !

Il y avait longtemps, tient ! Est-ce à cause du début des vacances scolaires, des trombes d'eau à répétition ou de la collision avec un astéroïde ? Toujours est-il que je constate qu'il est possible, afin de heurter un cornichon de la taille de l'île de Manhattan à des centaines de milliers de kilomètres d'ici, de modifier la trajectoire d'un cube de cuivre de la taille d'une machine à laver qui se déplace à 37.000 km/h, et moi il me faut presque une heure pour faire le trajet La Défense Auber en RER, à cause d'un incident électrique à Vincennes ! Va comprendre Charles...

En plus j'ai des tonnes de repassage qui m'attendent ce soir ! C'était mon progamme pour la soirée. Il est ruiné. Tout simplement. Déjà que ça ne m'enchante pas trop. Ce retard a complètement dégradé mon humeur. Au point que j'en viendrais presque à vouloir casser le bras de ma voisine d'à côté, après lui avoir donné un coup sec derrière la nuque de la tranche de la main ! Tchac et Crac ! A moins que je me fasse une infusion à la réglisse en rentrant ? Oui, c'est sûrement ce qu'il y a de plus raisonnable. Ca ne règlera cependant pas mon problème de repassage. J'ai bien fait des tentatives au bureau, mais vaines. Personne n'a voulu me donner un petit coup de main. Enfin, pas cette fois...

J'avais presque la rage tout à l'heure à être coincé, fait comme un rat dans son trou. Incident électrique à Vincennes qu'il disait dans le haut-parleur. Et mon repassage bordel ! C'est pas important ça ?

Bon, je suis en retard, c'est un fait mais au moins il y a une chose positive dans l'histoire. Assis à côté de moi j'ai le sosie de Matt Bianco avec son T-shirt blanc à manches longues, son chapeau blanc cassé en paille qui va bien et un super collier de grosses perles rondes en plastique couleur ivoire qui plairait sûrement à ma grand-mère !

mardi 5 juillet 2005

Mutation

On aura tout vu !

A une époque où le climat semble évoluer de façon catastrophique, où l'eau se raréfie et est de plus en plus polluée, où les espèces animales disparaissent à vitesse grand V, où l'air que nous respirons devient de plus en plus délétère, force est de constater que le monde dans lequel nous évoluons (au sens propre comme au sens figuré) nous réserve parfois des surprises.

Vous l'aurez peut-être constaté de vous-même, mais sans y prêter plus d'attention que ça. Ce n'est pas en fait un phénomène 100% urbain car ça se passe la plupart de temps dans des gares souterraines. Dans les autres gares ça passe complètement inaperçu et c'est ça qui nous abuse ! Même à la campagne (celle où il y a une gare).

Donc figurez-vous que l'autre jour, alors que j'attendais le RER en gare de La Défense, quelle ne fut pas ma surprise de voir un pigon sur le quai, juste à côté de moi. Pas du genre de ceux qu'on plume, non, un vrai de vrai de chez vrai made in vrai. Il voyageait seul, comme moi. Il attendait le train, comme moi ! Il est vrai qu'en temps normal étant donnée sa taille, il passe inaperçu, surtout lorsqu'il y a du monde sur le quai. Ce jour-là nous n'étions pas nombeux à attendre.

Les fusées que nous envoyons dans l'atmosphère, les cultures transgéniques, les essais nucléaires, les farines animales, le CO2, l'ozone, la destruction massive des forêts, tout cela est très certainement à l'origine de cette mutation.

Aujourd'hui les oiseaux prennent le train, demain ils prendront l'avion !

lundi 4 juillet 2005

Le passage (Stargate)

Hier pour des raisons qui lui sont propres, Maurice n'a pas pris le train à son heure habituelle. Du coup il s'est retrouvé environ une heure plus tard dans un train spacieux et aéré, malgré une température extérieure déjà plus que douce. Ce train ne ressemblait pas à celui qu'il a l'habitude de prendre. Comme si à l'intérieur du monde des transports en commun il yavait plusieurs mondes. Et du coup il s'est mis à penser à ces différents mondes :

le monde des besogneux,
le monde des couche-tard,
le monde des départs en vacances,
le monde des sports d'hiver,
le monde des miraculés en puissance,
le monde des zonards,
le monde des sportifs,
le monde de la petite monnaie
le monde du café cher à Christine...

Des mondes qui existent en permanence, que l'on ne fait que traverser, qui fonctionnent en parallèle, des mondes que l'on peut visiter les uns après les autres ou même ne jamais connaître ou fréquenter. Chaque monde est peuplé de ses habitants du moment qui ne se connaissent pas la plupart de temps. Ces mondes vous survivent. Il n'y a qu'un seul moment où ils cessent d'être et d'exister, les jours de grève totale. Ils disparaissent pour quelques temps avant de réapparaître, inchangés.

Ce sont des mondes qui évoluent malgré tout. Ils ne s'améliorent pas forcément mais se transforment, s'étendent et s'acccroiseent pour accueillir des habitatns de plus en plus nombreux.

Et ce matin Maurice a réintégré son monde où chacun trouve sa place. Pas forcément assise !