vendredi 20 mai 2005

70 km/h aux heures de pointe...

Une fois n'est pas coutume, les problèmes de signalisation ont démarré dès le matin hier. A partir de Pantin le train s'est mis à rouler à la vitesse d'un escargot. Avec de nombreux arrêts en pleine voie. Le soleil est déjà levé et l'effet de ses rayons commence à se faire sentir à travers les fenêtres. Le train devrait être arrivé depuis cinq minutes maintenant.

Le conducteur nous signale enfin que nous sommes arrêtés (merci pour l'info) et que nous roulons au ralenti (ça aussi on savait). Il ne nous reste plus encore une fois, qu'à nous résigner et subir un retard supplémentaire. Ce serait plus facile à gober si d'autres trains eux ne nous dépassaient pas de tous les côtés. Cerise sur le gâteau, il nous annonce que le régulateur a finalement décidé de nous détourner sur la Gare de l'Est. Ben voyons...

Arrivé Gare de l'Est je me retrouve en bout de quai. Il me faudra cinq minutes pour arriver dans la gare et 5 de plus pour accéder au quai du métro. Je dis bien accéder car les couloirs sont pleins, le quai noir de monde, les rames de métro rares. Et pour cause, on nous annonce un incident voyageur sur la ligne qui perturbe sérieusement le trafic. La poisse me poursuit.

Comble de l'ironie, c'est en ce moment que débute une campagne d'affichage vantant les vitesses records mises pour joindre le centre de Paris. 70 km/h en heure de pointe, des pointes à 120 km/h pour rejoindre le centre-ville! Publicité mensongère...

Des journées comme celle-ci n'encouragent pas les conducteurs à laisser leur voiture au garage. Ils préfèrent encore prendre le risque de se retrouver coincés dans des bouchons ou d'être flashés par les radars.

70 km/h en heure de pointe ! Ha ha ha ! Encore faut-il que ça roule !
Allons voir les Sex Pistols mon Capitaine !

Allons voir les Sex Pistols mon Capitaine !

jeudi 19 mai 2005

Dans cette galère

Il y a quelques jours, c'était lundi 18 avril (il y a un mois maintenant), arrivé à la station Auber, je jette un coup d'oeil à ma montre. Là je m'aperçois qu'il me reste cinq minutes pour attraper ma correspondance. Je presse donc le pas histoire d'assurer. En jetant un coup d'oeil aux écrans d'information je me rends compte qu'un certain nombre de trains à venir sont supprimés.

Heureusement pas celui que je vise, mais celui que j'aurai eu si je n'avais pas pressé le pas. A cette heure de la journée, c'eût été regrettable car le suivant ce jour là était prévu 45 minutes plus tard.

J'arrive donc à me faufiler dans la voiture. Le train n'a pas démarré et déjà il fait chaud. En plus j'ai couru. Mes camarades de galère transpirent aussi. Comble de l'horreur, le train s'arrêtera dans toutes les gares avec des soldes de voyageurs positifs, à savoir 1 qui sort et dix qui rentrent. Nous sommes bien sûr plongés dans l'obscurité. Normal il y a du monde debout partout, y compris devant les fenêtres. L'air ne circule pas. Une voix féminine demande à ce qu'on ouvre les fenêtres. Pas de chance elles sont déjà toutes ouvertes. Le train s'arrête tous les dix mètres, ce qui fait râler et jurer un homme, mais aussi rire la moitié du wagon.

Ce n'est qu'à Villiers-sur-Marne que le conducteur nous annoncera qu'un problème de signalisation est à l'origine de tout cela. Nous vous remercions pour votre compréhension...

ps : résultat des observations du 18 avril. Il y a deux chevreuils adultes à l'endroit habituel. L'un d'eux était couché (une femelle sans doute), l'autre un peu plus loin était sur ses pattes. L'une de ses pattes semblait folle (un mâle sans doute). le résultat d'un accident?

mercredi 18 mai 2005

La vengeance des Sith

Une fois n'est pas coutume, je ne publie pas ce post tranquillement de chez moi, mais depuis l'ordinateur d'un ami à Cannes. Et ça c'est super !

Cannes ? Mais que fait Maurice à Cannes ? Tout simplement il va assister à la projection du dernier film de la fameuse série "Star Wars". Vous rendez vous compte ? Non, vous direz vous. Maurice se la pète. Je n'en crois pas un mot. Il nous raconte des histoires. Eh bien non ! Figurez vous que vous lisez le blog d'un privilégié qui va pouvoir assister à la projection en avant-première mondiale du film de l'année (en attendant le prochain "Harry Potter") pendant que vous êtes toujours à la recherche de la bande-annonce du film ou d'images ou d'extraits inédits.

C'est l'occasion qui fait le larron. Et cette occasion je ne pouvais pas la louper. Ce n'est pas le fait de paraître au milieu de toutes ces célébrités qui m'attire. Je ne rêve pas de faire la une des magazines ou encore plus modestement de retrouver ma photo parmi les pages people "Spécial Cannes" de vos magazines préférés. Non, c'est tout simplement le fait de pouvoir dire : "J'y étais !". C'est complètement futile, je vous l'accorde, mais j'aime bien. Surtout quand je pense aux envieux et il doit y en avoir, qui se sont démenés comme de beaux diables pour en être, pour participer à cet événement unique. Par contre je serai honnête sur un point. Je vous promets de ne pas vous raconter le film. J'ai horreur qu'on me raconte un film ou un livre que je compte aller voir ou lire. C'est promis !

En attendant vous voudrez bien m'excuser. Mes amis m'attendent. Ils ont organisé une "petite fête", non pas pour ma venue, mais pour l'occasion et je ne voudrais pas la manquer pour deux sous. Je vous raconterai.

ps : je viens de me réveiller. Je suis seul dans le wagon. Le train est arrêté à son terminus. Il fait noir dehors. Je me suis assoupi...

mardi 17 mai 2005

Allô Gros Con ?

Tout le monde s'accorde pour le dire, le téléphone mobile offre beaucoup d'avantages. Il a aussi malheureusement aussi beaucoup d'inconvénients.

Dans les transports en commun, et dans le train en particulier, il n'est pas rare d'être sorti de sa torpeur ou distrait de sa lecture par des sonneries polyphoniques en version THX capables de réveiller les morts. Au passage vous pouvez imaginer un tas de choses sur le caractère, le sens de l'humour, le sérieux, la maturité, voire l'état de santé mentale du propriétaire du téléphone. Dis-moi quel est ta sonnerie de téléphone et je te dirai qui tu es.

(Petite parenthèse pour que vous m'indiquiez en commentaire, ça vous prendra 30 secondes, quelle est la vôtre. Juste pour voir !)

Le temps qu'il soit extirpé du fin fond du sac à main ou du cartable, vous avez donc droit pour pas cher à écouter l'intégrale du dernier tube à la mode ou les imitations de cris d'animaux (chiens, grenouilles, oiseaux, chats, lapins à oreilles molles…).

Retranscription d'une conversation téléphonique, entre un homme et j'ai supposé son épouse, à laquelle ont eu droit malgré eux tous les voyageurs de la quatrième voiture du train de 19 heures 16.

Lui : Allô ? C'est moi !
(Pas bonjour, pas coucou)
Elle : …
Lui : T'es où ?
(Les préliminaires ça sert à quoi déjà ? J'imagine les moments de tendresse du samedi soir…)
Elle : …
Lui : Viens me chercher à la gare dans dix minutes !
(Et que ça saute ! On est marié depuis trop longtemps pour dire encore STP)
Elle : …
Lui : Bon ben je rentre à pied alors.
(Bien fait !)
Elle : …
Lui : Je te retrouve à la maison.
(A la place de l'autre je prendrais tout mon temps et la prochaine fois qu'il m'appelle je laisse sonner).

Fin de communication.

ENGLISH VERSION !


Every one will agree on this, mobile phones have many advantages. Unfortunately they also have many disadvantages.

In the public transportation, and particularly in the train, it is not rare to be awaken or distracted from reading by polyphonic alarms in THX version, able to awaken a dead person. By the way you can imagine many things about the character, the seriousness, the maturity, even the mental health of the owner of the phone. Tell me what is your phone ring, and I will tell you who you are.

(This being said, do not hesitate to let me know what is your phone ring. Just to see.)

The time needed to get it from the bottom of your bag or purse, then it is possible to listen to the complete remix version of the latest song or to the imitation of an animal cry (dogs, frogs, cats, rabbits with falling ears...).

This is the retranscription of a phone conversation between a man and his "supposed" wife. Every one in the fourth car of the 7:16 PM train could hear it.

He : Allo ? That's me !
(No hello nor peek-a-boo)
She : …
He : Where are you ?
(Could you remind me what are preliminaries for ? I can imagine those Saturday nights, full of tenderness moments…)
She : …
He : Come and get me at the train station in 10 minutes !
(Hurry up ! We are married for long enough to say please)
She : …
He : Ok so I will walk my way home.
(Well done !)
She : …
He : We will meet at home.
(Would I be the other one, I would take all time necessary and the next time I would let the phone ring).

End of communication.