vendredi 15 septembre 2006

Cucurbitacée

J’ai déjà vu des rames plus ou moins propres, pour ne pas dire carrément dégueulasses (vous avez comme moi probablement été marqué par l’épisode de l’étron dans la rame de RER…) mais hier soir je dois bien avouer que je fus surpris.

Il en faut pourtant me direz vous pour étonner Maurice. Pourtant ça arrive. Peut-être même plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer.

Tout comme moi, en tous les cas pour ceux qui voyagent par les transports en commun, vous avez probablement déjà remarqué des détritus joncher le sol des ouagons : canettes qui roulent à chaque mouvement du train, trognons de pommes jaunis, bouteilles en verre ou en plastique, frites écrasées, journaux, épluchures diverses et variées… Bref tous les reliquats de festins dignes de ceux qui auront laissé une trace de leur passage.

Hier soir c’était différent. Il s’agissait pourtant de nourriture mais j’avoue que je n’aurai pas imaginé quelqu’un en manger dans les transports en commun.

Le sol de la rame du RER A était en effet maculé de pastèque. Comme si on en avait jeté violemment par terre la moitié d’une. Je ne vois pas d’autre explication étant donnée la trace laissée par terre et le fait que des morceaux rouges assez gros soient éparpillés un peu partout au milieu du jus et des pépins noirs.

Si cette pastèque était tombée, parce que quelqu’un l’aurait tout simplement lâchée, je ne pense pas qu’il y en aurait eu partout. Dans le cas présent je ne peux imaginer autre chose qu’un geste volontaire. En plus ce n’est pas tous les jours qu’on prend le RER avec une demie pastèque, non ? Un petit pain au chocolat, une boisson, une pomme… je comprends, mais une pastèque… Ca me laisse perplexe !

Que pensent des voyageurs les personnes chargées du nettoyage des rames ?

jeudi 14 septembre 2006

Conséquences

Le fait de changer ses habitudes a eu pour Maurice deux types de conséquences. Des conséquences positives et des conséquences négatives. En voici une liste qu’il a pu établir après quelques jours de mise en pratique. Il est possible que par la suite et à l’usage cette liste soit modifiée.

Avantages

Le premier de la journée est que maintenant il ne prend plus ses petits déjeuners en solitaire le matin. Il peut lui aussi trouver le bon chemin du labyrinthe des boîtes de céréales et apprendre par cœur la liste des apports journaliers en glucides, protides et lipides, tout en continuant à écouter France Infos (quand ils ne passent pas en boucle des musiques de naze les jours de grève).

Maurice découvre de nouvelles têtes, de nouveaux habitués. Il y aura forcément des choses à dire et à raconter, des observations à faire et il l’espère de nouvelles aventures à vous raconter.

En principe, étant donnée l’heure matinale, il devrait y avoir moins de monde dans le RER. Cela restera à prouver d’autant que la tendance à l’heure actuelle est plus à l’abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Inconvénients

Le réveil sonne une heure plus tôt que d’habitude. Et comme pour l’instant il ne se couche pas plus tôt qu’avant, il dort une heure de moins par jour. Il va falloir trouver un nouveau rythme s’il veut tenir le coup le Maurice !

Prenant son petit déjeuner vers 05h30, il faut qu’il attende de sept à huit heures avant de pouvoir déjeuner. C’est parfois long… Il va falloir penser à un petit encas. C’est la saison des pommes en ce moment. Maurice ira faire un tour chez Auchan ou au Monop’ ce midi. Ca lui fera prendre l’air et en plus les pommes c’est bon pour la santé.

Maurice abandonne pour un temps ses compagnons de voyage. En trouvera-t-il de nouveaux ? Un de perdu, dix de retrouvés ? La suite au prochain épisode !

mercredi 13 septembre 2006

Nouvelles habitudes

J’ai commencé à évoquer le sujet il y a quelques jours maintenant. C’est en soi une mini révolution puisque après des années passées au même rythme, à voyager tous les jours sensiblement à la même heure et à monter dans le train sensiblement toujours dans la même voiture, voilà que Maurice change tout. Radicalement.

Même si sa gare de départ reste la même, il ne part plus à la même heure et il ne monte plus au même endroit dans le train.

La raison de ce changement ? Le fait qu’il accompagne maintenant sa fille le matin. Elle poursuit ses études à Paris et devant être sur place à 08h00 pour le début des cours, elle doit partir tôt. Par solidarité et pour l’accompagner, du coup il se lève plus tôt, beaucoup plus tôt, comme elle, et prend le train plus tôt, beaucoup plus tôt. Vous voulez des chiffres ? Je n’en donnerais qu’un seul.

1 (lire une).

Une heure plus tôt ! Pour l’instant c’est énorme, mais Maurice sait que dans le temps la difficulté de se lever une heure plus tôt et de partir une heure plus tôt s’estompera.

Enfin Maurice monte dans le train à un endroit différent de celui qu’il empruntait habituellement de manière à faire gagner quelques secondes à sa fille. De là où ils partent maintenant, la troisième voiture alors qu’auparavant Maurice trustait plutôt la queue du train, une fois arrivée à sa station de correspondance, sa fille sera pratiquement en face de l’escalier mécanique qu’elle devra emprunter pour poursuivre son chemin. Le jour où les trains auront du retard, ce sera toujours ça de pris. Ca arrivera à coup sûr.

Si au cours de ces dernières années l’heure de départ était devenue de plus en plus tardive, ce coup-ci c’est reparti comme en 14 !

mardi 12 septembre 2006

Interlude

Il y a quelques jours Bricol-Girl a eu l'idée mettre sur son site une
photo mutilée. C'était sans compter sur Maurice qui après de longues heures de recherche a finalement retrouvé le document original.

C'eut été dommage de ne pas connaître la vérité.

Pour le récompenser de son travail de recherche Bricol-Girl lui lança un défi : imaginer les paroles échangées entre elle et une autre personne (je ne suis pas sûr de l'avoir identifiée...).

Avant d'aller plus loin jevous invite à y réfléchir à deux fois. Les scènes et le vocabulaire qui vont suivre risquent de choquer les oreilles les plus chastes et les âmes les plus sensibles. Si vous pensez être offensé, alors je vous conseille de ne pas lire plus loin.

Bricol-Girl je t'avais prévenu ! Si c'est insupportable alors il suffira de me demander de les enlever.

Voici donc l'épreuve originale.

Voici la première version où il est question d'échelle : une histoire de fou

Dans cette version il est question d'un jeu télévisé à inscrire au livre des records : le baiser le plus long

Enfin connaissant ta passion pour les tomates... : Ah ! Les belles tomates !

lundi 11 septembre 2006

Des si belles…

Il m’arrive parfois de râler contre certaines personnes qui dans le train ne savent pas se parler sans hurler. Ou bien qui rien trop fort à mon goût et à celui des autres. Il n’y a qu’à voir les haussements de sourcils désabusés et peinés lorsque surpris vous levez la tête en même temps que votre voisin d’en face.

Jusqu’à présent j’avais plutôt affaire à des djeuns, ceux avec un diamant de 20 carats à chaque oreille, la chaîne bling-bling incrustée de diamants elle aussi et le dernier pyjama 3 tailles au-dessus, de couleur pastel et présumé fabriqué par des enfants aux yeux bridés. Ils n’en ont malheureusement pas le monopole.

Ce matin là j’avais tiré le mauvais ouagon. Pas de bol. J’ai changé à la fois d’horaire et de place dans le train et je vous expliquerai pourquoi plus tard.

C’est ainsi que je me retrouvais au milieu d’inconnus à partager la voiture d’un groupe super bruyant. C’en était presque insupportable. En plus la veille au soir de ce matin là il y avait eu du foot à la télé. La France remettait les pendules à l’heure avec l’Italie. Alors forcément il fallait refaire le match. Et les précédents…

Mais ce n’étaient pas eux les plus bruyants. Je veux dire les hommes. En effet ils étaient accompagnés de quelques femmes plus ou moins jeunes. Il y en avait une en particulier juste derrière moi. Elle avait un rire on ne peut plus discret et ne la voyant pas j’imaginais des tas de choses à son sujet. Quel genre de tronche peut bien coller avec un rire pareil ? Nous n’étions pourtant pas Place du Mynck…

On prête habituellement ce genre de rire à la blonde décervelée qui cherche à faire se retourner ceux qui lui tournent le dos ou à celle qui estime que son apparence n’est pas suffisamment tape-à-l’œil pour attirer le mâle.

Je plains les collègues de bureau…