vendredi 2 septembre 2005

Message technique

Aujourd'hui n'est pas coutume je ne parlerai pas des transports en commun.

J'ai "simplement" complété la liste des blogs que je lis et que je relie en rajoutant ceux qui un jour m'ont laissé un commentaire.

Si cela pouvait encourager les vocations...

Par ailleurs je travaille pas trop activement à la réalisation d'un podcast. Ca marche, depuis l'enregistrement sur fond musical en utilisant "Garage Band", jusqu'au dépôt chez un hébergeur et en passant par le code qui vous permettra de rêver au son de ma voix !

A bientôt.

jeudi 1 septembre 2005

Ca va trop vite (2)

Résumé des épisodes précédents : la conductrice au volant de son bus recyclé en provenance de Pologne roule à tombeau ouvert, emmenant à son bord les quelques voyageurs qui ont réussi à la faire stopper. Ils sont verts, serrent les fesses et se cramponnent comme ils peuvent qui aux dossiers, qui aux accoudoirs.

Tout le monde a à l'esprit des images de bus renversés, de victimes éjectées ou coincées dans des amas de ferraille lorsqu'elles n'ont pas été étalées sur le bitume. Nous ne sommes pourtant pas sur l'autoroute ni sur une route de montagne, ni même sur une voie express ou encore une départementale. Nous roulons dans un lotissement. Un lotissement avec un tas de petites rues corbes, qui se croisent dans tous les sens, avec des priorités à droite. Les carrefours sont perdus et cachés par la végétation et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Même en ayant la priorité, il vaut mieux marquer un arrêt et s'engager avec prudence.

Et là nous roulons à 50 km/h. En voiture bien attaché, avec des pneus neufs et une route sèche vous vous faites déjà des frayeurs. Il y a déjà eu quelques accrochages et des vélos renversés. Rien de fatal jusqu'à présent. Dans le domaine où j'habite j'entends. En cas de freinage en catastrophe, les voyageurs se retrouveront tous au premier rang, sauf ceux qui seront passés à travers le pare-brise.

S'agit-il d'inconscience ? Je ne parle pas de celle de la conductrice, mais de la notre, à accepter de monter avec ce genre de furie. Comme ces voyageurs espagnols je crois qui ils n'y a pas si longtemps ont fait un scandale dans l'avion qu'ils occupaient. Ils ont pu le faire avant le décollage et ont obtenu gain de cause. Toujours est-il que je n'ai pas pu m'empêcher de faire une remarque à voix forte qui a peut-être eu comme conséquence un léger écart vite rattrapé, mais une fin de voyage beaucoup plus calme !

Champion mon Capitaine !

Champion mon Capitaine !

mercredi 31 août 2005

Ca va trop vite (1)

L'autre jour, un matin, j'avais failli me faire avoir par le bus qui était passé deux minutes plus tôt que d'habitude. Le conducteur, ou plutôt la conductrice (pourquoi vouloir en faire une profession masculine à tout prix ?) était arrivée en avance sur l'horaire officiel et semblait vouloir battre le record du tour. Le jour suivant ne fut pas vraiment un retour à la normale dans le sens où entre temps la conductrice avait été remplacée par un conducteur jusque là inconnu. Le jour d'après elle réapparut. Un petit poil encore en avance sur l'horaire officiel mais bon, un homme averti en valant deux, ces jours-ci je prends mes précautions et j'arrive un peu plus tôt que d'habitude à l'arrêt de bus.

Je monte donc dans le bus et à peine ai-je eu le temps de dire "Bonjour Madame !" qu'elle démarre sur les chapeaux de roues. Heureusement je conserve encore de bons réflexes et un sens de l'équilibre. Tout cela m'a permis de ne pas donner l'impression de vouloir piquer un 100 mètres pour rejoindre le fond du bus alors que je suis le seul à monter. Je réussis donc à m'agripper in extremis à une poignée salvatrice et à m'assoir en subissant les G de l'accélération brutale à la manière d'un Tom Cruise à ses débuts dans son école Top Gun.

Vous ne le savez sans doute pas, mais je viens de passer le permis A avec l'or à toutes les épreuves dans GT IV. Vous pouvez donc me croire lorsque je vous dis qu'on a affaire à un champion. Je crois que même avec son bus elle y arriverait. un peu comme si un char Leclercq grattait la Ferrari dernier modèle à un feu rouge. Ca décoiffe !

Pourtant si vous vous amusez peut-être à me lire, ici dans le bus nous n'en menons pas large. C'est le silence complet, chacun ne pensant qu'à une chose : serrer les fesses !

Allez comprendre pourquoi...

mardi 30 août 2005

Une journée de plus

Une de celles qui ne laissera pas de souvenirs impérissables et qui pourtant représente une grande partie de notre toujours trop courte existence. S'il fallait être optimiste peut-être dirais-je qu'elles nous font d'autant plus apprécier les autres.

Un peu comme lorsque le train se remplit en attendant qu'il démarre. La plupart du temps ce sont des personnes quelconques que j'ai le loisir d'observer. Ca peut durer des jours ainsi sans que je note quelque chose de particulier, tout du moins digne d'être rapporté ici pour vous mes chers lecteurs. Jusqu'au jour où c'est l'apparition ! Le moment que l'on n'attendait plus. Le miracle de Lourdes ! Cet instant qui vous fait oublier tous ces jours ternes et vous les fait passer au compte "Pertes et Profits". La récompense en quelque sorte de ces moments tristounets sans éclat.

Un peu comme à la chasse ou à la pêche. Qu'on soit à l'affut, au cul-levé, en traque, au lancer ou à la mouche, combien de fois rentrea-t-on bredouille ? Jusqu'au jour où l'on pêche la sardine qui a bouché le port de Marseille et dont on parlera pendant des générations.

Eh bien aujourd'hui c'est jour sans. Rien à se mettre sous la dent. Là où certaines se seraient contentées d'un laconique "RIEN", j'observe quand même beaucoup de lecteurs, quelques accros du SMS, des acharnés des mots croisés ou flêchés, deux ou trois somnoleurs, une bouffeuse de chips et toujours le même qui écrit.

Une pensée particulière pour ceux qui sont capables de ne rien faire, en apparence. Sans doute comme moi ont-ils une vie intérieure très riche !