samedi 23 avril 2005

Y a quelqu'un?

C'est lui qui tient le cerf-volant mon Capitaine !

C'est lui qui tient le cerf-volant mon Capitaine !

Bonus

Bang Bang mon Capitaine !

Bang Bang mon Capitaine !

vendredi 22 avril 2005

La Métrologie

Quand j'étais à la Cité Universitaire, on menait la Belleville. J'y ai connu une Madeleine, qui travaillait à l'Opéra. Oh ce n'était pas une Etoile, elle n'avait même pas son Bac. Elle tenait un petit Commerce à Pigalle, avec les Filles du Calvaire.

Elle était pas vraiment Blanche, mais attirante et pleine de Gaîté. Entre nous, pas de Convention. J'y ai pas été par quatre Chemin Vert. Pas besoin de lui raconter des Bolivar. Je lui apporte des Lilas, elle Hoche la tête : elle était Volontaire.

Je l'emmène dans mon Dupleix. Oh bien sûr, ce n'était pas le Palais Royal, ni même la Chambre des Députés, mais y'avait la Place de Clichy.

Au début elle voulait pas qu'on allume la Laumière. Je lui enlève sa Boissière, elle avait même pas Lamarck, alors que j'en témoigne, elle Porte Maillot. Ah mon Cadet ! Elle avait un Port Royal, et ses seins, quel Sulpice ! C'était pas Ternes. On aurait dit plutôt des Boulets Montreuil. Je Gobelins en caressant la houpe de son petit Riquet. « Passy vite, Gambetta ...» qu'elle me dit, « ... laisse moi au moins ôter mon Pantin !».

Ceci dit, comme il fallait bien que je l'Abbesses avant la Trinité, je lui laisse ses Saint-Placide, et je descends sur les Buttes-Chaumont. Ca ne Sentier pas le Jasmin, plutôt la Poissonnière ou la Charonne.

J'ai pas fait l'Ecole Militaire, mais j'suis pas un Invalides. Je lui sors mon Boucicault, une vraie Pyramide. « Odéon !» qu'elle fait « Ségur, Ségur, c'est Duroc ... ». Je lui colle la Réaumur et je m'introduis à grands coups de Rambuteau au fond de son Vavin. elle avait le Goncourt. Encore heureux qu'elle n'ait pas eu la Motte Picquet.

J'avais plus qu'à la mettre à l'Anvers de la Place des Fêtes. Ce que je fais et je lui Bourg-la-Reine jusqu'à ce qu'elle n'en Picpus.

Quelle partie de Plaisance. Faut dire qu'elle avait Arts et Métiers et qu'elle n'était pas restée Muette. « Bercy, Bercy ...» qu'elle me dit, « c'était Exelmans !».

Faut dire que je lui avais fait La Fourche, le coup du Père Lachaise, du Pernetty, le Pont Marie et le Sully Morland. Mais alors qu'elle Pompe en Mabillon j'avais Malakoff, l'Arsenal et les Bourse complètement Rapée. J'étais Vaneau comme si j'avais grimpé les Pyrénées.

Neuf mois plus tard, c'était le Quatre Septembre, elle me Télégraphe la Bonne Nouvelle. Voilà Edgar Quinet ! Quelle Tuileries ! Elle n'avait pas pris sa Bastille. Si encore elle avait eu ses Ourcq ou ses Ranelagh. Jussieu mieux fait de rester Issy.

C'est qu'elle m'aurait traîné Billancourt, au Temple, devant le Pasteur, à La Chapelle de l'église de Pantin ou à la Mairie d'Issy. Fini la Liberté. Javel plus qu'à prendre un Pelleport pour Rome ou l'Argentine.

Ah si j'avais Bel Air ! J'étais pourtant pas le seul car elle avait d'autres amants : Guy Môquet, le Colonel Fabien, Richard Lenoir, le Cardinal Lemoine, ce qui fait avec George V.

MUTUALITE : Cité Universitaire et que tu croises Marcel Sembat, il vaut mieux que tu Gare Saint-Lazare, car on fait pas Trocadéro.

Résultat de notre grand concours national : PAS DE GAGNANT !
La réponse à la question posée précédemment était : RIPOU
Un ripou, des ripoux !



En voiture mon Capitaine !

En voiture mon Capitaine !

jeudi 21 avril 2005

Incongruité

Il y a parfois des personnes, qui par leur attitude, leur façon de se tenir, ou qui à cause d’un détail, ne colle pas du tout avec l’image que j’ai a priori ou que je pourrais avoir d’elles. Je dis bien « je » car chacun a ses propres référents.

En ce moment par exemple, j’ai en face de moi une dame d’un certain âge, d’un âge certain diront d’autres (pour ne pas dire plus âgée extérieurement que moi) , bref la cinquantaine bien entamée, qui lit avec passion un journal spécialisé dans les courses de chevaux (Paris Turf pour ne pas le citer). Toutes les pages y passent. Les réunions à Paris, en province, nocturnes, en trot attelé, Tiercé, Quarté, Quinté +… Moi qui pensai qu’il s’agissait d’une lecture purement masculine, me voilà contraint de revoir mes a priori.

Autre exemple croisé il y a quelques jours, celui d’un couple hyper BCBG, style NAP (Neuilly-Auteuil-Passy) pur jus. Pour Madame, la panoplie CPCH (Collier de Perles, Carré Hermès), le tout sur des vêtements de bons tons et dont la qualité à première vue ne semble pas faire défaut. Pour Monsieur, Le classique blazer bleu marine, coupé sport avec la cravate de la même boutique que le Carré de Madame, la chemise blanche à fines rayures, avec les boutons de manchettes qui vont bien. Aucune faute de goût… La Classe. Pour tous les deux, quelques bagues et chevalières à armoiries et montres qu’ils avaient du mal à dissimuler. Comment étaient-ils tombés dans ce train de banlieue à une heure de pointe ? Envie de s’encanailler ? Je me pose encore la question…

Enfin, ultime incongruité, c’est le nombre de voyageurs qui s’échinent à prendre ce p….. de train tous les jours alors qu’encore une fois il a des problèmes. Nous sommes le 11 avril 2005, il est 19h25, le train qui a mis 24 minutes pour venir de Haussmann-Saint-Lazare est arrêté en gare de Val-de-Fontenay pour des raisons inconnues. Il y a une heure de ça maintenant, le RER A était bloqué suite à l’actionnement d’un signal d’alarme.

Monsieur Le Sec a encore frappé ?

Personne n'a encore trouvé le huitième mot se terminant par "ou" et qui prend un "x" au pluriel !

A la tienne mon Capitaine !

A la tienne mon Capitaine !

mercredi 20 avril 2005

Bagages à main (2)

J'ai décrit très sommairement les différents sacs, sacoches, cartables, serviettes et mallettes trimbalées quotidiennement par les voyageurs de banlieue. La question maintenant est : que contiennent-ils?

Voici une tentative de réponse sous forme de liste à la Prévert. Elle est sûrement loin d'être exhaustive et s'inspire surtout de ce que j'ai pu transporter un jour ou l'autre. C'est parti...

Un livre, un parapluie, une paire de chaussures et un raton laveur, un peigne, une brosse, un tube de rouge à lèvres, des lunettes, des mouchoirs en papier, une trousse de maquillage, un journal, un magazine, des mots croisés, un trousseau de clés, de maison, de bureau, de voiture, un badge, un chéquier, un porte-monnaie, un stylo, un crayon, des ciseaux, du fil à coudre, des aiguilles, des médicaments, du parfum, un cahier, un calepin, un agenda, un PDA, un téléphone, un lecteur de cassettes, un lecteur MP3, un lecteur de CD, un CD, une cassette, des piles, un chargeur de batterie, des bas, des collants, des serviettes périodiques, des tickets de métro, un ticket de Loto, du papier, des prospectus, des bijoux, une montre, des cigarettes, un briquet, des allumettes, un couteau suisse, un coupe-ongles, des horaires de trains, de bus, une photo, des timbres, une lettre, un bouton, une épingle à nourrice...

Sans oublier tout ce qui peut se manger ou boire : eau, soda, jus de fruits, chewing-gum, pomme, orange, banane, sandwich, viennoiserie, pain...

Bref tout ce dont on aura peut-être besoin un jour.

Question aux lecteurs : transportez-vous autre chose que ce qui est listé?

Il faut ouvrir le pont-levis mon Capitaine !

Il faut ouvrir le pont-levis mon Capitaine !

mardi 19 avril 2005

Bagages à main

En observant une fois de plus les voyageurs qui m'accompagnent, je me suis demandé quelle quantité d'objets divers et variés nous pouvions transporter tous les jours. Partant du principe que la quasi-totalité des personnes dans un train de banlieue s'absente pour une journée, il vaut mieux prévoir et emmener ce qui nous a un jour manqué.

Rares sont les personnes qui voyagent les mains dans les poches. Il y en a tout de même deux catégories : ceux qui portent un sac et ceux qui en portent deux. Dans la première catégorie (un sac) on trouvera une majorité d'hommes et une minorité de femmes. La deuxième catégorie (deux sacs) est composée presque essentiellement de femmes, les rares hommes dans cette catégorie étant ceux transportant une serviette et une sacoche contenant un ordinateur portable.

Comme je l'ai observé, il n'est pas rare de voir une femme s'encombrer de deux sacs : un sac à main et un autre sac. En général le sac à main est toujours de bonne taille (pas du genre pochette de soirée) il sert tous les jours de la semaine. L'autre sac (souvent le souvenir publicitaire en plastique d'un achat dans un magasin de vêtements) apparemment ne sert qu'en semaine.

Chez les hommes, la mallette style « bizness-man-costume-trois-pièces-cuisine-salle-de-bains » en plastique noir rigide avec ses initiales a fait son temps. Pratique pour y ranger l'Equipe, le numéro 1283 de « La Tour Eiffel en kit » des éditions Atlas (cette semaine le boulon à peindre soi-même) et le recueil de mots fléchés force deux. On en voit encore quelques-unes de temps à autres. Dommage, car elles étaient bien pratiques pour taper le carton. Le cartable ou la serviette ont encore de beaux jours devant eux, même si les sacs à dos leurs font une concurrence de plus en plus dure.

Tous ces contenants pour transporter quoi finalement ? D'autant que rien n'est plus prévu pour poser ces objets, à part sur les genoux (avec un « x » parce qu'il y en a des)…

Au fait, avez-vous trouvé la réponse à la question d'hier ?
On a volé notre bateau mon Capitaine

On a volé notre bateau mon Capitaine !

lundi 18 avril 2005

Train au ralenti

Ca s’est passé le 8 avril, le lendemain du colis suspect. C’était un vendredi soir. Etait-ce parce que nous étions en fin de semaine, donc sur les genoux* ? Toujours est-il que le RER A et EOLE se sont tous les deux lamentablement traîné. Et ça c’est pas bon.

A partir du moment où le RER se traîne forcément il va mettre plus de temps que d’habitude pour parcourir son trajet. Logique implacable. Du coup, vous subissez un retard qui vous fait manquer votre train de correspondance. Rajoutez 15 minutes (c’est la fréquence entre deux trains) à votre temps de transport habituel. Et comme je l’ai dit plus haut, EOLE par solidarité sans doute, va faire la même chose. C'est-à-dire se traîner entre deux gares. Les mêmes effets ayant les mêmes conséquences, le train arrive en retard à votre gare de destination.

Les bus urbains qui desservent la gare ayant des horaires à respecter, ne vous ont bien sûr pas attendu. Comme les horaires de départ des bus sont callés sur les heures d’arrivée des trains, il faudra rajouter 15 autres minutes à votre temps de transport habituel.

Mine de rien la RATP et la SNCF viennent de retarder d’une demi-heure mon retour dans les bras de ma bien-aimée et de me carotter une demi-heure de mon week-end. Il fallait bien finir la semaine en beauté. A qui est-ce de nous faire préférer le train ?

* On a de longue date enseigné qu’il y a sept noms communs se terminant au singulier par « ou » et qui prennent un « x » au pluriel : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou. Il faut maintenant en rajouter un huitième. Vous savez lequel ?