vendredi 18 mai 2007

Arrêtez le massacre !

C’est chaque fois la même chose. Il suffit qu’il ait plu au cours de la nuit pour qu’au petit matin des escargots inconscients soient encore en train d’arpenter le quai du RER.

Qu’y trouvent-ils de mieux qu’au milieu des herbes et fleurs qui tapissent le bas-côté ? Une envie de piquer une pointe de vitesse sur le bitume histoire de se défouler de temps en temps ? Marre de devoir se frayer un passage au milieu des tiges entrelacées ? Un besoin de se dérouiller le pied ?

Ils ont beau filer ventre à terre, c’est malheureusement trop tard pour certains. Ou pas suffisamment vite. Un peu comme Cendrillon qui a oublié de faire demi-tour au moment de minuit. Ou bien encore comme Icare qui voulut trop s’approcher du soleil.

Ils ont beau être à l’abri de leur coquille, ils sont néanmoins vulnérables et pas à l’abri d’un écrasement fatal. A la différence de Cendrillon, leur coquille ne se transformera pas en citrouille, mais en une infâme bouillie gluante et craquante. De ce côté-là on pourrait dire qu’ils ressembleraient plus à Icare si celui-ci n’était pas tombé dans la mer.

Le voyageur qui pose le pied sur une coquille d’escargot s’en rend très vite compte. Comme lorsqu’il marche sur une grosse merde. Combien y en a-t-il qui ne regardent pas là où ils posent le pied ?

Le bon côté de l’histoire est que tout ne sera pas perdu pour tout le monde. En effet quelques oiseaux malins et opportunistes sauront profiter de cette manne, une fois le dernier voyageur monté dans la rame et le train parti.

Il y a quand même quelques âmes charitables qui, du bout du pied ou de la main, sauront placer hors de danger quelques uns de ces gastéropodes, de manière à ce qu’ils puissent à nouveau tenter le diable à la prochaine averse !

Escargot sous la pluie

lundi 14 mai 2007

Enfin réparé

En plusieurs endroits de la gare RER de La Défense, il y a un escalier classique au milieu de 2 escaliers mécaniques : un qui monte, l'autre qui descend. Cela faisait un peu plus de 2 semaines maintenant qu'un des escaliers mécaniques de la station RER de La Défense était en panne. Justement celui que je prends le soir pour descendre jusqu'au quai.

Ce soir, miracle, il fonctionnait de nouveau !

Tous les soirs des 2 semaines précédentes donc, je me pointais invariablement à cet endroit de la gare voyageurs. Et tous les soirs, quelle que soit l'heure, une foule monstrueuse s'était accumulée en haut des marches de l'escalier normal, le seul escalator encore en service était réservé à la montée. Il était malheureusement trop tard pour moi pour faire demi-tour. Il faudrait que je me mêle à tous ces voyageurs contraints à descendre au ralenti la cinquantaine de marches, à 3 ou 4 de front, à observer le haut du crâne de celui ou de celle qui vous précède.

Il faut pardonner la plupart de ces voyageurs qui n'ont pas l'habitude de monter ou descendre un escalier. Il n'y a qu'à voir avec quel empressement certains et certaines d'entre eux s'empressent à occuper la file de droite, celle ou l'usage autorise de s'arrêter, alors que la file de gauche est en principe réservée à ceux qui sont pressés. Même chose le soir pour descendre. Il y en pourtant quelques-uns et quelques-unes pour qui un peu d'exercice ne ferait pas de mal de temps en temps... Dès lors qu’il faudra monter ou descendre, cela représentera un défi physique terrible. Où va-t-on ?

Cela dit, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même étant donné que chaque soir j'avais oublié ma promesse de la veille de ne plus passer par cet endroit en attendant une normalisation de la situation.