Alaaarm !
Alors que je sortais à l’extérieur ou bien même lorsque je quittais mon siège pour en rejoindre un autre, je laissais mon blouson en plan sur un fauteuil à roulettes à côté du mien. Quelqu’un profitant de mon absence momentanée aurait-il été tenté de me faire les poches ? Même si plus rien ne doit m’étonner, je ne pense pas que ce soit le cas.
Une fois encore, à cet instant précis je ne suis pas conscient du malheur qui m’attend.
Le soir au moment de partir, je fais place nette. Il n’y a pas de tiroir, pas d’armoire, juste un PC sur une table, pas de dossier ou de paperasse. Rien donc qui puisse attirer l’attention, comme par exemple un Passe Navigo qui détonnerait complètement dans le paysage !
Je quitte la salle en fin d’après-midi et déjà je pense au trajet du retour. En marchant je passe machinalement la main à l’endroit où mon Passe Navigo devrait se trouver. Il n’y est pas. S’il n’y est pas c’est que j’ai du le mettre dans une autre poche. Non, ce n’est pas celle-ci non plus... Après les avoir toutes passées en revue, je recommence l’exercice et force est de constater qu’elles sont vides. C’est ridicule de recommencer cet exercice car il est impossible à louper du premier coup.
Peut-être pas pour tout le monde. Je ne porte pas de lunettes, mais il m’est arrivé de voir des personnes réaliser qu’elles avaient leurs lunettes sur le nez alors qu’elles les cherchaient partout !
Fin de l’aparté.
Je pratique le même exercice dans ma sacoche que je fouille dans tous les sens. Rien ! Mince ! Je peste contre moi-même car il va falloir que je retourne dans la salle dans laquelle j’ai passé la journée. Cela va me faire perdre du temps…