vendredi 18 mars 2005

RER qui rame

Cela fait plusieurs jours de suite maintenant que le RER A au départ de La Défense et à destination de Paris est retardé le soir. Vous me direz qu'on n'est pas à une minute près. Et bien si justement. Surtout lorsque vous devez attraper une correspondance et que cette correspondance se fait toutes les 15 minutes environ, et même 30 minutes à certains moments de la journée. La minute de retard vous coûte cher au final. Un quart d'heure au tarif syndical, une demi-heure plus tard dans la soirée. Et je ne mentionne que le temps de trajet en train. En effet, au-delà d'une certaine heure vous ne trouverez plus de bus à votre arrivée en gare.

C'est chaque fois la même chose, dès que je veux rentrer plus tôt que d'habitude, un problème me retarde lamentablement. Et les causes sont diverses. Hier l'erreur a été de miser sur le mauvais cheval. Deux RER étaient à quai et je ne suis pas monté dans celui qui est parti en premier. Un regard sur ma montre... C'est bon, j'ai encore le temps. J'ai vite déchanté lorsque j'ai constaté qu'il ne bougeait pas. De plus comme il avait stationné plus longtemps que d'habitude à quai, forcément il avait eu le temps de bien se remplir. C'est enfin le signal du départ. Des retardataires profitent de ces dernières fractions de secondes pour monter. Le train démarre et durant tout le trajet coups de frein et accélérations se succèderont. La masse des voyageurs suit un mouvement complètement inverse du sens de déplacement du train. Il freine sèchement et tout le monde se retrouve devant. Un lâcher de frein brutal suivi d'une accélération et tout le monde se retrouve à l'arrière comme un seul homme. A force de coups de frein et d'accélérations, je constate que ma marge de manoeuvre a fondu comme neige au soleil. J'ai juste le temps de voir les portes de ma correspondance se fermer à mon arrivée sur le quai.

Je suis sûr d'avoir le prochain.

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