mercredi 7 février 2007

Train de nuit (3)

En effet, au fur et à mesure que les voyageurs arrivaient, ils recherchaient tous la même chose : les banquettes libres. Je pense que nous avons à peu près tous le même comportement dans le train. Nous préférons la solitude et occuper une banquette libre même si nous acceptons de bon cœur de la partager quand on nous le demande.

Une fois que toutes les banquettes étaient occupées que restait-il à faire ? Tout simplement repérer les banquettes avec une personne assise et s’installer à côté d’elle. En effet on éprouve toujours des scrupules à réveiller un inconnu endormi pour lui demander de se relever et de vous laisser une place alors qu’à côté il y en a une de libre à côté de quelqu’un qui ne dort pas !

Une fois allongé il suffisait encore quelques instants après que le trais soit parti pour enfin pouvoir ouvrir les yeux et s’installer un peu mieux pour une courte nuit sur une banquette pas trop confortable.

La question était toujours de savoir comment s’installer. En chien de fusil ? Dos ou face à la banquette ? J’avais du mal à coincer ma grande carcasse entre les deux accoudoirs situés aux extrémités de la banquette. Le plus important était de ne pas être déséquilibré par les mouvements du train, sans pour autant avoir les bras ankylosés ou des fourmis dans les jambes. C’était donc un savant dosage !

Il fallait faire attention de ne pas trop dépasser dans l’allée centrale si on ne voulait pas être réveillé par le perpétuel aller-retour de passagers. Je n’ai jamais trop compris le pourquoi de ces allés et venues. Je prenais soin de prendre mes précautions avant le départ de manière à ne pas avoir à me relever ou même à penser qu’il faudrait à un moment ou à un autre que je me relève.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Maurice contorsionniste ?? Non ?!

Anonyme a dit…

Zut j'ai loupé le train ce matin.
mab.

Anonyme a dit…

Ca me rappelle trop de souvenir...
J'ai un avantage : petite carcasse, facile a ranger !
De plus je peux dormir assis...

Maurice a dit…

Pas vraiment Thalie, mais capable de dormir n'importe où !

Ce sont des choses qui arrivent Mab, mais celui-ci accepte tous les voyageurs, à n'importe quelle heure, qu'ils écrivent un billet ou pas !

C'est toi Lutine qui dormait dans les compartiments à bagages ?

Anonyme a dit…

Décidément, il faut toujours simuler...
Je serai la SNCF, je mettrais des ceintures de sécurité ! Ah !!!
Quant à ceux qui se balladent, se sont justement ceux qui n'ont pas trouvé de double places...Faut bien qu'ils s'occupent, alors y emmerdent ceux qui dorment, Na !

Maurice a dit…

Sans oublier les somnambules chroniques Maky !