mercredi 4 octobre 2006

Here comes the sun

Ce matin Maurice a une fois de plus sorti son calepin de son cartable. Son calepin et son stylo, de manière à être prêt à coucher ses pensées sur le papier, au cas où quelque chose viendrait à poindre.

Car ce matin-là c’est le néant. La page blanche. Aucune idée ne surgit de son cerveau brillant, certes, mais pas encore parfaitement réveillé. Aussi doit il faire un effort de concentration et mettre ses cellules grises à contribution dans l’espoir d’avoir quelque chose à raconter. Il a beau regarder et observer autour de lui, rien ne l’inspire en particulier. Ce sont toujours les mêmes voyageurs qui sont là à dormir, lire, écouter de la musique ou rêvasser.

Dehors il fait nuit mais le lever du soleil n’est pas loin. A part son reflet dans la vitre Maurice ne voit pas grand-chose, si ce n’est les autres voyageurs, mais vus sous un autre angle.

Jusqu’au moment où son train passe en hauteur, sur un viaduc, bien au dessus des autoroutes et des habitations situées en contrebas. A cet endroit le train passe même au dessus d’immeuble de presque dix étages.

Par temps dégagé comme ce matin là, Maurice peut apercevoir et deviner le soleil qui arrive et fait rosir les quelques nuages épars sur font de ciel d’une couleur incertaine. Les rues sont encore éclairées. Quelques fenêtres commencent à l’être. Des serpents lumineux jaunes et rouges avancent très lentement en contrebas.

C’est certes un paysage complètement urbain, à l’image de celui qu’il a pu admirer l’autre soir au moment de l’atterrissage de son avion en provenance de Varsovie. C’est ce paysage qui faute de mieux lui aura permis de déclencher l’allumage de son cerveau qui du statut « Veille » est maintenant passé au statut « Actif ».

La journée peut commencer.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon moment préféré dans la journée: quand je pars aux aurores à mon travail, et que je vois à travers les fenêtres du bus 117 le Soleil poindre à l' horizon, , teignant de mille feux l' azur encore sombre... ( je sais, j' écris comme un pied )

C' est un moment sublime, un spectacle merveilleux... Et je fredonne: " here comes the sun!" et je suis heureux pour la journée.
Bon, justement, là il faut que j' y ailles sinon je vais rater mon bus! ciao!

Anonyme a dit…

Here comes the sun, here comes the sun,
and I say it's all right

Little darling, it's been a long cold lonely winter
Little darling, it feels like years since it's been here
Here comes the sun, here comes the sun
and I say it's all right

....

Inutile de te dire que je vais avoir Paul Mac Cartney dans la tête tte la journée. Merci Maurice pour cette bouffée de nostalgie, les Beatles et le RER...

bricol-girl a dit…

Neurones en panne aussi.

Anonyme a dit…

Tu as pu constater que j'avais des problèmes de mise en route le matin ! C'est donc ça le truc ! Regarder le soleil se lever sur la ville !
Très joli passage, ça me donnerait presque envie de me lever plus tôt pour en profiter et, qui sait, être peut-être moi aussi touché par la grâce...

Maurice a dit…

Encore quelques jours et je pourrai voir le lever du soleil depuis mon bureau Atanane.

De mon côté Bérangère j'ai chantonné "Mexico" pendant plusieurs jours grâce à Bricol-Girl et siffloté la musique du film "Mon Oncle" grâce à Sammy !

Eh bien Bricol-Girl ! Que t'arrive-t-il ? Remarque que je ne m'en fais pas trop car neurones est au pluriel ! ;-)

Un lever de soleil peut parfois être grandiose, et peut même sublimer un milieu urbain Sammy.

Anonyme a dit…

Je trouve que le train monte bien haut. Il fait comme la p'tite bête qui monte, qui monte..

Anonyme a dit…

Passant au dessus d'un immeuble de 10 étages, sur le train de Maurice ne serait-il pas écrit "AIBUS A 310" !!!

Maurice a dit…

Je ne suis pas certain que la petite bête monte si haut Buse.

Il faut voir les voyageurs malades à cause des trus d'ai Maky !