mercredi 7 septembre 2005

L’horreur

Nombreux sont ceux ou celles qui trouve le train sale. Vous n'avez rien vu !

Je vais probablement en choquer quelques uns ou quelques unes, mais il faut que je vous fasse part de ce que j’ai pu voir, un soir, dans le RER A. Une chose non pas insolite, mais incongrue. Quelque chose qui me surprit, me stupéfia, me fascina presque, m’estomaqua pour finalement me faire sourire tellement la situation était grotesque et au final la réaction des autres voyageurs parfois drôle.

A l’époque je faisais un La Défense – Val de Fontenay en RER A. Et comme tous les jours, cela commence par une chasse à la place assise. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Pendant que le train terminait son entrée en gare, j’avais pu apercevoir une double rangée de sièges inoccupés dans une voiture pourtant bien remplie. La belle aubaine ! Par chance une porte s’arrête devant moi et je peux être le premier à me précipiter à l’intérieur pour m’asseoir. A ce moment là je réalise que c’est l’horreur ! Je suis stoppé net dans mon élan. Il faut même que je contienne les personnes qui derrière moi n’ont encore rien vu, me bousculent et voudraient elles aussi s’asseoir avant les autres. Et pour cause, je leur cache. Par terre il y a une ENORME MERDE !

C’est vrai qu’en entrant dans la voiture mon flair avait repéré une odeur douçâtre caractéristique mais néanmoins inhabituelle dans ces lieux. En toute logique j’aurais dû rebrousser chemin, mais la force d’attraction de la place libre a été la plus forte. La merde qui est par terre est énorme et les quelques mouchoirs souillés qui l’accompagnent innocentent nos compagnons les plus fidèles. Un être humain a donc chié entre deux rangées de fauteuils. Les bras en appui sur les banquettes de chaque côté. Probablement entre deux stations. Dans la journée c’est sûr. Au milieu d’autres voyageurs sans doute…

Un quart de seconde plus tard, les réflexes reprennent le dessus. Demi tour sur place. Excusez-moi messieurs dames... J’ai beau avertir ceux qui me suivent que ce n’est pas la peine d’y aller, personne ne m’écoute. Tant pis pour eux ils se rendront compte tous seuls. Tout juste si on ne me regarde pas avec un air mauvais. J’ai déjà repéré un siège seul un peu plus loin et je m’y précipite. Pas le temps de ressortir de la voiture. De ce fauteuil j’ai une vue dégagée sur la double rangée de sièges.

Au fil des stations, les voyageurs se précipitent aussi sur ce qu’ils pensent être une aubaine et les uns après les autres poussent des cris d’indignation, râlent ou ne disent rien avant de rebrousser chemin. Certains iront jusqu’à s’asseoir un long moment avant de se rendre compte que quelque chose cloche. D’autres choisiront volontairement de rester, en se tournant légèrement de côté, stoïques. Heureusement personne ne mettra le pied dedans…

Au fait, dans quel sens était-il tourné lorsqu’il a fait ça ?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est incroyable que quelqu'un a pu faire ca.
Je pense a la pauvre personne qui a du nettoyer le train. Ca ne doit pas etre deja un metier rigolo alors si les gens ils s'y mettent...

Pfft Pfft
Lutine degoutee...

Anonyme a dit…

moi je me demande à quel moment le coupable a pu déféquer ! un RER vide ça s'est jamais vu donc, forcément il y avait bien quelques pékins témoins de la scène ??

Anonyme a dit…

Ah ben "merde" alors!!! On voit vraiment de tout dans ce monde!

Shantti a dit…

oalalallalalaa...la misère!!
irrkirkirk!
oh punaise ça va me hanter toute la journée!!lol

Anonyme a dit…

Beurk beurk...

Incongru, oui c'est le mot !

Maurice a dit…

Lutine, Vroumette, ariane, Joshua, Shantti et Anne, je vois que tout le monde est d'accord. Heureusement, je vous rassure, ce n'est pas tous les jours comme ça ! Mais ce qui est certain c'est qu'il est rare que les odeurs soient agréables dans ces trains et RER.