mercredi 25 mai 2005

Le 5ème élément : l’eau

L’eau, symbole de la vie par excellence, dont nous sommes composés en grande partie… C’est l’objet de ce troisième épisode, après le feu et l’air. Car de l’eau on en trouve aussi dans les transports en commun. L’eau dont je vais vous parler est de celle qui se rappelle à notre bon souvenir lorsque les événements ou l’environnement dans lequel nous évoluons tendent à nous la faire rendre. En d’autres termes, lorsque nous transpirons.

En 2003, année de la fameuse canicule qui a permis à certains de venir travailler le lundi de Pentecôte, des températures extrêmes ont été atteintes dans les trains. A voir l’état de liquéfaction avancée de nombreux voyageurs à ce moment là, j’imagine les hectolitres de sueur qui ont transpiré de milliards de pores pour finalement s’évaporer sans procurer la moindre sensation de fraîcheur.

Généralement, quand on évoque l’eau ou lorsqu’on pense à de l’eau, on a plutôt tendance à l’imaginer fraîche, limpide, pure et claire. On peut éventuellement penser à celle tiède dans laquelle on se plonge voluptueusement l’heure du bain venue. Et bien sûr, en cas de grosse chaleur, à la fraîcheur de celle qui nous permettra de supporter ce moment pas toujours agréable.

En attendant, celle que nous dégorgeons dans le RER lors des grosses chaleurs a plutôt le goût salé de grandes dégoulinades tiédasses qui détrempent les vêtements. On n’ignore plus rien alors des dessous de bras de nos congénères, des sous-vêtements féminins qui font office de gouttières, des chemises ou T-shirts détrempés dans le dos. Les gros en particulier ne sont pas à la fête. Dans ces conditions, mieux vaut éviter de se frotter à son voisin…

A l’inverse, en hiver, les voitures étant chauffées (il arrive en été qu’elles le soit aussi et qu’en hiver elles ne le soient pas, mais bon…), l’eau ramenée dans les voitures les jours de pluie couvrira de buée toutes les fenêtres. Et je ne parle pas des voitures ayant stationné sous la pluie toute la nuit avec les fenêtres grandes ouvertes !

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