lundi 4 avril 2005

Peinture fraîche

Il arrive certains jours que le train entrant en gare soit complètement repeint, et pas aux couleurs SNCF. Le résultat est remarquable au sens propre du terme. Il aura probablement fallu des heures de travail sans être dérangé pour arriver à un tel résultat. Et certainement beaucoup moins que pour nettoyer et remettre en état. Même chose pour le budget. Il aura fallu dépenser une fortune en bombes de peinture (quoique…), mais certainement moins que pour le coût de la remise en état.

Une fois monté à l’intérieur de la voiture, il faudra se résigner à trouver une autre occupation que de regarder par la fenêtre.

Du coup, si on prête un peu attention à ce qui nous entoure, on s’aperçoit que tout se qui se trouve à portée de bras (et de bombe), qui présente une surface place, qui est visible depuis le siège de votre train est couvert de peinture. Les propriétés privées (maisons, entreprises) ne sont pas épargnées.

Les graffitis sont les plus nombreux. Rien de bien sensationnel. Comme ma signature, ils sont illisibles. Certaines fresques par contre, je dois l’avouer, sont assez bien réalisées. Dans un style qui leur est propre, certes, mais pour moi qui n’ai aucune imagination et aucun don pour dessiner, j’avoue parfois tomber en admiration. Pourquoi ne pas y voir une certaine forme d’art ? Comparé à certaines « œuvres » contemporaines achetées des fortunes pour remplir par exemple un musée d’art contemporain en bordure de mer…

Je n’ai par contre aucun intérêt pour les graffitis que je compare au comportement de certains animaux qui pour marquer leur territoire doivent pisser aux quatre coins régulièrement pour couvrir l’odeur de leurs congénères.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans mon village, cette été, pour le chantier jeune, ils ont fait des dessins sur tout le transformateur EDF. Je n'ai même pas pris le temps de m'arrêter pour regarder tous les détails. En tout cas, de loin, c'est sympa et plus joli que ces murs de béton.

Maurice a dit…

Au moins les jeunes de ton village n'auront pas voulu s'y cacher, eux !