mardi 13 septembre 2005

Défense de stationner (2)

A une époque faste, peut-être y reviendrons-nous contraints et forcés à cause de la hausse du prix de l’essence, il y avait au moins 6 lignes de bus qui desservaient la gare. Les 6 arrêts sont toujours matérialisés bien qu’il n’y ait plus que 5 lignes qui fonctionnent, apparemment. Il fallait les loger ces arrêts d’ailleurs, étant donné le peu de place. Les bus ne peuvent s’y engager qu’en empiétant sur la voie de circulation en sens inverse ou en montant sur le trottoir, histoire de secouer un peu plus ses passagers.

Chaque arrêt a été équipé à une époque, de panneaux d’affichage qui renseignaient de façon fixe sur le numéro de la ligne et la destination. De superbes compteurs donnaient l’heure du prochain départ. En fin je n’ai pas le souvenir de les avoir jamais vu fonctionner. Il faut dire que les trains étaient d’une telle régularité…Combien ça a coûté comme dirait l’autre ? Il n’en reste que des vestiges de plastique et de métal brossé, aux couleurs (passées) de la ville. Les chiffres et les lettres se décollent, des graffitis et des autocollants apparaissent et disparaissent au fil du temps.

De la même manière, à une époque où l’insécurité était un cheval de bataille de nos chers élus, des bornes d’urgence ont été installées au niveau de chaque arrêt de bus. Etant reliées au Commissariat le plus proches (à 7 ou 8 mm), il suffisait au voyageur arrivé dans sa jungle de banlieue, en cas d’agression, de courir jusqu’à la borne la plus proche pour déclencher l’alerte, une alarme sonore, un gyrophare, une fois la liaison faite avec le commissariat, expliquer clairement la situation devant la caméra et le micro intégrés et attendre l’arrivée de la cavalerie légère.

(à suivre)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j'avais jemais entendu parler de telles bornes de securite.

Lutine

Anonyme a dit…

vive la campagne ! on a quelques benêts à roulettes mais sont plus bêtes que méchants. Je n'ai jamais vu une borde de sécurité de ma vie

Maurice a dit…

Normal Lutine ce n'est pas une bonne idée. Il y a des pauvres pommes qui ont essuyé les plâtres pour les autres !

Et tu n'as rien manqué Ariane ! Les plus dangereux sont ceux avec des brouettes.