mercredi 29 juin 2005

Voisine entreprenante

Il fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre. Depuis le temps qu’on m’en avait parlé, je brûlais d’impatience de la rencontrer. En fait je l’avais aperçue une ou deux fois auparavant mais jamais je n’avais réussi ou osé entrer en contact avec elle. Je ne suis pas certain qu’elle ne m’ait jamais remarqué auparavant. C’est vrai que je n’avais jamais rien fait en ce sens. En plus j’avais un problème dans la mesure où il n’y a qu’en semaine que je pouvais avoir la chance de la rencontrer, pas le week-end ni même pendant mes congés et tout le monde comprend pourquoi. Je ne savais pas trop non plus si elle était libre ou pas. Moi je ne l’étais pas. En principe. En fait. Ou en théorie, c’est comme vous voulez.

Et quand je dis en semaine, il faut comprendre en dehors des horaires légaux de travail. C’est donc au cours d’une de ces circonstances rares que j’ai pu être assis pas très loin d’elle. Pas à côté car entre nous il y avait une de ses amies que j’avais l’air d’intéresser mais pour laquelle la réciproque n’était pas vraie. Mon objectif était clairement défini et pas question que je passe à côté.

C’est plus tard en fait que j’ai su qu’en fait elle savait que je n’étais pas libre. Car elle avait fini par se poser des questions à mon sujet. N’étant pas libre elle m’avait alors classé dans la catégorie des « impossibles » ou des « perdus » ou des « sans espoir », en tous dans la catégorie de ceux auxquels on ne pense pas.

Je partais donc avec un handicap très lourd, pour ne pas dire insurmontable. Cela explique sans doute le fait que cette fois là il ne se passa rien. J’avais beau essayer d’être le plus brillant possible, au propre comme au figuré, la barre était très haute. Il me faudrait être patient. Et ça je sais faire.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ET moi qui croyais que tu parlais de ta voisine du dessous du blog.

Ah... soupir... libre, pas libre... quelle est cette notion de liberté finalement...

Maurice a dit…

Effectivement, Nan', ça pouvait prêter à confusion, mais il ne s'agissait pas de la même personne !

Et en ce qui concerne la liberté, chacun voit midi à sa porte...

Ally a dit…

bon courage !!!

Maurice a dit…

Oh Allison ! Merci pour tes encouragements !