jeudi 16 juin 2005

Voyage au centre de la terre

Une fois n’est pas coutume, il faut que je vous fasse part d’un incident que j’ai vécu l’autre jour. Quand je dis incident, ne vous alarmez pas ! Si j’en parle c’est qu’en fait il s’agit en fait d’un événement qui ne m’était encore jamais arrivé !

Cela s’est passé dans les couloirs, entre le RER E et le RER A. Ceux qui empruntent ce couloir ont pu noter que par endroits on se croirait dans une grotte, pour ne pas dire dans les égouts. De l’eau suinte de tous les murs et remplit les rigoles qui les longent. Rien à voir avec l’eau calcaire que vous avez peut-être déjà pu voir couler goutte à goutte en visitant une grotte. Vu la couleur il n’y a probablement pas que du calcaire qui s’écoule des multiples fentes. Des stalactites se forment parfois sur le haut de la voûte. Des câbles apparents servent de gouttière. Bref c’est la désolation…

J’imagine qu’à force de couler sur ces câbles l’eau a fini par provoquer un court-circuit et fait griller quelque chose. Ce matin là donc, dans le couloir il n’y avait plus de lumière. Les voyageurs devaient avancer vers un escalier descendant plongé dans l’obscurité totale et marcher encore quelques mètres avant de retrouver la lumière salvatrice. Pas question de se guider en mettant la main sur le mur tant il est répugnant... Pas rassurant du tout ! Vous avez beau vous dire que les marches ont toutes la même hauteur, même si vous avez fait le trajet des dizaines de fois avec la lumière, une fois plongé dans le noir, vous êtes complètement perdu. J’espère que personne ne s’est explosé dans cet escalier.

Du coup je repense à un restaurant, à Paris du côté des Halles je crois, où tout se passe dans l’obscurité totale. Le service est assuré par des aveugles (pardon des non voyants) et pendant le repas vous n’avez donc aucun repère visuel. Pratique pour bouffer dans l’assiette de son voisin ou finir son verre dans qu’il s’en rende compte ! Je laisse ça aux autres.

Sauvez nous mon Capitaine !

3 commentaires:

Anitta a dit…

Bon sang, mais c'est qui, Pat Boon ? Moi je tourne pas avec n'importe qui, hein ? Cela dit, merci. Depuis le temps que je rêvais d'avoir mon nom en haut, euh... en bas de l'affiche !

Anonyme a dit…

Excellent le coup du restaurant, il s'appelle "dans le noir" et c'est rue de quincampoix. Par contre je n'avais pas pensé à finir le verre de mes voisins en douce.
Merci pour l'astuce, du coup je vais y aller.

Maurice a dit…

En fait c'est Pat Boone Anitta ! Il faut que je corrige... Pfff ! Il a dans le film à l'origine. Tu ne t'en souviens pas?

Quant à toi Denis, j'espère qu'en finissant le verre de tes voisins tu auras une pensée pour moi, surtout si tu t'aperçois (façon de parler) qu'on a fait de même avec le tien !